1 juin 2023

C. 77B LE POINT DE VÉRITÉ

  

Pour bien comprendre ce que nous voulons dire par le perfectionnement de l'intelligence et l’équilibre entre les trois aspects de la conscience. Pour que l’homme puisse vivre d'une façon parfaitement équilibrée dans sa vie, il faut qu'il y ait de l'autorité dans sa vie. Et lorsque nous parlons d'autorité, nous parlons de quelque chose qui n'est pas de l'ordre autoritaire que nous avons connu pendant l'involution. L'autorité dont nous parlons est une autorité qui relève de l'équilibre créé par l'action harmonisée de la tri-unité de l'intelligence ou des aspects de l'intelligence humaine. L'autorité c'est l’équilibre entre la conscience supramentale, l’intuition et la raison. 

L’autorité est une qualité vibratoire de l'intelligence ou de la conscience de l’homme qui permet à ce dernier de bénéficier instantanément de la raison, de l'intuition et de sa conscience supérieure. L'autorité n'est pas une attitude, elle ne relève pas d'une caractéristique de la personnalité, elle est le produit synthétique de l'activité harmonisée de ces trois forces dans l’homme, de ces trois plans d'intelligence dans l’homme, de ces trois cerveaux dans l’homme, dont l’un est rationnel, l'autre intuitif et l’autre éthérique. 

L’autorité de la conscience de l’homme est le produit du perfectionnement de son intelligence, c’est-à-dire qu’elle est le produit du rapprochement de plus en plus unifié des différentes fonctions intelligentes appartenant à ces différents cerveaux. L'autorité est un point culminant du développement de la conscience humaine, Il ne représente pas pour l’homme une attitude, il représente, chez l’homme, un aspect du pouvoir qu'il a dans la vie, un aspect du pouvoir de la vie en lui, et aussi un aspect de sa conscience de plus en plus universelle qui lui donne accès, sur tous les fronts, à des aspects de l'intelligence manifestée différemment, selon différents modes, à travers différents cerveaux. 

Pour que l’homme développe de l'autorité, il lui faut d'abord prendre conscience que cette dernière ne peut pas exister d'une façon réelle, c'est-à-dire permanente, tant qu'il n'a pas exorcisé de sa conscience intelligente, de sa conscience mentale, les fausses autorités que lui donnent à savoir ou à vivre un rationnel limitatif, un intuitif subjectif coloré et astralisé et une supraconscience qui n'est pas encore ajustée parfaitement aux deux autres principes planétaires de sa conscience mentale.

Pour que l’homme développe de l'autorité, il lui faut, au cours de son évolution, ajuster constamment le rapport de forces qui existe sous la manifestation, ou à l’intérieur de la manifestation, de ses trois cerveaux, afin d'en arriver un jour à pouvoir se servir d'un aspect ou d'un autre, à volonté, selon le besoin de sa cause. Si l’homme utilise l'aspect rationnel de son cerveau, il utilise cet aspect pour pouvoir bénéficier de la concordance entre cet aspect d'intelligence et le monde matériel, 

S'il utilise l’aspect intuitif de son cerveau, il l’utilise en fonction de certaines conditions subconscientes de son être ramenées à la conscience de son intelligence, et évaluées, d'une façon certaine, par cette intelligence intuitive, mais toujours sous le regard de la raison et aussi sous la pression créative d’une intelligence encore plus vaste qu'on appelle l’intelligence supramentale 

Et, dans un troisième volet, si l’homme utilise son intelligence supramentale, c’est-à-dire cette vibration qui est en dehors de la forme et qui utilise la forme symbolique de l'intuition ou la forme rationnelle de la raison pour donner à l’homme une plus vaste compréhension de la mécanicité créative de son mental, à ce moment-là il faut que l’homme commence lentement à réaliser que ces trois fonctions intelligentes de lui-même ne peuvent lui donner d'autorité dans sa vie que lorsqu'elles ont été amenées à une concordance totale, là où ni l'un, ni l'autre des principes, n'a sur les autres de suprématie.

Il est évident que selon l'évolution de l’homme, selon la chronologie de son évolution égoïque, une force prend le dessus sur les autres. Par exemple, l’homme à l'âge de 18, 19, 20 ans, lorsque l'ego commence à se former et à 21 ans lorsque l'ego finalement se forme, l’ego a tendance à prendre comme règle de mesure l'activité intelligente de la raison, et la raison a tendance à se donner de l'autorité. Ensuite, avec les années, avec l'âge, avec l'expérience, souvent l'intuition a tendance à prendre le dessus, et dans certains cas, dans le cas où l’homme va plus loin dans son évolution, vient le jour où peut-être la conscience supramentale, ou l’activité créative du troisième cerveau, prend le dessus sur les deux autres. 

