1 juin 2023

C. 99B QUESTIONS / RÉPONSES NO 2

  

Donc pour finaliser sur le sujet des moutons noirs, il faut comprendre que ces êtres sont des êtres qui sont fortement astralisé, mais qui demeurent des êtres possédant un esprit qui doit un jour être amené à percer, transpercer la couche astrale de la conscience planétaire. Et si les parents sont conscients et connaissent, et comprennent les lois de l'astral, comme les parents évolués doivent ou le comprendront, ils verront que le mouton noir peut briller, doit briller et probablement brillera plus que les enfants qui ne sont pas aussi noircis par l'impression que les parents ou la société ont d’eux, lorsqu'ils leur auront donné les moyens nécessaires pour transformer leur propre caractère, dans la mesure où les parents sont capables de voir et d’appliquer les lois de l'instruction concernant l'éducation de l’homme nouveau. 

Il est évident qu’un enfant qui est surnommé le mouton noir dans une famille possède des qualités astrales puissantes, mais un parent conscient, un grand éducateur, ne peut pas être cerné, limité par ces forces astrales d’un enfant. Mais si le parent ne le voit pas, si le parent est trop ignorant des lois de l’astral, si le parent est trop ignorant des lois de l'énergie dans l’homme, il est évident que ces forces dans l'enfant deviendront de plus en plus grandes et viendra le jour où les parents ne pourront plus le contrôler. 

Donc effectivement l’enfant sera noir, sera mouton noir et sur le plan social ou individuel, deviendra plutôt un problème que d'autres choses. Mais tout se renverse parce que là où il y a l'esprit, il y a clarté, il y a lumière. Mais la lumière, l'esprit, doit venir d'abord des parents. Ce sont eux qui sont responsables ou qui ont la capacité, si vous voulez, de prendre un enfant qui naît avec de fortes tendances astrales pour l’amener à un juste milieu afin de pouvoir équilibrer son énergie, comme ils le font d’une façon plus facile avec d'autres enfants qui ne sont pas autant astralisé. 

Mais il ne faut pas faire l’erreur ancienne que les moutons noirs sont effectivement le produit naturel de l'évolution de la nature et que c’est systématique de reconnaître un tel enfant et de ne pas s’en occuper, dans ce sens de ne pas lui voir de brillance ou de valeur ou de potentiel dans l'avenir. Ceci est une grave illusion. 

Si des enfants viennent au monde dans une famille et qu’ils sont plus difficiles que d'autres, c'est parce que les parents ont une expérience à vivre. Mais si les parents sont conscients, ils n’auront pas simplement une expérience à vivre et à supporter face à un mouton noir, ils ont la chance de finalement pouvoir mesurer d’une façon précise, jusqu'à quel point ils sont capables de transmuter l'astral d’un enfant qui vient au monde, qui grandit, un astral qui est beaucoup plus difficile que celui d’un autre, parce que les sympathies vibratoires sont moindres. 

Les parents conscients ne peuvent pas être arrêtés par la manifestation astrale quelconque de leurs enfants. Ils doivent être capables d’amener tous ces enfants astralisé à la conquête de leur astralité et à la perception finale de leur intelligence, de leur esprit. Mais ceci n'est possible que dans la mesure où les parents eux-mêmes sont conscients des lois occultes de la vie, des lois occultes de l'âme, des lois de l'esprit. 

Si les parents ont une certaine crainte, une certaine incapacité face à ces enfants, ces moutons noirs, ce n'est pas la faute des enfants, c'est la faute des parents. Car un parent qui a de l'esprit a de la force. Et l’âme, l'astral, ne peut rien contre la force de l'esprit, donc l’esprit peut toujours dompter l'astral de l’enfant. Donc l'esprit peut toujours dompter un mouton noir et l'amener avec le temps à être et à devenir un mouton brillant qui, probablement, brillera plus que les autres. Parce que déjà, il aura appris à reconnaître sa force, mais dans un même temps il aura appris à la contrôler au lieu de se faire contrôler par elle. 

Donc les parents qui ont un soi-disant mouton noir dans la famille, dans le fond, ils possèdent peut-être un joyau, un bijou dont ils doivent enlever la poussière, qu'ils doivent déterrer de la terre de l'astral afin de le rendre libre, pour qu'il puisse briller au soleil de son propre esprit. Voilà pour le mouton noir. 

On me demande de parler sur l’ambition versus l’incapacité. L’ambition est un mot, un concept, qui fait partie du besoin de l'ego de se donner ou de se créer dans la vie un statut quelconque face à la société. Le terme en lui-même, ce qu'il crée dans l’homme sur le plan émotionnel et mental n'est pas négatif, mais il peut être plein d'embûches, et le terme de l'incapacité, c'est la même chose. 

Le terme de l’incapacité que vivent certains hommes à se donner dans la vie ce dont ils ont besoin et dont ils sont incapables en apparence pour le temps présent, représente aussi certaines embûches. Parce que quel que soit le concept que vous utilisiez pour définir vos capacités ou votre absence de capacité, ces concepts font toujours partie de l'aliénation de l’ego face à sa réalité ou de l’impression de l’ego face à son pouvoir planétaire. 

Dans le cas de l’ambition, l’ego peut très bien développer une capacité, une force, afin de se donner une vie qui convient à son niveau égoïque de perception. Mais ce n'est pas assuré pour lui que l'ambition soit et demeure la mesure de sa dynamique tout au cours de sa vie, surtout s'il devient conscient. Dans un même sens, l’incapacité que peut sentir un ego en voie d'évolution n'est pas nécessairement une mesure de son absence de pouvoir pendant toute une vie, c'est simplement une situation temporaire qui est bloquée par des états internes d'énergie qu'il n'a pas réussis encore à dépasser. 

De la même façon que l'ambition est le mouvement de cette même énergie, mais dans un rythme ou à un rythme qui, au cours des années, pourrait très bien faire de ce même ego ambitieux, un être malade. Dans le cas de l'ambition ou de l’incapacité, l’homme doit quelque part réagir, c'est-à-dire agir à partir de l'intérieur. Si l’homme ambitieux en arrive un jour à prendre conscience de son ambition et qu'il commence à prendre une mesure de ce que l'ambition lui a donné ou lui a enlevé, il verra très bien que, probablement, de grandes valeurs de la vie lui ont été enlevées à cause de l'ambition : la santé peut-être, la perte de sa famille peut-être, parce qu'il a été marié au travail, ainsi de suite. 

Et dans le cas du type qui est incapacité, lui aussi verra à un certain moment qu'il subit une certaine illusion qui lui est imposée, dans ce sens que ses centres ne sont pas suffisamment ouverts pour la canalisation de son énergie, parce qu’il s'est prédisposé psychologiquement à un certain mouvement ou à une certaine direction de vie qui n'est pas celui ou celle qu’il doit entreprendre. 

Donc dans le cas de l’ambition ou de l'incapacité, l’homme nouveau sera obligé quelque part de réaliser qu'il doit vivre une certaine épuration. L’homme ambitieux devra être épuré de son ambition pour pouvoir finalement en arriver à vivre une vie à un rythme qui convient à sa réalité, à son esprit, à l'équilibre de ses centres, de ses principes. Et l’homme qui sent aujourd’hui une incapacité deviendra de plus en plus, demain, capable, parce que justement il aura vécu l'épuration psychologique visant à lui donner l’impression d’être un incapable, alors que la retenue de l'énergie ne fera partie que de sa transmutation éventuelle l’amenant finalement à prendre contrôle de cette énergie. 

Donc dans le cas de l'ambition ou de l'incapacité à partir du plan égoïque, sans la conscience créative qui doit surplomber ces deux aspects de la conscience planétaire, l’homme doit voir clair, si l’homme ne voit pas clair dans son ambition, il va se tuer, il va se faire mourir au travail. 

Si l’homme ne voit pas clair dans son incapacité, il va se sentir absolument en-dessous de la ligne de démarcation de l’être humain en général et de l'humanité en général. Donc il vivra une dépression, il se sentira incompétent, il se sentira inférieur et ainsi de suite. Mais tout ceci est illusion à partir du moment où l’homme est capable de comprendre et de saisir les lois de l'esprit au-dessus des lois de l’ego. C’est ça que l’homme a de la difficulté à reconnaître : la différence entre les lois de l'esprit et les lois de l’ego. 

À partir du moment où l’homme est conscient, et remarquez bien que je parle à l’homme conscient, à l’homme en évolution, à l’homme qui est plus ou moins rapproché d'une forme d’instruction, je dis que l’homme doit apprendre à reconnaître les aspects psychologiques de son moi qui le rendent ambitieux ou les aspects psychologiques de son moi qui lui donnent l'impression de l'incapacité. 