Et dans un cas ou dans un autre, ce n'est pas bon parce qu’aucun cerveau par lui-même ne peut donner à l’homme de l'autorité. De l'autorité ne peut être créée que par la conversion de ces trois énergies, que par la stabilisation de ces trois forces dans l’homme, afin que lui, éventuellement, puisse bénéficier, d'une façon universelle, des trois principes en lui qui constituent la totalité évolutive de son potentiel créatif. 

Si nous donnons trop d'autorité factice à la raison, nous limitons notre vie. Si nous donnons trop d'autorité subjective et colorée à l’intuition, nous menaçons notre vie. Si nous donnons trop d'autorité à cette troisième force qui est la force de la conscience supramentale, à ce moment-là nous risquons de devenir possédés par cette force et de nous voir soustraire les facultés inférieures de la raison et de l'intuition, donc nous nous appauvrissons dans notre vie humaine. 

C’est pourquoi il est très important pour l’homme nouveau de réaliser que l’autorité dans sa vie ne peut être une autorité qui ne lui convient pas. Pour que l’homme puisse bénéficier de ce que nous appelons l'autorité ou la synthèse en lui des trois forces, il faut qu'il y ait, dans cette activité tri-unitaire, un mouvement qui naît du besoin d’équilibre dans l’homme. 

Si un Homme possède de l’autorité et qu'il n'est pas bien dans son autorité, c'est que cette autorité est véhiculée par une force contre les autres. Lorsque l’homme vit réellement l'autorité, c'est-à-dire lorsqu’il vit la rencontre entre l’infinité de la conscience supramentale et la particularité planétaire de la conscience rationnelle et intuitive, il n’y a plus en lui de combat, il n'y a plus en lui de lutte, il n'est plus un être humain qui est assujetti ou assujettisable à des conditions de vie planétaire,

Il est bien dans sa peau, il est parfaitement équilibré, il s'instruit de lui-même et il est capable d'instruire les autres, si besoin il y a de le faire, parce que cette autorité, cette nouvelle autorité, cette autorité réelle, n'est pas le produit de la surexcitation d'un centre contre les autres, elle est le produit de la distincte amélioration dans le comportement de tous ces centres qui composent la totalité occulte et non occulte de l’homme. 

Le principe de l'autorité que la conscience supramentale peut et veut expliquer à l'être humain est un principe nouveau sur la Terre. C'est un principe qui n'est pas fondamentalement polarisé, c'est un principe qui est réellement le produit d'une intégration de trois forces dont deux font partie de la conscience inférieure de l’homme et dont le troisième fait partie de la conscience supérieure de l’homme. Mais il n'y a rien dans l’homme, que ce soit une conscience supérieure ou une conscience inférieure, qui doit être négligé. Dans l’homme, les deux plans de sa réalité doivent être amenés à une harmonisation totale afin que l’homme puisse bénéficier d'une vibration que l'on appelle autorité.

L'autorité, c'est le point de vérité dans la vie de l’homme. Remarquez bien que nous disons le point de vérité, nous ne parlons pas de la vérité. La vérité, c'est l'autorité que donne à l’homme la raison ou l’intuition, tandis que le point de vérité est le produit de la rencontre, de la filiation, de l’unisson, de la synthèse des trois forces créatives ou mécaniques, telles la raison dans l’être humain, qui constituent les aspects nécessaires à la conversion de l’énergie en formule intuitive, supramentale ou raisonnable, ce qui donne à l’homme une forme d'intelligence qui puisse être parfaitement capable de travailler avec la matière comme elle peut travailler avec l'invisible. 

Mais si dans la vie de l’homme, un principe prend avantage de l'autre et se donne l'autorité de la vérité, automatiquement l’homme est en danger. Il est en danger parce qu’il se retarde dans la conversion de son énergie, il se retarde dans la fusion de la totalité de son être, il se retarde dans l'intégration de ces principes et il ne peut pas parfaitement utiliser la volonté, l'intelligence et l'amour parce que ces trois aspects ne sont pas parfaitement unifiés. 