À partir du moment où l’homme est capable de reconnaître ceci, il se crée en lui une ouverture, il y a en lui une transformation, il y a en lui un changement de perception, et éventuellement l'ambition devient moins ambitieuse, plus raisonnable, plus intelligente. Donc l’homme en arrive éventuellement à vivre une vie qui a plus d'allure, au lieu de vivre une vie pour le bien-être d'une corporation. Et dans un même temps, l’homme qui se sent incapacité, verra graduellement grandir en lui des forces qui, par elles-mêmes, lui donneront une orientation dans la mesure où il aura la capacité de se débarrasser psychologiquement de l’impression qu'il a d’être incapacité. 

Donc dans les deux cas, l’homme conscient raffinera l'ambition, éliminera l’impression d'incapacité. Il pourra éventuellement se produire dans la vie d'une façon qui convient à son intelligence créative, à sa conscience, à l'harmonie de ses plans, au lieu de vivre une ambition qui ne représente que le mouvement stupide distrayant ou l'incapacité qui représente aussi l'impression stupide de l’homme qui n'est pas capable encore de se réaliser et qui se croit incapable de le faire. 

Dans les deux cas, l’homme a besoin d'esprit parce que l'esprit, l'intelligence, est une qualité universelle de la conscience de l’homme et elle englobe et peut raffiner toute polarité. Mais là, vous direz: mais oui, mais l'esprit, on ne peut pas acheter de l'esprit chez Eaton, on ne peut pas avoir de l'esprit comme on veut.  Ce n'est pas l'esprit qui est le problème de l’homme, ce n’est pas la quantité d'esprit qui est le problème de l’homme, c'est l’homme lui-même face à son conditionnement.

 L’homme ambitieux a été conditionné par la société, il a été conditionné par son père qui lui a dit : Écoute bonhomme, il faut que tu travailles dans la vie sinon tu vas faire de la merde. Il a été conditionné aussi par le système qui lui a donné l'impression d’être incapacité parce qu’à tel âge, il a lâché l'école. Ayant lâché l'école, il n’a plus les outils pour aller plus loin, pour se rendre à l'évidence d'une capacité quelconque. Donc dans les deux cas, l’homme ambitieux ou l’homme incapable est un Homme qui a été conditionné par le social, l’un dans un sens positif et l'autre dans un sens négatif. 

Mais l'esprit, lui, qu'est-ce que vous faites de lui, l'esprit ? 

L'esprit c'est la force dans l’homme qui lui fait réaliser, qui lui fait savoir que son incapacité, elle est temporaire. L’esprit, c'est la force dans l’homme qui lui fait réaliser que son ambition est téméraire. Donc l'esprit est une dimension de l'intelligence humaine avec laquelle l’ego doit travailler, si l’ego travaille avec cette dimension, cet aspect de son interne, il en arrivera à corriger les aberrations de son ambition, comme il en arrivera à éliminer les impressions de son incapacité. 

Mais il faut qu'il soit, l’Homme nouveau, l’homme conscient, capable de vivre, de supporter le temps de son esprit. Et le temps de l'esprit, ce n'est pas le temps de l’homme évidemment, parce que l’homme n'est pas prêt à vivre et à canaliser cette énergie puissante qui fait partie de lui, cette intelligence qui fait partie de lui. 

Donc si l’homme n'est pas capable de s’allier avec son propre esprit, il est obligé de continuer à s'allier à l’ambition et devenir malade ou de s’allier à l'incapacité et de se développer toutes sortes de complexes d'infériorité. Mais si l’homme, quelque part en lui-même, est capable de toucher du doigt à une partie de lui-même qui est réelle, à une partie de lui-même qui est réelle, qui ne peut pas être éliminée de sa conscience, à ce moment-là, il pourra dépasser le caractère purement psychologique de l'ambition et de l'incapacité. 

Il saura qu'il n'est pas incapacité, il saura qu'il est simplement retenu dans son énergie pour une période temporaire. Le sachant, naturellement, il vibrera et la vibration l’amènera éventuellement à un éclatement, ainsi de suite. De même que dans l'ambition, il réalisera que hop, il va un peu trop vite, ah ! que sa maladie commence à être dangereusement affectée. Donc il commencera à voir, à se créer des plans pour ralentir, pour s'affranchir de son esclavage, parce que l’homme ambitieux c’est un esclave, alors que l’homme qui est incapacité est un pauvre, mais être esclave ou pauvre, c'est la même chose. 

L’esclave n'a pas de maître réel et le pauvre n'a pas de lumière en abondance. Si l'esclave avait de l'ambition, avait un maître réel, c’est lui qui serait le maître de sa dynamique, dans le mouvement, dans le travail, donc il pourrait vivre une vie intelligente. Mais non ! Son maître, c'est la société, c'est la compagnie, c'est le patron. 

Dans l'autre cas, l'incapacité représente l’homme qui est pauvre d'esprit, non pas dans le sens qu’il n'est pas intelligent, mais qu'il est pauvre d'énergie de l'esprit parce que l'esprit ne peut pas passer maintenant, pourquoi ? Parce que peut-être il a des craintes, parce que peut-être il n'a pas encore osé, parce que peut-être, il n'a pas encore appris à dépasser des limites illusoires de l’ego, parce que peut-être il s'est créé des projets plus grands que lui pour le moment. 

Donc que vous parliez d'ambition qui semble être positive ou d’incapacité qui semble être négative, vous parlez toujours de la polarité de l’homme, vous parlez toujours de l’ego qui n'est pas encore capable de vivre d'une façon intégrale de son énergie créative où l'ambition cesse d’être ce qu'elle est, pour ne devenir qu'une force dynamique, créative, dans le social ; et où l’incapacité cesse d’être ce qu'elle est, et devenir graduellement une capacité dont le rythme convient parfaitement au mouvement de son intelligence, de son énergie, en relation avec l'équilibre de ses plans. 

Pendant l'involution, nous avons été poussés dans le dos ou retenus par les fesses, nous avons été poussés dans le dos par la société ou retenus par les fesses de l'incompétence, c'est-à-dire retenus par des conditions qui nous dépassaient. Mais ceci est une illusion. L’homme est esprit, l’homme est esprit, autrement dit l’homme est force, mais sa force doit être parfaitement équilibrée afin qu'elle ne devienne pas manifestée, à cause de l’astralité, comme de l'ambition, et qu'elle ne soit pas encore la cause de l’astralité, retenue dans une forme d’incapacité, donc tout revient à l’homme. 

Nous sommes à ce stage, encore très loin de comprendre ce que veut dire, esprit, intelligence. Nous comprenons les mots, nous comprenons le concept, mais nous sommes encore très loin de les saisir dans leur réalité, ces concepts, ces mots, parce que nous n'avons pas encore réalisé que l’homme est esprit et que la destinée de l’homme, elle est dans ses mains, et que l’homme a le pouvoir, quand il a la vibration, de faire ce qu'il doit faire pour donner à son bien-être une permanence. 

Nous avons tendance à diviser l’homme en mortalité et en esprit, à faire de l’homme un être qui est sur un plan et de l’homme un être qui est sur un autre plan. Ce n'est pas sans réalité ceci. Mais le point est que dans la réalité de ceci, existe une synthèse, c'est-à-dire que l’homme, sur le plan matériel, à partir du moment où il devient énergisé par son esprit, par son double, est en voie de mouvement dans une direction créative. 

Si cet homme, énergisé par son double, astralise son énergie, il fera de l'ambition. Si cet homme astralisé par son double, c'est-à-dire énergisé par son double, est astralisé dans son énergie, il fera de l’incapacité. Dans les deux cas, l’homme est toujours responsable de sa destinée. Alors, c’est à l’homme de prendre conscience de la nature de son ambition et de la nature de son incapacité, en éliminant de ces deux concepts, les aspects psychologiques qui colorent la vibration et donnent à l'ambition une dynamique matérielle, psychologique, ou à l’incapacité qui donne l'absence de dynamique matérielle et psychologique. 

Autrement dit l’ambition est dans un temps plus accéléré, l’incapacité est dans un temps plus décéléré. Mais les deux aspects de cette conscience humaine planétaire doivent être amenés dans un temps parfait. Et c’est le temps de l'esprit. Et c’est dans ce temps que l’incapacité disparaît pour devenir capacité, et que l'ambition cesse d’être purement mécanisée pour devenir le fruit du mouvement ou du travail de l'esprit à travers l'ego dans le monde.

À partir de ce moment-là, l’homme est bien, non pas parce qu’il est ambitieux, mais parce qu'il travaille avec plaisir et l’homme incapacité aussi est bien, non pas parce que finalement il commence à travailler, mais parce que finalement il commence à reconnaître qu’il a toujours pu travailler, mais qu’il était maintenu en arrêt pendant un certain temps, parce que ça faisait partie de sa construction psychique. 