Donc ce dont l’homme a besoin ce n'est pas de la vérité puisqu'elle fait partie de l'activité polarisée des plans inférieurs, des deux cerveaux inférieurs. Ce dont l’homme a besoin, c'est de connaître, de réaliser, vivre, de sentir le point de la vérité, c'est-à-dire cet état d'esprit qui permet à ces trois principes de se rencontrer dans une symbiose parfaite. Et lorsque l’homme vit la symbiose, autrement dit l’union parfaite entre trois différents principes ou trois différentes sortes d'intelligence, il bénéficie de l'apport que chacun peut apporter à l’autre, 

C'est à ce moment-là que nous parlons du point de vérité, parce que l’homme possède à la fois l'opinion de la raison, il possède à la fois l’investiture intuitive d'un cerveau qui ne fonctionne pas selon les règles de la conscience psycho-sociale, et il possède aussi, en plus et surtout, l'activité créative d’un troisième principe qui fait partie de l’homme invisible, qui fait partie du double de l’homme et qui constitue en fait la plus grande force créative en lui, parce qu’elle n'est pas conditionnée par l'émotion, telle que l’intuition, ni par le mental inférieur tel que la raison, 

Donc à ce moment-là, lorsque l’homme est prêt à connaître le point de vérité dans sa vie, il est capable de bénéficier, en tant qu'être humain, d'une totalité de conscience. Il possède alors un esprit réalisé, c’est-à-dire qu'il possède une conscience totalement vitale sur tous les plans, conscience qui est capable de donner et d'assurer à sa vie matérielle, comme à sa vie psychique, une détermination créative, une évolution créative, et une progression dans la vie, sur le plan matériel, comme sur les autres plans plus tard, parfaite, progression que nous appelons l'évolution de la conscience humaine, progression que nous pouvons appeler aussi évolution de la conscience humaine en dehors de l'expérience planétaire, donc l’immortalité. 

Mais pour que l’homme puisse réellement en arriver à mettre le doigt sur le point de vérité, il lui faut d'abord prendre conscience que chaque principe, en lui, a tendance au début de se servir des autres pour sa propre glorification. Autrement dit, si l’être humain est plutôt intuitif, il aura tendance à se servir de l'intuition pour enlever à sa raison de la valeur, s’il est purement rationnel, il aura tendance à se servir de la raison pour diminuer la valeur de l'intuition, et s’il possède de l’intuition très développée et une raison aussi très développée, il verra que la conscience supramentale ou le troisième principe, ou le cerveau éthérique, aura tendance à conditionner, à manipuler, à imposer sa loi sur les deux autres 

Et ceci est normal parce que, puisque l'évolution de la conscience supramentale fait partie de l'évolution de la nouvelle époque, il est normal que cette dernière force dans l’homme, cette dernière venue, si vous voulez, soit obligée de créer d'énormes remous à travers le mental rationnel et le mental intuitif afin de prendre sa place. 

La troisième force supra mentale dans l’homme veut prendre sa place, la force intuitive s’est établie depuis très longtemps, la force rationnelle a développé, s’est développée et a progressé jusqu'à la fin du XXème siècle, maintenant la troisième force veut prendre sa place, parce qu’elle fait partie de l’homme, elle fait partie naturelle de l’homme. Mais elle est nouvelle, et les deux forces inférieures, voyant sa nouveauté, percevant sa nouveauté, auront tendance au début, pour des raisons d'ordre émotif ou pour des raisons d'ordre mental, telles que l'orgueil, elles auront tendance à se laisser embobiner par cette troisième venue. Et c'est là que l’homme doit faire attention. 

Il n'y a dans l’homme aucun principe qui puisse ou qui doive être assujetti aux autres. Et ceci est très difficile à saisir, parce que nous avons tendance à véhiculer nos principes, ou nos plans, ou nos formes d'intelligence, avec passion, c'est-à-dire avec acharnement, avec une sorte de dédicacions. Et ceci est dangereux parce que, à la longue, nous serons obligés de reconnaître que la raison a sa place, l’intuition sa valeur et la conscience supérieure de la force créative cosmique dans l’homme, aussi sa situation dans la vie de l’homme. 