Autrement dit lorsque l’homme aura la capacité de se développer une sorte de conscience, qui peut prendre conscience de l'ambition ou de l’incapacité. À partir d’un point supérieur à ces deux notions, il commencera à épurer le concept de l'ambition et à épurer le concept de l'incapacité, pour en arriver finalement dans son temps, son temps réel, à renverser l'équilibre de son énergie, à se créer une nouvelle forme de gestion de son énergie, pour pouvoir finalement bénéficier de son intelligence de façon harmonieuse et permanente et créative, dans un domaine ou dans un autre. 

On me demande d'expliquer la timidité, ne représente-t-elle pas chez l'être humain, une incapacité psychique ? Ne représente-t-elle pas chez l'être humain une incapacité psychique?  

Effectivement la timidité est une qualité du mental qui n'a pas encore réussi à se manifester totalement, à cause de l'émotion. De la timidité, c’est de l’émotion dans le mental, quelle que soit cette émotion. Donc pour que la timidité disparaisse de la conscience humaine, il faut que le mental soit épuré, il faut que le mental fasse face au cours de son évolution à des expériences, où cette timidité, cette émotion dans le mental, est mise de côté de façon de plus en plus radicale. La timidité est un peu comme de la vermine qui ronge le mental de l’homme, c'est une inconsistance parfaite avec son intelligence, sa volonté, son amour. 

Là où il y a timidité, il ne peut pas y avoir chez l’homme, de manifestation de ses principes cosmiques, parce que ses principes : intelligence, volonté et amour, sont des principes en puissance, alors que la timidité enlève à ses principes de la puissance. Donc l’homme qui connaît la timidité doit s'habituer graduellement à reconnaître son action, son activité dans la vie de tous les jours et graduellement la dépasser, faire en sorte qu'il la dépasse, sans s'inquiéter psychologiquement des conséquences. 

Car il y aura toujours dans le mental de l’homme, une certaine forme astrale qui voudra retenir l'expression puissante de son mental supérieur ; laissant encore l’homme dans l'expérience de la timidité qui deviendra pour lui, au fur et à mesure où il avance, une plus grande souffrance, parce qu’il ne pourra pas sentir, mettre le doigt sur sa puissance. 

La timidité, c'est de l'anti-puissance, mentale, volontaire, amoureuse. Ceci ne veut pas dire que l’homme conscient qui est sans timidité ne possède pas un sens de la délicatesse. Ceci ne veut pas dire que l’homme conscient qui est sans timidité, ne possède pas une sensibilité extraordinaire. Mais ça veut dire que l’homme conscient ne peut pas être assujetti à elle, à cette timidité, parce qu’elle renferme en elle-même le poison qui paralyse ses principes supérieurs, qui crée dans son atmosphère mentale des courants d'énergie qu’il ne parvient pas à éliminer et qui avec le temps, l’asphyxient sur tous les plans de sa conscience. 

La timidité est certes, une des vermines de la conscience humaine la plus apte à créer dans l’homme l’impression de l'incapacité ; il y a une relation entre l’incapacité et la timidité. L’incapacité est la fille de la timidité. Et lorsque l’homme vit de timidité, il souffre parce qu’il se sent incapacité, parce qu'il ne peut pas se sentir à la mesure de lui-même. Donc l’homme doit affronter la vie : la meilleure façon d'éliminer la timidité, c'est d'affronter la vie sans émotion, d'affronter la vie sans cette perpétuelle impression en lui-même qui le mange, qui le diminue, qui lui barre les jambes, qui le paralyse. 

Si l’homme en arrive à réaliser ceci et qu’il souffre de timidité, viendra le jour où prenant conscience de cette vermine en lui, il la déchirera et nous verrons ensuite un homme différent, non pas nécessairement tout de suite un Homme nouveau, mais nous verrons un homme différent, un homme qui finalement aura pris conscience de quelque chose qui lui avait nui pendant des années. Nous verrons un homme ensuite, pouvant graduellement remonter les marches, faire l'ascension vers lui-même, faire l'ascension vers ses principes et finalement goûter de sa réalité puissante. Vous direz que l’homme peut être timide, parce qu’au cours de son éducation, dans son passé, ainsi de suite, il y a eu toutes sortes de causes. Que la timidité soit incrustée astralement dans la conscience de l’homme, oui. Que la timidité soit le produit de l'annexion en lui de certaines impressions au cours de sa jeunesse, au cours de sa vie, oui. 

Mais que la timidité ne soit pas déracinable de la conscience humaine, ceci est absolument irréel, ceci est absolument irréel. Et un homme qui souffre de timidité, un être qui souffre de timidité, doit concentrer toute sa conscience, toute son énergie à éliminer cette vermine afin de pouvoir finalement respirer, prendre de l'oxygène de la vie mentale, se nourrir de cet oxygène et de finalement bénéficier d'un début de conscience, de pouvoir personnel, sur la vie, sur sa situation de vie. 

Il n'y a aucune excuse pour la timidité autre que celle que nous lui donnons. Il n'y a aucune excuse pour la timidité, que celle que nous appuyons. Donc l'élimination de la timidité dans la vie de l’homme est une situation qui fait partie de sa lutte avec lui-même, de la lutte avec les aspects inférieurs de lui-même, aspects qu'il reconnaît philosophiquement, ésotériquement, occultement, mais qu'il doit reconnaître à un autre niveau, c'est-à-dire dans l'action de la volonté, dans l'action de l’intelligence, dans l'action de l'amour. 

L’homme doit éliminer la timidité à partir de la puissance de ces principes et non pas simplement en relation avec certaines perceptions psychologiques ou à l'aide de certaines analyses psychologiques. Mais comment amener l’homme qui est timide à ne plus l'être, il n'y a pas de méthode, il n'y a pas de secret, il y a simplement la science de la timidité bien expliquée qu'il peut saisir, comprendre d'abord sur le plan mental, pour enfin l'exécuter sur le plan de la vie. 

Donc l'élimination de la timidité est dans la main ou dans les mains de celui qui en souffre, et ce n'est que lui qui peut la déchirer, cette vermine, l'éliminer de sa vie, pour se rendre finalement autonome dans l'émotion. La timidité, c'est un manque d'autonomie dans l'émotivité, donc c'est une capacité astrale chez l’homme qui rend son mental esclave de l'émotion, donc qui crée dans l’ego une forme psychologique d'incapacité, qui devient si elle est poussée trop loin, non pas simplement une incapacité mais aussi un complexe. 

Et lorsque la timidité est devenue un complexe, vous êtes arrivé à un point où elle est maladive. Et lorsqu'elle est maladive, elle est beaucoup plus difficile à déraciner parce que déjà, elle s’est imprimée, non pas simplement dans l'émotion de l’homme, non pas simplement dans le mental de l’homme, mais elle a déjà commencé à prendre place dans son corps vital. 

C’est pourquoi souvent des gens qui sont timides, profondément timides, vivent sur le plan du corps vital, certaines animosités dont ils ne prennent pas conscience, mais qui font partie de la désorganisation électrique de leur centre moteur. De sorte qu’ils peuvent vivre certaines défaillances, telles par exemple, les tics nerveux ou certaines allergies, je ne dis pas que toute allergie est liée à la timidité ou que toute timidité est liée à des tics nerveux, mais je dis qu'il y a des relations entre la timidité et ces deux défaillances. Et la timidité a aussi beaucoup d'autres conséquences sur le plan vital. 

Mais si nous regardons simplement le plan mental et le plan émotionnel de l’homme, la conscience psychique de l’homme, nous regardons une dimension d'expérience qui doit être totalement éliminée par l’homme lui-même, s'il veut finalement avoir le sentiment qu'il est en contrôle de son existence, je ne dis pas en contrôle de sa vie, je dis en contrôle de son existence. Parce que là où la timidité affecte l’homme, c'est sur le plan existentiel. 

Donc si elle affecte l’homme sur le plan existentiel, ceci veut dire que l’homme est soumis à réagir dans la vie au lieu d'agir dans la vie. Et si vous regardez les êtres qui sont timides, vous verrez que ce sont des êtres qui réagissent dans la vie au lieu d'agir dans la vie, parce que justement c'est une conséquence de la timidité. 

Donc, qu'il y ait un peu ou beaucoup ou très peu de timidité dans l’homme inconscient, c'est presque normal, mais qu'il y ait trop de timidité dans ce sens qu’un être devient effectivement timide ou qu’il est effectivement timide, c'est une condition qu'il faut quelque part arrêter, parce que l’homme ne peut pas vivre, connaître une existence en paix face à lui-même, s’il est timide. Donc encore moins peut-il avoir le contrôle de sa vie. 

Quelques petites réflexions avant de terminer sur la culpabilité. 

Pourquoi les gens qui se sentent coupables trouvent-ils si difficile de s'en sortir ? 

La raison est très simple, c'est que lorsque l’homme vit de la culpabilité, il vit à l'intérieur de l'atmosphère de son mental, c'est-à-dire qu’au lieu de vivre dans le centre même de son intelligence de son mental, il vit à l'extérieur de ce centre. Autrement dit il se soumet lui-même de façon consciente ou inconsciente à des courants d'énergie qui viennent de l'astral. Pour que l’homme se protège de la culpabilité, pour qu'elle cesse de le violer, il faut qu'il ait la force de se situer dans son mental. 

Où est le mental de l’homme ? 

Il est dans cette région de son esprit où, lui, en tant qu’être, en relation avec ce qui le rend coupable, est capable de soutenir la pression que crée l'atmosphère autour de son mental pour lui faire sentir ou le faire vibrer à la culpabilité. Pour que l’homme cesse de souffrir et de constamment souffrir de cette culpabilité, il faut qu'il fasse un peu comme l’homme dans une tornade. 

Qu'est-ce que vous faites lorsqu'il y a une tornade ou une tempête ? 

Vous vous accrochez à un arbre et vous demeurez fixe. Vous ne prenez pas la chance de marcher autour de l’arbre, vous vous tenez à l’arbre, fixe, vous fermez les yeux, si vous pouviez vous fermer les oreilles vous le feriez, mais vous vous coupez complètement au monde autour de l'arbre qui est en tourbillon. C’est ça neutraliser, mettre une hache dans la culpabilité.

Donc les êtres qui souffrent de culpabilité et qui se demandent comment finalement pouvoir… quels mécanismes si vous voulez, se créer pour pouvoir ne pas être amenés à vivre des courants qui constamment tournent autour d'eux, il n'y a qu'une façon, c'est de s'accrocher à un arbre et de ne pas se déplacer de cet arbre, tant qu'il y a ce mouvement d'énergie en eux. 

Ceci veut dire que l’arbre, c'est le centre même de vous-même, c'est le point pivot de votre intelligence et vous ne pouvez pas vous permettre un seul instant, un seul micro instant, de douter que vous êtes accroché à l'arbre. Si vous êtes accroché à l'arbre, la tempête n'y peut rien, et elle pourra éventuellement se disperser. Si vous faites le moindre mouvement au-delà de cet arbre, si vous laissez le moindrement l'arbre, vous serez prisonnier encore une fois et des milliers de fois de cette culpabilité. 

Il n'y a pas d'intelligence dans la culpabilité, il n'y a que la diversion de votre esprit, il n'y a que la diffusion de votre énergie, il n'y a absolument rien de réel dans toute forme de culpabilité. La seule réalité dans la culpabilité, c'est votre capacité de vous accrocher à l'arbre, c'est-à-dire de vous tenir très près de vous-même, très près de vous-même, même si la tempête est très forte.

Dans la mesure où vous aurez la force de vous tenir après l'arbre, de vous-même, la tempête ne pourra rien contre vous, mais dans la mesure où vous n’aurez pas la force de vous tenir contre l'arbre, attaché à l’arbre, la tempête aura sur vous une priorité. Voilà le mécanisme que l’homme doit utiliser pour neutraliser la culpabilité, pour s'empêcher de la vivre dans son cyclisme et en arriver éventuellement à ce qu'elle disparaisse complètement de sa conscience. Je ne dis pas que c'est facile, je dis que c’est réel, je ne dis pas que ça ne se fait pas, je dis que ça doit se faire. 

 

C. 99A QUESTIONS / RÉPONSES NO 1

  

 

Est-ce que c'est bon de donner des conseils à une personne ? Est-ce que c'est valable ? 

Pour répondre à cette question, il faut savoir ce que représente un conseil. Il y a des gens qui donnent des conseils, mais les conseils qu'ils donnent, ce sont simplement des évaluations à travers une autre personne de ce qu'elles-mêmes ne peuvent pas faire. Il y a des gens qui donnent des conseils aux autres pour se renforcir égoïquement, pour prendre conscience de leur propre faiblesse. 

Donner un conseil à une personne que, nous-mêmes, nous ne pourrions pas remplir si nous étions dans sa situation, ce n'est pas un conseil, c'est simplement une forme de transférence de notre moi sur une autre personne. Et ce peut être très négatif, parce que le conseil n'est plus créatif, il est simplement réflectif, il est une projection de soi. Donc, c'est comme si nous forçons une personne à vivre une expérience en fonction de ce que nous vivrions si nous étions dans une situation identique, alors que nous n'avons même pas la force d'aller au bout de ce conseil que nous pouvons, avec très grande facilité, donner à un autre.

C'est pourquoi il y a des gens qui sont des conseilleux et des gens qui sont réellement de grands conseillers. Être un conseilleux, c'est vouloir se donner une certaine responsabilité, vouloir se donner une certaine dimension de valeur sociale, voire se donner un statut vis-à-vis d’une autre personne. Ceci est une illusion qui fait partie de la personne qui donne des conseils, mais qui ne peut pas vivre à la mesure du conseil qu’elle donne. 

Il y a des gens dans la vie qui ne doivent pas être conseillés, parce qu’ils ont une expérience à vivre, mais ils peuvent être bien parlés, on peut bien parler à une personne. Et bien parler à une personne ne veut pas nécessairement lui donner un conseil, bien parler à une personne peut être extrêmement impersonnel ; et d'ailleurs, plus un conseil est impersonnel, plus il est créatif. Plus un conseil est personnel, moins il est créatif, parce que nous transférons nos propres attitudes dans le mental d'une autre personne. 

Alors que dans un conseil prépersonnel où celui qui parle, est absolument au-dessus ou au-delà des aspects psychologiques de ce qu'il dit, l'autre être qui reçoit prendra ce qu'il voudra de ceci, il fera ce qu'il voudra de ce qui lui est donné. Donc, il n'y aura pas d’imposition puisque deux êtres humains sont parfaitement différents, puisque deux êtres humains sont motivés par des forces totalement différentes. Un conseil ne peut pas partir d'une personne et aller vers l'autre pour être reçu de la même façon que chez celui qui l'envoie, qui le crée.  

Il y a des êtres qui ont besoin de vivre certaines expériences, il y a des êtres qui, même si vous les conseillez, continueront à vivre certaines expériences. Mais si vous leur donnez des conseils prépersonnels, c’est-à-dire que si vous leur parlez d'une façon créative, sans projeter, simplement en regardant avec eux leur ou la situation, à ce moment-là ils iront chercher dans cette communication des aspects qui leur conviennent et probablement mettront en jeu, en action, certains de ces aspects et ceci pourra leur servir. 

Mais il y a des gens qui ont un grand sens moral, un grand sens de relation entre eux et d'autres personnes, ils ont un grand sens d’amitié, ils ont un grand sens social. Il y a des gens qui ne s’en rendent pas compte, mais s'ils pouvaient sauver le monde autour d’eux, ils le feraient. Pourquoi ? Afin d'être couronnés rois, parce que l’ego qui donne des conseils, dans le fond, dans le très profond de lui-même, est un ego qui aime ou qui voudrait être reconnu comme possédant une certaine sagesse. 

Les hommes aiment que l'on reconnaisse qu'ils ont une certaine sagesse, parce que la sagesse chez les hommes de bonne volonté fait déjà partie de la nobilité du panache de l’ego. Mais ceci est subtil, parce que l’ego, dans le fond, s'il est conscient, moins il a à donner de conseils, mieux il est, parce que moins il a à donner de conseils, moins il perd de l'énergie. 

Mais il y a des gens qui ne voient pas ceci, ils ne voient pas que donner des conseils, c'est une perte d’énergie, ils voient que simplement donner des conseils, c'est renforcir leurs rapports entre eux-mêmes et la personne ou les personnes qu'ils conseillent. Et ils s'enlisent ou ils se créent chez eux ou dans leur milieu une sorte de statut. On dira : Ah tel bonhomme, va voir tel bonhomme, lui il va t'aider, lui il va te répondre, lui il a les réponses. 

Naturellement si ce même bonhomme vit l'illusion du conseilleux, il projettera sur vous ses conseils. Et vous, probablement les utiliserez, et si vous ne les utilisez pas, ça ne changera absolument rien dans l’équilibre des choses, mais si vous les utilisez, peut-être que ces mêmes conseils ne seront pas à la mesure de votre expérience, parce que votre expérience doit être éventuellement perçue, mesurée par vous sur le plan de votre propre intelligence, à partir du moment où vous avez suffisamment de conscience pour comprendre les lois de la vie telles qu’elles vous ont été exposées intégralement. 