Mais l’Homme nouveau sera obligé de réaliser que le mouvement de ces trois principes, l'ajustement de ces trois principes, relève constamment de sa capacité de les intégrer. C'est toujours, et ça reviendra toujours, à l'être humain de décider lequel des principes doit être utilisé dans un certain moment de sa vie, et ça relève aussi de l’autorité de l’homme de voir que chaque principe a sa place, que chaque principe utilise sa fonction créative ou sa fonction mécanique, selon le besoin de la vie de l’homme. Sinon l’homme est perdant, il ne possède pas de point de vérité et il devient alors assujetti à la vérité de la conscience supramentale ou à la vérité de la conscience intuitive ou à la vérité de la conscience rationnelle, 

Et à ce moment-là, l’homme ne peut plus bénéficier du rapport des trois forces, il est devenu esclave de l'une ou de l'autre. Donc, le point de vérité est un état d'esprit à l'intérieur duquel existe un équilibre. Et cet état d'esprit fait partie du mouvement vibratoire des trois cerveaux, cet état d'esprit fait partie de la composante totale de la triangularité de l’homme et lui doit prendre, au centre de cette triangularité, sa place, et là où il se situe, dans le centre des trois pointes du triangle, que nous appelons le point de vérité, c'est-à-dire le point où l’homme se manifeste en personne, ou le point où l’homme manifeste sa personne, mais non pas de la personnalité. 

Donc dans le point de vérité il n'y a aucune personnalité possible, il n'y a que de la personne et jamais un homme qui a atteint ce point d'évolution pourra manifester de la personnalité, c'est-à-dire de la coloration supramentale, de la coloration intuitive ou de la coloration rationnelle. 

Dans ce point, dans ce centre du triangle, il n'y a qu’un équilibre parfait où l’homme, l'être humain dans sa personne, peut facilement utiliser ces trois principes, afin de se donner une vie parfaitement agréable. 

Par le passé, les hommes ont cherché la vérité, c'est-à-dire qu'ils ont utilisé soit l'intuition ou la raison pour se donner de la personnalité. Ceci fut l'expérience ancienne de l'humanité. Cette expérience a créé chez l’homme, dans l'humanité, énormément de souffrance. Elle a divisé les hommes et elle a empêché l’homme de vivre une vie en paix. 

Mais le temps n'était pas venu pour le dépassement du besoin de la vérité, le temps n'était pas venu pour la rupture de la polarité de l'intuition et de la raison, ce temps vient à la fin du XXème siècle alors que l’homme, en tant qu'individu, est prêt à pouvoir commencer à travailler avec une autre force en lui parce que, intuitivement, il est très développé, rationnellement aussi, très développé. Maintenant que l’homme a parfaitement développé les deux principes inférieurs, il est prêt à reconnaître le troisième et à finalement pouvoir s'installer au centre de son triangle, c'est-à-dire au centre de sa conscience.

Donc le point de vérité est le centre de la conscience de l’homme. Ce centre ne se situe pas à l'extérieur, ce centre ne se situe pas dans la forteresse de la science supramentale ou dans la forteresse de l'intuition ou dans la forteresse de la raison, ce centre se situe dans le point même de sa conscience qui relève de l'équilibre de ces trois forces. Ceci est très important parce qu’il permettra à l’homme de mesurer jusqu'à quel point une force empiète sur l’autre. 

Lorsque l’homme sentira qu'il est effectivement dans un centre de vérité où règne un équilibre total des trois forces, il ne sera plus affligé par l'une des trois, il n'aura plus besoin de s'afficher en tant qu’homme sur le plan de la personnalité, et il pourra manifester dans le monde sa personne afin que sa personne devienne, pour lui, le reflet unique et total de sa perception supramentale, de sa perception intuitive et de sa conversion de ces deux forces en raison, en structure, et en forme, servant à bien évaluer la vie matérielle, afin qu'il puisse se donner sur la terre une vie matérielle qui convient à des besoins de haute sensibilité, tels que ceux qui lui sont rendus par la pénétration de l'intuition et par la pénétration aussi de la conscience supramentale. 

Donc, à partir de ce moment-là, l’homme sera très bien sur la Terre. Il ne vivra pas en attente d'une autre vie, il pourra bénéficier de ce qui est à sa disposition. Il pourra aussi se régénérer constamment à la source extrêmement vaste de la conscience supramentale, à la source très, très limpide de l’intuition, et en fonction d'un ordre que seule une raison intelligente peut donner à un être qui a besoin de beaucoup d'ordre, afin de vivre sur une planète qui aujourd'hui représente beaucoup de désordre. 

Donc, le point de vérité étant un état d'esprit, il ne peut pas être vécu chez l’être humain comme une prise de conscience, il ne peut être vécu, chez l’être humain, qu’en tant qu’état d'esprit. Lorsqu'il y a prise de conscience, il y a manifestation d'une des forces intelligentes de l’homme, il y a manifestation d'un des cerveaux de l’homme. 

Mais lorsqu'il y a état d'esprit, lorsqu’il y a équilibre entre ces forces, l’homme ne sent plus le besoin de vivre ou de connaître un état de conscience, il est simplement bien dans un état d'esprit. Et l'état d'esprit de l’homme peut évoluer d'une façon extraordinaire parce que le mental rationnel, le mental intuitif, le mental supraconscient sont trois aspects de lui qui, naturellement, continuent à évoluer. Il n'y a pas de limite dans le rapport d'activité entre ces trois forces en lui qui se nourrissent mutuellement. Et l’homme possédant maintenant une conscience supramentale qui est infinie, peut graduellement donner à sa raison une plus vaste compréhension des lois de la matière, il peut donner à son intuitif une plus profonde compréhension des lois du mensonge, et il peut bénéficier, lui, en tant qu’être supramental, d'une conscience ou d'un état de conscience qui remplit parfaitement sa vie, autant sur un plan que sur un autre. 

Mais pour ce, il faut que l’homme rééquilibre ses forces, il faut qu'il découvre le point de vérité, donc il faut qu'il se crée éventuellement en lui une personne, c'est-à-dire la manifestation d'une êtreté ou d’un êtreté qui convient parfaitement à la manifestation de ces trois forces en lui qui constituent l’un ou l'autre de ses cerveaux. 

L'homme n'est pas habitué à la conscience d'un cerveau éthérique parce que cette conscience est très abstraite, elle est très subtile, elle fait partie d'une nouvelle étape dans l'évolution de l’homme, mais elle est tout de même une conscience réelle. Et ce troisième cerveau fait partie de l'actualisation de l’homme moderne sur la Terre, actualisation qui convient à la nouvelle évolution et qui prépare l’homme à de grandes choses, à une grande vie et à une grande expérience de vie. 

Mais comme le troisième cerveau n'est pas comme les deux autres, comme il n'est pas matériel, il faut que l’homme apprenne à le découvrir, qu'il apprenne à le réaliser, qu'il se rende compte de son activité. Et l’homme se rendra compte de son activité au fur et à mesure qu'il verra que l'activité de la raison et de l'intuition deviennent de plus en plus subordonnées à une autre ou à une troisième activité en lui. 

Et c’est là que l’homme verra qu'effectivement, il y a en lui un troisième cerveau, qu’il y a en lui un autre centre d’énergie extrêmement puissant qui risque d'enlever aux deux autres, qui sont nécessaires, qui ont toujours été nécessaires, leur valeur fonctionnelle, leur valeur créative et leur valeur dite planétaire. Comme toute chose a besoin d'être appuyée sur quelque chose, ou que tout être doit être appuyé sur quelque chose afin de sentir la solidité, le point de vérité est pour l’homme ce point d’appui. Le point de vérité représente pour l'être humain un point d'appui absolu qui n'est pas le produit d'une attitude, donc qui n'a rien à voir avec la vérité, 

Si l’homme s’appuie sur la vérité, il s’appuie sur la suractivité d'une des trois forces qui constituent son intelligence, donc il y a de la vérité rationnelle, il y a de la vérité intuitive et de la vérité supramentale. Mais si l’homme ne s'appuie pas sur la polarisation de la vérité, si l’homme ne s'appuie que sur un point de vérité qui ne peut être que l'équilibre entre le supra mental, l’intuition et le relationnel, à ce moment-là l’homme est libre de l'activité impermanente de la vérité et il vit une permanence dans la solidité de sa conscience, permanence qui est la qualité même du point de vérité où se rencontrent les trois forces en lui qui constituent différents niveaux, différentes sortes d'intelligence. 

Ceci est extrêmement important et constitue le premier pas de l’homme nouveau vers la conscientisation de son être, c'est-à-dire vers la valorisation des trois aspects de son intelligence qui forment sa conscience, et qui l’amèneront éventuellement à aller plus loin dans la symbiose de son énergie créative, de son énergie cérébrale, de l’énergie de sa conscience. 