L’homme n'a pas besoin de conseils, c'est une illusion que l’homme ait besoin de conseils. Mais il est bon de temps à autre que des hommes aillent vers des hommes pour voir comment eux voient une situation, dans la mesure où ces hommes ne projettent pas contre eux ce qu'ils voient, ce qu'ils mesurent, ce qu'ils perçoivent. 

On ne peut jamais enlever à une personne la prérogative de la liberté, du choix et du mouvement lorsque nous parlons avec elle. Sinon nous devenons des conseilleux et nous cessons d'être des conseillers, c’est-à-dire nous cessons d'être des êtres capables de demeurer objectifs face à une situation, et quand je dis objectifs, je dis non pas simplement objectifs face à la personne, mais je dis aussi objectifs face à l’expérience interne que la personne doit vivre. 

Souvent, il nous est facile d'être objectifs face à la personne, mais ce n'est pas facile d'être objectif face à l'expérience que nous savons que cette personne doit vivre. Je donne un exemple : supposons que quelqu’un vienne vous voir parce qu’elle a des problèmes de maladie sérieuse, prenons le cancer par exemple. On veut donner des conseils à cette personne, nous connaissons tel médecin, nous connaissons telle chose ou telle chose ou telle chose. 

Mais est-ce que nous sommes prêts, sur le plan mental, créatif, à réaliser que cette personne vit le cancer pour des raisons karmiques ? 

Dans son cas, alors que d’autres personnes dans un même cas seraient guéries, elle ne peut pas l’être. Autrement dit, il y a dans la vie de chacun un aspect karmique plus ou moins défini qui peut être réalisé par une personne consciente et envers laquelle quelque forme de conseil que ce soit devient vain, parce qu’il n'y a plus de conseil à donner à une personne qui est karmiquement liée à une situation de vie. Et ensuite vous direz : Mais oui, mais si nous sommes karmiquement liés à une certaine situation ou condition de vie, nous avons la force interne de faire sauter le karma, de neutraliser le karma. Je dirais oui.

Mais est-ce que tous les hommes ont cette force ? Est-ce que tous les hommes ont cette force de neutraliser dans leur vie cet aspect karmique, expérientiel, qu'ils doivent vivre ?

Un conseilleux ou un conseiller peut déjà peut-être le sentir, mais s’il se fait prendre dans la trappe du conseilleux au lieu de vivre l'intelligence du conseiller, intelligence qui devrait être prépersonnelle à ce moment-là. La personne elle, qui vit ce karma ne pourra pas bénéficier d'une intervention verbale, d'une communication qui soit à la mesure de sa réalité, car l'illusion du conseilleux c'est toujours celle qui lui permet de sentir qu'il est intelligent de la situation. 

Alors qu’un conseiller réel, objectif, ne sent pas qu'il est intelligent de la situation. Il est simplement capable créativement de jeter une clarté plus ou moins précise sur la situation, mais une clarté qui peut donner à l’individu une direction quelconque, si lui a la force intérieure nécessaire pour tester dans cette direction la validité de l'intelligence de celui qui conseille d'une façon prépersonnelle. 

Donc à ce moment-là, l'individu demeure libre, il n'est pas empoisonné par l'aspect subtilement dominateur et institutionnel du conseilleux et il peut évidemment bénéficier de certains reflets de lumière émanant de l'intelligence du conseiller. Et c’est à ce moment-là que l’homme peut bénéficier de la communication avec un être sur le plan du conseil, mais un conseil qui n'est pas une projection de son moi, mais plutôt une canalisation de son énergie créative. Si l’homme en tant qu’ego veut faire interférence aux lois de la vie que doit vivre celui qui vient vers lui, à ce moment-là il fait interférence avec les lois de la vie. Et il ne peut pas faire ceci parce que la vie est un mouvement d'énergie faisant partie de l'expérience d'une autre personne et non pas de la sienne. 

Donc pour être conseiller, dans le sens réel du terme, autrement dit pour amener de la clarté intelligente dans une problématique quelconque de la vie de l’homme, il faut être parfaitement désengagé. Et c'est en étant parfaitement désengagé que l'on peut alors réellement aider une personne, sinon nous projetons sur lui notre version des choses, nous colorons son expérience et nous sommes impuissants à réellement l'aider. 

Et ceci se rattache très bien à l'éducation de nos enfants, si nous revenons à la réponse donnée dans une lettre au début. Trop de parents sont conseilleux, très peu de parents sont conseillers, ils veulent trop projeter dans la vie de leurs enfants leur propre impuissance au lieu de les conseiller, c’est-à-dire au lieu de jeter de la clarté dans l'ambiguïté de leur vie afin de les amener eux, graduellement, à sentir leur chemin, percevoir leur vocation, voir leurs possibilités sans que les parents fassent interférence avec leur vie. 

Beaucoup de parents ont de la difficulté face à l'éducation de leurs enfants parce qu’ils sont devenus avec l’âge, l’inquiétude, les pressions des conseilleux. Ils ont perdu la vocation du conseiller, ils ont perdu l’intelligence objective, créative du conseiller, ils ont perdu la notion que leurs enfants sont des êtres intelligents en évolution et que tout ce dont ils ont besoin, c'est simplement de la clarté pour ne pas sombrer dans les ténèbres astrales de leur caractère. 

Quelle différence y a-t-il entre le soleil et une flash-light ? (Lumière de poche)

Une flash-light, (lumière de poche) c'est le conseilleux, il donne une direction, il crée une direction, il impose une direction. Tandis que le soleil, lui, il éclaire, il jette de la clarté, et les éléments de vie trouvent leur direction. Donc la différence entre le conseilleux et le conseiller intelligent, objectif, c'est un peu comme la différence entre un faisceau lumineux directionnel, une flash-light et le soleil. Plus l’homme sera conscient, plus il aura de la voyance, plus il pourra connaître l’homme, plus il lui sera facile de jeter de la clarté, mais ce n'est pas parce qu’il aura une grande facilité de jeter de la clarté qu’il tombera dans le panneau de devenir un faisceau lumineux directionnel.  

Plus on devient voyant, autrement dit plus on voit, plus on est créatif mentalement face à la vie des autres, plus on est capable de voir ce que l'autre a besoin de savoir et ce que l'autre n'a pas besoin de savoir. Parce que déjà, lorsque l’homme est conscient, il réalise facilement, instantanément, que l'autre, que celui qui est conseillé ne peut pas vivre ou mettre en marche maintenant des mécanismes qui demain lui seront plus faciles, il y a un temps. Et les gens qui sont des conseilleux ne comprennent pas ceci, ils ne comprennent pas qu’il y a un temps pour que l’homme puisse mettre en marche des forces en lui qui l'amènent éventuellement à pouvoir corriger leur vie, mettre de l'ordre dans leur vie. Il y a une sorte d'immaturité, donc il y a un besoin d'expérience et ainsi de suite. Et l'être qui conseille d'une façon créative le sait, ceci. 

Donc même si l’homme en arrive à avoir une très grande voyance, il sera obligé de retenir certaines choses, il le fera d'une façon vibratoire et non pas d'une façon égoïque. Il retiendra certains éléments et permettra que d'autres aspects soient manifestés pour jeter une clarté qui, elle-même, amènera l’homme à prendre plus conscience de lui-même, de ses activités, de ses failles, pour en arriver éventuellement à se donner une qualité de vie qui conviendra à son niveau de conscience. 

Donc il faut faire attention, il faut apprécier mais il faut faire attention aux gens qui tombent sous la rubrique des conseilleux, il faut faire attention. Ce n'est pas parce qu'ils n’ont pas de bonnes intentions. Au contraire, les intentions sont tellement bonnes que souvent elles ne sont pas à notre mesure. Il faut que l’homme apprenne à voir dans la communication entre lui et les autres, dans l’échange, une vibration qui puisse lui servir. Et elle est là, la clarté : une vibration, une perception intérieure, intelligente, mais non pas une direction psychologique, ferme, graphique. Donc voilà un peu un petit discours sur les conseilleux et les conseillers. 

Voici une question ambivalente, intelligente mais ambivalente : 

Comment bien reconnaître le pouvoir de la conscience lorsqu'il se manifeste dans l’homme, dans l'instantané ? Comment contrôler cette énergie dans l’instant, à partir du mental ?. 

Cette question, elle est drôle parce que celui qui la demande cherche à avoir une certitude sur son intelligence, c'est comme si on me demandait : 

Quand sommes-nous intelligents et quand sommes-nous non intelligents ?