Pour que l’homme bénéficie du point de vérité, qui est la qualité même de son état d'esprit, il lui faut ne jamais donner à une force en lui ou en l'autre plus d’espace qu’il ne convient. Donc, il relève de l’homme, de par sa sensibilité, de savoir si une force en lui prend trop d'espace, si une force en lui est responsable d'un déséquilibre dans les deux autres. 

Et si l’homme est suffisamment équilibré, c'est-à-dire suffisamment perfectionné dans son intelligence, il pourra voir l'activité ou la suractivité d'une des trois forces et naturellement, plus l’homme se conscientise, plus ce sera la nouvelle force, la force supramentale en lui, qui aura tendance à prendre plus de place. Plus l’homme se conscientise, plus il verra que cette troisième force a tendance naturelle à déplacer la deuxième, et même à neutraliser la première. 

C'est justement ce phénomène qui crée chez l’homme le phénomène de la possession, c'est-à-dire le phénomène de l’intransigeance de la troisième vis-à-vis des deux autres. Et c'est ce qui amène l’homme à vivre une initiation sévère, initiation qui l’instruit avec le temps dans les lois de l'équilibre, dans la nature de cet équilibre et dans le besoin final de se créer, au centre de la triangularité active de ses forces, un point solide, qui est le point de vérité, qui est le centre même de sa conscience. 

Donc, ce que nous appelons l’Homme nouveau sera le produit de la définition chez l'être humain du point de vérité. Lorsque le point de vérité apparaîtra dans l’homme, nous pourrons dire qu’il y a sur la Terre un Homme nouveau, c'est-à-dire un Homme qui n'est plus le résultat de la suractivité d’une force intelligente en lui, mais qui est le résultat de l'équilibre de toutes les forces en lui. 

Et plus l’Homme nouveau évoluera, plus le point de vérité deviendra solide, c'est-à-dire plus ce point de vérité sera la manifestation d'un équilibre intégral entre les trois forces intelligentes en lui. Et c'est à partir de ce moment-là, éventuellement, que nous verrons se manifester, chez l’être humain, des forces créatives d'ordre supranormales, c'est-à-dire que, ayant atteint un niveau de parfait équilibre dans le supramental, l’intuitif et le rationnel, l’homme pourra commencer à bénéficier d'une vibration résonante qui amplifiera tout son être, qui donnera à son être des facultés qui aujourd'hui lui sont occultes, lui sont voilées et qui ne peuvent être manifestes. 

Pour que le point de vérité s'établisse chez l’être humain, il lui faut prendre conscience de la vulnérabilité à l'activité solitaire des trois forces intelligentes en lui, et c'est à partir de ce moment-là que l’homme sera réellement nouveau, que l’homme vivra sur la Terre d'une façon dite consciente, autrement dit d'une façon parfaitement équilibrée. 

L'Homme nouveau ne veut pas dire l’homme sensible, l’homme supramental, l’homme qui possède déjà accès à quelque chose de neuf. L'Homme nouveau veut dire l’homme qui possède un point de vérité qui n'est plus assujetti au débalancement ou à l’imposition d'une force intelligente en lui contre les autres,

L'Homme nouveau est un être qui vit d’un état d'esprit totalement équilibré, donc cet Homme nouveau, naturellement, est un être en évolution. C'est un être qui ne s'arrête plus d'évoluer, c'est un être qui ne s’arrête plus de bénéficier de sa conscience universelle, autrement dit de sa conscience parfaitement équilibrée, c'est un être, donc, qui engendre en lui-même de plus en plus de hautes vibrations. 

De sorte qu’éventuellement, naturellement, ces vibrations dépasseront les limites de sa conscience d'aujourd'hui pour en arriver à manifester, sur la Terre, une conscience nouvelle, une conscience autre, une conscience dite supérieure, c’est-à-dire une conscience qui aura la capacité d'intervenir directement sur les plans de la matière ou de la vie, alors qu'auparavant ceci était impossible parce que l’homme ne possédait pas, ou n'avait pas accès, à trois aspects de lui-même, mais il n'avait accès qu'à deux aspects de lui-même. 

Pour que l’homme puisse travailler sur le plan matériel ou sur des plans parallèles avec des forces qui exigent un équilibre total dans sa constitution psychique et psychologique, il lui faut avoir atteint un point où il est dans le centre de lui-même. Et ce point, c’est le point de vérité. Mais tant que l’homme s’allie à la vérité, naturellement il partage sa réalité, il diminue son identité, il ne peut pas former sa personne. Et à partir de ce moment-là, il est obligé d'être assujetti à la puissance d'une force en lui contre les autres. 

Donc nous avons besoin de ce concept du point de vérité afin de pouvoir éventuellement créer en nous-mêmes ce point de vérité. Car le concept nous aide à prendre conscience de la suractivité des autres, il nous permet éventuellement de les équilibrer et de les balancer. Et lorsque nous avons parfaitement balancé nos forces intelligentes ou nos cerveaux, nous sommes alors très conscients de l'existence de ce point de vérité qui représente la finalisation des activités de ces trois centres, finalisation dans un cadre parfaitement harmonisé et qui crée automatiquement un nouvel équilibre chez l’homme. Et c’est ce nouvel équilibre chez l’homme qui est la conscience de l’homme nouveau. 

Donc l’Homme nouveau ne découvrira pas ce centre à partir de la polarisation de ses forces intelligentes, il découvrira ce centre à partir de l'harmonisation de ses forces intelligentes. De sorte que le point de vérité deviendra, pour l’être humain, un point de conscience universelle, c'est-à-dire un point de conscience qui ne pourra pas être polarisé, qui sera parfaitement ajusté à la conscience de l’homme, selon son niveau d'évolution, mais par contre, parfaitement ajusté à la conscience des autres hommes aussi, parce que l'équilibre qu'il aura créé sera un équilibre énergétique au lieu d’être un équilibre qui est le produit d’une torsion entre la raison ou l’intuition ou la conscience supra mentale. 

De sorte que ce point de vérité, devenant le centre même de la conscience de l’homme, devenant l'équilibre même de son état d'esprit, pourra lui permettre de réconcilier tout dans la vie avec lui-même. L'homme sera capable de réconcilier la vie avec lui-même ou il sera capable de se réconcilier à la vie, parce qu’à partir du plan du rationnel, à partir du plan de l’intuitif, et aidé dans la symbiose avec l'activité de la conscience supramentale, l’homme pourra avoir accès à différents points de vue, lui permettant ainsi de pouvoir bien comprendre la vie et ne pas s’assujettir dans sa compréhension à une simple observation provenant de l'activité solitaire ou unique d’une de ces forces intelligentes en lui. 

Donc l’homme se servira de ses trois cerveaux et alors il pourra constater que tout ce qui se passe dans le monde, tout ce qui se passe sur la planète, tout ce qui se passe dans sa vie, ce qui se passe dans la vie des hommes, est le produit d'un déséquilibre quelconque. Et comme l’homme sera dans un état d'équilibre, il ne pourra plus être déséquilibré par le déséquilibre extérieur. Et c’est pourquoi on pourra dire que l’homme se réconcilie avec la vie, parce qu’il verra la vie d'un point de vérité qui constitue l’équilibre total de tous ses centres, de toutes les forces d'intelligence en lui, au lieu d'observer la vie à partir d'une fonction limitative, qu'elle soit du supramental, de l'intuitif ou du rationnel. 

Une fois que l’homme se sera réconcilié avec la vie et qu'il aura établi un centre de vérité ou un point de vérité, il sera alors facile, pour ce dernier, de se construire une vie à l'intérieur de la vie planétaire, au fur et à mesure qu'il se conscientisera, que ses centres d'énergie deviendront plus puissants, il bénéficiera d'une plus grande capacité créative, d’une plus grande capacité vibratoire, son champ d'énergie magnétique deviendra plus puissant et éventuellement il aura accès à des plans d'expérience qui ne sont pas aujourd'hui possibles ou qui ne font pas partie aujourd'hui, en général, de la conscience humaine, 

L'homme s'étant réconcilié parfaitement avec la vie, parce qu'il aura parfaitement compris la vie à partir des trois aspects explicatifs de la vie, l’un étant supramental, l’autre intuitif et l’autre rationnel, ce dernier ne souffrira plus de la vie, il sera bien dans la vie, quelle que soit la nature de la vie sur la Terre. 

Donc l’homme ne souffrira plus de l'esprit de la Terre, il sera libre dans son esprit parce qu'il aura recomposé, pour lui-même, un nouveau visage, visage qui sera le visage de sa vie à lui, de sa vie réelle à lui et c’est en fonction de cette conscience, de cet état d'esprit que l’homme sera capable d'envisager l'avenir, le futur, quelle que soit sa nature sur le plan de l'expérience sociale. 

 

 

 

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