Nous avons tendance à parler de la conscience ou du pouvoir de la conscience comme un pouvoir à part au-dessus de l'intelligence humaine, et ceci est une grave erreur. L'intelligence de l’homme, quand elle est grande, créative, c'est le pouvoir de la conscience. L’homme doit en arriver à être suffisamment sensible à son intelligence, autrement dit l’homme doit en arriver à être capable de voir les illusions, les voiles de son être, et à ce moment-là, il ne parle plus du pouvoir de la conscience. 

La conscience

Vous pouvez parler du pouvoir de la conscience tant que vous n'êtes pas intelligent, mais à partir du moment où vous êtes intelligent, vous n'avez plus à parler du pouvoir de la conscience. Le pouvoir de la conscience, c'est une direction, c'est une finalité vers laquelle l’homme de l'involution va ou c'est un terminal psychologique, supporté, vécu, par l’homme qui n'est pas encore arrivé à une intégration de son énergie. 

Donc on parle du pouvoir de la conscience comme auparavant on parlait de Dieu ou auparavant on parlait du ciel. On parlait toujours de quelque chose au-dessus ou devant soi, mais ceci est une trappe. Lorsque l’homme est en énergie, en mouvement créatif, lorsqu'il est en énergie qui coïncide parfaitement avec l’équilibre de ses corps, c'est-à-dire lorsque l’homme est bien dans sa peau, lorsqu'il est parfaitement bien dans sa peau, il est dans le pouvoir de sa conscience, que le pouvoir de sa conscience soit à un niveau ou à un autre, c'est absolument sans importance. Mais lorsque l’homme est bien dans sa peau, il est dans le pouvoir de sa conscience. 

Pourquoi chercher un pouvoir de la conscience ? 

Se demander ou parler du pouvoir de la conscience, c’est déjà se créer au-dessus de soi une sorte de force, une sorte de conscience, si vous voulez, qui a le pouvoir sur soi, qui est tellement grande que nous lui donnons le nom de pouvoir de la conscience. 

Mais nous les hommes, lorsque nous sommes intelligents, lorsque nous sommes satisfaits, lorsque que nous sommes parfaitement balancés dans notre énergie, lorsque nous sommes contents sur tous les plans, nous sommes contents matériellement parce que notre corps est en santé,  nous sommes contents émotivement parce que nous ne sommes pas affaiblis dans notre énergie émotionnelle, nous sommes contents mentalement parce que nous pouvons parler, nous pouvons créer, nous pouvons faire des choses, mais c'est ça le pouvoir de la conscience. 

Évidemment, ce pouvoir grandit avec l'extension du lien entre l’homme et le double. Mais l’homme, lui, doit apprendre à bénéficier de son êtreté dans la mesure où il y a équilibre dans ses énergies, et à partir de ce moment-là, il a le pouvoir de la conscience. Ne cherchez pas le pouvoir de la conscience comme si vous cherchiez un bijou ou une pierre précieuse ou une pierre philosophale, vous allez chercher toute votre vie. L’homme est ce bijou, cette pierre philosophale. Mais il faut qu'il puisse la manifester, c'est-à-dire qu'il faut qu'il soit capable à un moment donné de sa vie d’être intelligent tout le temps. 

Le pouvoir de la conscience, c’est être intelligent tout le temps. Donc à partir du moment où l’homme est intelligent tout le temps, il est dans le pouvoir de sa conscience. Il n'y a rien à ajouter à cette question, sinon à éliminer la question du pouvoir de la conscience pour finalement retrouver la quintessence de l’homme qui est l'équilibre entre son esprit et la matière, ce qui veut dire l'intelligence de l’homme.

Si vous êtes intelligent, vous êtes dans le pouvoir de la conscience. Si vous n'êtes pas intelligent, vous n'êtes pas dans le pouvoir de la conscience. C’est final. Il ne faut pas mystifier la conscience, mystifier le pouvoir de la conscience, sinon vous ne serez jamais capable de supporter votre propre vie, votre propre réalité, vous serez toujours à la recherche d'une autre étape, d'une autre étape, d'une autre étape.  Qu'il y ait d'autres étapes, je suis d'accord, mais que ces étapes s'enchaînent, se greffent aux premières, c'est un fait. Donc l’homme doit s'occuper de son rendement psychique, psychologique. 

 

Êtes-vous bien dans votre tête ? Êtes-vous bien dans votre vie ? 

Parce que vous avez suffisamment d'intelligence pour ordonner votre vie, à ce moment-là, vous avez le pouvoir de la conscience, occupez-vous pas de ce qui se produira dans dix ans. Fin de la cotation. 

Un de vous me dit dans une lettre que. Régner en maître chez soi veut dire avoir la direction de son devenir, savoir qu'il arrache à la vie son absolu, qu’il a accès à l'universel en lui et qu'il peut l'exprimer. 

Ceci est bien dit, mais on peut lui ajouter une foule de choses dans ce sens que pour être maître chez soi, il faut avoir compris que la vie est une lutte constante, c’est-à-dire qu’il y aura toujours des situations dans la vie où l’homme, pour une raison ou pour une autre, sera mis face à l'émotivité de sa conscience et à la confusion de son mental. Donc pour être maître chez soi, il faut savoir maintenir cette maîtrise devant n'importe quelle situation de vie, sinon nous faisons une sorte de philosophie de la sagesse sans pouvoir établir sur le plan matériel les lois de la vie à la mesure de notre volonté. 

Donc l’homme qui sera toujours dans la vie, testé, puisqu'il y a tant de probabilités, doit en arriver à être capable de maintenir sa maîtrise émotive et mentale dans la vie devant n'importe quelle situation. À partir de ce moment-là, il règne en maître chez lui parce que ses principes inférieurs, sa nature humaine, ne sont plus affectés par des conditions de vie qui ne sont pas de son choix, il est capable à ce moment-là de demeurer au-dessus de la condition émotive et mentale. Et ceci fait partie d'être maître chez soi. 

Là où ce monsieur nous dit que savoir qu'il arrache à la vie son absolu, ceci fait partie de la sagesse intelligente de l’homme, mais il y a plus à dire. Car savoir que l'on arrache à la vie son absolu est une chose, mais pouvoir arracher à la vie son absolu en est une autre. Parce que pouvoir arracher à la vie son absolu, c'est être capable de rendre la vie, les forces de vie en soi, à tous les niveaux, impuissantes, impuissantes à manipuler l'énergie de nos principes. C’est-à-dire que l’homme en arrivera un jour à non pas simplement arracher à la vie son absolu parce qu'il le sait que c'est possible, mais arracher à la vie son absolu parce qu'il est capable de le faire.

Sinon, nous demeurons trappés dans une forme philosophique de l'instruction, nous demeurons piégés dans une forme de pensée à laquelle nous sommes sensibles mais que nous n'avons pas encore parfaitement réalisée parce que notre énergie n'est pas encore parfaitement cristallisée, c'est-à-dire que nous n'avons pas encore parfaitement compris les lois de l’illusion et les lois des voiles. 

Ensuite, ce monsieur ajoute qu’il a accès à l'universel en lui et qu'il peut l'exprimer. Ceci aussi fait partie de la sagesse de l'intelligence, mais avoir accès à l'universel en soi est un accès qui fait partie de l'harmonie du mouvement entre les plans supérieurs et les plans inférieurs. Autrement dit, avoir accès à l'universel en soi est une condition du mouvement de l'énergie de cette lumière vers la Terre. Et cet accès à l'universel en soi est conditionné par le pouvoir du double et il est exprimé par la capacité créative de l'ego. 

Mais l’ego ne comprend pas encore parfaitement jusqu'à quel point l'universel en lui peut être exprimé dans son temps à lui. Et elle est là, la faille de l’ego, elle est là l’incapacité psychologique de l’ego de comprendre le lien psychique entre l’universel et lui, parce que l'universel en soi est un lien psychique, n'est pas un lien psychologique. Donc l’ego doit s'habituer à pouvoir intégrer l'énergie de ce lien universel ou de cet universel en lui en fonction de sa capacité, égoïquement parlant, de supporter le temps que prend l’universel pour se manifester. Si l’universel se manifeste dans l’instantanéité, c'est-à-dire que si l’universel se manifeste et que l’ego en bénéficie, à ce moment-là l’ego devient créatif et universel. Mais si l’universel retient l'énergie, pour quelque raison que ce soit, c'est certainement pour faire comprendre à l’ego qu'il y a un temps pour chaque chose et que l’ego doit apprendre à ne pas paniquer, et que l'ego doit apprendre à vivre son universel dans un temps qui est réellement universel mais non pas un temps égoïque. 

Donc cette note qu'on m’envoie, elle est sage, c'est-à-dire qu’elle est intelligente en soi, mais il faut pouvoir la comprendre réellement. Sinon, nous ne faisons qu'appliquer des aspects intelligents de notre mental sans pouvoir vivre de la réalité universelle de notre moi cosmique et de la réalité planétaire de notre moi humain. (Réponse à Jean-Claude C. et naturellement à beaucoup d’autres à la fois). On a ici une question intéressante. 

Sur deux ou plusieurs enfants dans une famille, comment se fait-il qu'un peut être sage et pondéré et l'autre, mouton noir, entre parenthèses, ou le contraste de l'autre ? 

La question est extrêmement intéressante parce que beaucoup de familles ont ce fameux mouton noir, mais dans le fond, les moutons noirs n'existent pas, les moutons noirs ne représentent que des individus dans une famille qui ont une vibration très particulière à eux-mêmes, vibration tellement forte souvent, tellement particulière, que l'équilibre vibratoire de l'énergie de la famille est constamment défait par la présence psychique de ces individus. 

Donc avec l'expérience négative, souvent, de ces individus, nous en arrivons à déduire qu'ils sont des moutons noirs parce qu’ils ne font pas, ils ne se plient pas à la volonté générale de la famille ou des parents. Mais dans le fond, ces êtres qui ont une force particulière, une expérience passée particulière, sont des êtres qui souvent, s'ils étaient amenés par des parents conscients de la réalité psychique de leur être, ils seraient amenés, ces êtres, à devenir des moutons brillants, donc ils passeraient du stage du mouton noir et deviendraient des moutons brillants. 

Mais le problème souvent avec les parents qui ne connaissent pas les lois de l'astral, qui ne sont pas capables de manipuler les lois de l'astral chez les enfants en bas âge, ils se retrouvent que ces enfants finissent par être des moutons noirs parce qu’ils ne peuvent pas bénéficier avec autant de facilité de l'éducation que les parents en général donnent à leurs enfants sur une base plutôt homogène. Chaque enfant étant différent, chaque enfant doit être traité différemment et chaque enfant doit être amené à développer les qualités créatives de sa vibration caractérielle. 

Donc si un enfant apparaît ou semble être un mouton noir, c’est qu'il y a en lui une certaine force qui doit être domptée avec amour, mais domptée dans un sens que l'enfant doit être amené à canaliser cette énergie particulière qui est la sienne, pour qu'éventuellement cette énergie puissante puisse devenir un actif, autant sur le plan de la famille que sur le plan individuel, au lieu que cette énergie devienne un passif et ruine la vie de l’individu et souvent même la vie de la famille. 

Souvent les moutons noirs sont des individus qui ont beaucoup plus d’individualité que les moutons blancs. Souvent ce sont des êtres qui sont réellement particuliers et qui ont un potentiel formidable, mais ce potentiel formidable est truffé d'obstacles que les enfants doivent dépasser, mais à l'aide des parents. Donc le problème du mouton noir pendant l'involution a été un problème d'expérience karmique, autant pour les individus que pour les familles. 

Alors qu'au cours de l'évolution, le problème du mouton noir n'existera plus parce que les parents, suffisamment conscients des lois du psychisme, pourront découvrir dans ce mouton particulier, une qualité de vie extraordinaire en potentiel qu’ils pourront amener à se développer au cours des années dans la mesure où ils auront conscience de l'esprit de l'enfant et dans la mesure où ils auront la capacité mentale d’étudier psychiquement l’enfant et de résonner à son énergie. S’il y a des moutons noirs dans une famille, c'est que les parents ne sont pas capables de résonner à son énergie, ils résonnent plutôt à l'énergie des autres enfants qui sont beaucoup plus calmes, un peu moins fougueux, un peu moins terribles. 

Lorsque vous avez un tableau, toutes les couleurs ne sont pas pastel. Vous avez des couleurs pastel, vous avez des couleurs qui sont plus sombres, vous avez des couleurs qui choquent, mais toutes ces couleurs peuvent être amenées à un mélange créant finalement un tableau, c'est-à-dire une famille où la couleur individuellement, c'est-à-dire l’enfant, sert à la configuration d'un message, d'une expression quelconque. 

Sur le plan de la famille, c'est la même chose. Il faut absolument mettre de côté ce concept du mouton noir dans une famille, parce que justement ce mouton noir nous permet ou nous permettrait, si nous étions conscients, de découvrir une mine, une mine d’or dans un enfant qui, s’il n'est pas aidé, ne pourra jamais utiliser ses facultés d'une façon créative, et éventuellement, elles se retourneront contre lui, tant sur le plan individuel, que familial et éminemment ou ultimement social. 

Il n'y a rien que des parents conscients ne puissent pas faire pour transmuter l'astral d’un enfant. Il n'y a rien que des parents conscients ne puissent pas faire pour amener à la conscience un enfant ou un autre enfant ou un autre enfant malgré les disparités apparentes de leur caractère, c'est une illusion. Mais pour comprendre un mouton noir, comme vous le dites, il faut être suffisamment attentif à soi-même, et dans un même temps attentif à lui-même, afin que les deux attentions puissent se fondre et que nous puissions, en tant que parents, aller chercher les vertus, les qualités de cet enfant pour les mettre de plus en plus en valeur, afin de diminuer graduellement les aspects négatifs qui sont simplement le reflouement ou le renflouement de ses qualités. 

Un enfant qui est mouton noir est un enfant qui possède une certaine force qui ne peut pas être canalisée. Et souvent nous voulons que sa force soit canalisée dans la direction des autres enfants ou dans la direction qui nous convient, alors que cette force doit être canalisée dans la direction qui convient à l'enfant. 

 

 

 

 

C. 98B (COM 196) LA CONSCIENCE DU MENTAL DE L’ÉTHER

  

 

Plus l’homme deviendra conscient du mental de l'éther, du mental supérieur, plus il s'apercevra que l'intelligence, quelle que soit la définition que nous lui donnons n'est pas et ne peut pas être sous le contrôle de l’ego. Tant que l’homme n'aura pas compris que l'intelligence créative n'est pas sous le contrôle de l’ego, il n'aura pas compris la nature de l'intelligence. Un être humain ne peut pas faire interférence avec de l'intelligence universelle. Un être humain ne peut pas accélérer, forcer de l'intelligence universelle parce qu'une telle intelligence fait partie des secrets de la fusion entre l’homme et les plans supérieurs de vie auxquels il est rattaché. 

Ceci pour l'être humain est une grande joie dans un sens et dans un autre sens peut être une grande souffrance, parce que l'être humain lorsqu'il doit ou il veut ou qu'il a besoin d'être créatif, pour une raison ou une autre, et qu'il ne l'est pas pour une raison ou une autre vit une très grande anxiété, vit un très grand stress et il vit même une haine de sa réalité, il vit une haine de sa condition cosmique, il vit une haine du mystère de l’homme, il vit une impuissance. Et l’homme conscient se refuse à l'impuissance. Mais lorsque l’homme fait face à l'impuissance, il doit en lui-même pénétrer, vivre de la tension psychique supérieure de son mental et faire éclater par la force de sa volonté, ce mental, afin qu'il se débloque et descende vers l’homme. 

Il y a chez l'être humain une volonté qui existe, une volonté très grande qui ne peut être bloquée que par l'impression que son intelligence universelle est bloquée. Il y a chez l'être humain des mécanismes subtils qui font partie de la greffe entre son mental et le mental supérieur, lui donnant l'impression que son intelligence universelle, que sa volonté sont bloquées. Et ceci est une grande illusion et il n'y a qu'une façon à l’homme de détruire cette illusion, c'est d'entrer en action créative d'abord, pour ensuite voir que le mouvement de l'énergie se fait et que finalement s'engendre le processus créatif. 

Ceci pour dire que l’Homme nouveau ne doit pas se laisser bluffer par l'impression du blocage de son énergie, de son énergie créative, parce que dans le fond l'énergie créative de l’homme n'est jamais bloquée, elle est toujours retenue pour que lui apprenne à la débloquer, parce que c'est en apprenant à la débloquer que l’homme s'éduque à sa propre réalité, que l’homme s'éduque à sa puissance, que l’homme s'appointe puissant, que l’homme se donne d'être puissant et créatif sans retenue. Ceci n'est pas facile parce que l’homme n'a pas l'expérience de sa puissance, il n'a que l'expérience de son intellect mécanique. Il a toujours peur, il a toujours la crainte que s'il manifeste sa puissance créative, il ne connaîtra pas les résultats escomptés. Ceci est une illusion. 

À partir du moment où l’homme passe d'un état mental inférieur à un état mental supérieur, c'est-à-dire à partir du moment où l’homme se donne la capacité absolue d'être créatif, il force les voûtes de l'infinité à s'ouvrir pour faire descendre vers lui l'énergie dont il a besoin pour œuvrer sur la Terre. Mais l’homme ne découvrira ceci que lorsqu'il aura finalement compris qu'à partir du moment où il est conscient de l'autre côté de la montagne, à partir du moment où il sera conscient d'une force en lui qui peut le retenir, d'une force en lui qui peut le contrôler, qui peut le manipuler, pour quelque raison que ce soit, à partir du moment où l’homme aura la capacité, la force de briser la main qui retient son énergie, il commencera à connaître le pouvoir. À partir du moment où l’homme brisera la main qui le retient, il commencera à connaître le pouvoir parce qu'il aura finalement compris que c'est lui qui détient le pouvoir et non la main qui le retient. 

Mais pour comprendre ceci, il faudra que l’homme soit sensible à sa vibration, à sa volonté et qu'il ne s'occupe pas de son intelligence parce que son intelligence est toujours le produit de l'action de sa volonté et l’homme en général fait le contraire, il s'inquiète d'abord de son intelligence, sera-t-il intelligent, sera-t-il capable de faire ci ou ça et ensuite il prend conscience de la volonté. Et c'est le mouvement contraire que l’homme doit appliquer dans la vie. La volonté d'abord. Toujours la volonté d'abord. Et ensuite suit naturellement l'intelligence. Si l’homme s'occupe trop de l'intelligence, il n'aura pas de volonté. Si l’homme s'occupe trop d'intelligence, il perdra même de la volonté parce que la volonté est le premier principe de l’homme, l'intelligence le deuxième et l'amour le troisième.

La volonté est l'affrontement entre l’homme dans la matière et l’homme dans l'invisible. L’intelligence est le produit de la relation entre le mental supérieur de l’homme et le mental inférieur de l’homme à partir du moment où l’homme a fait l'acte de volonté de détruire ce qui empêche que son énergie se manifeste. L'amour est la troisième force dans l’homme qui lui permet de rassembler dans le monde les éléments nécessaires à un équilibre de vie qui convient parfaitement à sa sensibilité. 

Donc, l’Homme nouveau devra comprendre que la volonté n'est pas simplement primaire, qu'elle est fondamentale. Elle est fondamentale à tout parce que sans volonté il ne peut passer dans l’homme l’énergie. Elle est fondamentale à tout parce qu’elle met l’homme face à l'infinité. Elle met l’homme dans une arène de lutte contre des forces qui sont grandes et puissantes mais jamais aussi grandes et jamais si puissantes qu'elles puissent faire de lui un esclave. Il n'y a rien dans le royaume de la volonté créée par l’homme qui puisse l'abattre. Il n'y a rien dans la volonté qui puisse enlever à l’homme quoi que ce soit, pourvu que cette volonté, cette force chez lui soit dirigée contre le pouvoir des forces invisibles en lui qui le traitent d'une façon astrale ou qui le traitent d'une façon mentale initiatique. 

Il n'y a pas de règles dans la vie qui font de l’homme un être inférieur à lui-même. Il n'y a pas de forces dans le cosmos qui font de l’homme un être esclave. Il n'y a que l’homme qui puisse se rendre esclave de ces forces, que ces forces soient de l'astral de la mort ou que ces forces soient de l'intelligence ou de la lumière. Mais il semble que l’homme soit obligé de constamment vérifier, tester sa volonté contre la nature invertie de la réalité que lui doit réajuster, pour que le cosmos sur tous les plans évolue dans une mesure ou dans un rythme qui convient à la bienséance de l’homme sur tous les plans, matériel, immortel et éternel de sa conscience. L’Homme nouveau comprendra ceci, l’homme psy exécutera ceci. Il n'y a rien dans la conscience de l’homme qui doit être frustré. Là où il y a frustration dans la conscience humaine, il y a absence de volonté. Là où il y a frustration dans la conscience de l’homme, il y a absence de volonté.

La frustration n'est que l'exercice contre l’homme de certaines forces qui veulent le faire souffrir pour des raisons d'involution ou pour des raisons d'évolution. L’homme doit détruire ces forces car l’homme doit détruire tout en lui ce qui n'est pas l'expression de la volontéCeci est une loi de l’homme lumière. Ceci est une loi de la lumière dans l’homme, mais ça n'est pas une loi de la lumière dans l’homme par rapport à l'ignorance de l’homme. C'est une loi de la lumière dans l’homme par rapport à l'intelligence de l’homme qui voit à travers les voiles et qui connaît, et qui comprend les lois de la vie parce qu'il a compris le principe de la volonté. Il n'y a pas de lois à la volonté, il y a des lois à l'intelligence, il y a des lois à l'amour mais il n'y a pas de lois à la volonté. 

La volonté étant le seul principe que l’homme peut ordonner à partir de la Terre pour faire trembler les sphères. La volonté est le seul principe faisant partie de la totale organisation psychique, matérielle, moléculaire, atomique de l’homme.

La volonté est la puissance vibratoire de la conscience des cellules de l’homme. La volonté n'appartient pas aux sphères, la volonté n'appartient pas aux dieux. La volonté n'appartient pas aux entités. La volonté, je vais vous l'expliquer. Elle fait partie de la perfection du système nerveux de l’homme. La volonté fait partie de la perfection du système nerveux humain. Le système nerveux humain est un habitat, est une maison qui habite… ou à travers lequel habitent ou à travers lequel peuvent se déplacer sur différents plans de la réalité, une myriade de mondes, de forces et d'intelligences. Le système nerveux de l’homme est un arbre de vie. Il est un arbre de vie électrique, magnétique, parfait. Un arbre de vie qui est capable d'assumer la puissance de sa propre manifestation. Le système nerveux de l’homme, c’est l’homme. Vous demandez. 

Qu’est-ce que c'est l’homme ? 

L’homme c'est le système nerveux humain. L’homme c'est son système nerveux. Tout ce qui est en dehors du système nerveux de l’homme fait partie des sphères, des autres mondes, des autres plans qui constituent les essences spirituelles de la réalité de l’homme. Mais le système nerveux de l’homme est sa seule propriété, est sa seule réalité fondamentale sur le plan matériel, elle est la seule dimension de son être qu'aucun être dans aucun plan, dans aucun monde ne peut contrôler si l’homme a le pouvoir de la volonté. C'est par le développement de son système nerveux que l’homme en arrivera un jour à conquérir les mondes, les plans. C'est par le développement de son système nerveux que l’homme en arrivera un jour à faire vibrer les aspects les plus subtils de sa conscience planétaire et cosmique. 

C'est le système nerveux de l’homme qui fait de lui un être sublime. Ce n'est pas son intellect. C'est son système nerveux parce que son système nerveux représente la connexion électrique avec tous les plans de la réalité. Lorsque vous dormez le soir, que vous vivez des cauchemars, que vous êtes en dehors de votre corps matériel, vous vivez des réactions à partir des autres plans face à votre système nerveux. Vous pouvez réagir dans le lit, vous pouvez sursauter dans le lit. 

Pourquoi ? 

Parce que le système nerveux de l’homme est connecté électriquement à tous les plans de l'univers. C'est à travers le système nerveux que l’homme peut connecter avec tous les plans de l'univers. Et c'est à travers son cerveau qu'il peut comprendre les connexions, qu'il peut en développer l'intelligence. Mais c'est à travers le système nerveux qu'il est en contact avec l'universel. Et le système nerveux dans sa réaction humaine, matérielle, planétaire représente pour l’homme la totalité de son énergie qu'il peut mettre en branle pour manifester ce que nous appelons le principe de la volonté. 

Donc d'où vient la volonté ? 

La volonté vient des réactions psychiques invisibles des mondes, des énergies, des influences sur le système nerveux de l’homme. L’homme n'a pas besoin d'avoir une grande connaissance profonde et visuelle et expérientielle de l'invisible ou des mondes parallèles pour vibrer dans son système nerveux. Il n'a qu'à savoir que ces mondes existent. Il n'a qu'à faire un mouvement sur le plan matériel en relation des interférences de ces mondes pour sentir dans son système nerveux une souffrance, qui amenée au niveau du mental, lui fera réaliser jusqu'à quel point il est manipulé.L’Homme nouveau découvrira les secrets de son système nerveux. Et il découvrira qu'il n'y a aucune partie de la vie visible ou invisible qui ne s'y rattache pas. Et il découvrira que le système nerveux est un arbre de vie qui passe de la matière à l'éther, à l'astral, au mental et aux plans supérieurs de la vie des mondes de la lumière. 

Et que c'est par ce système nerveux que s'infiltre dans l’homme les forces de vie et que c'est par ce système nerveux que se manifestera à travers l’homme demain d'autres forces de vie issues de sa volonté, c'est-à-dire exprimées par l’homme, parce qu'il aura finalement appris à contrôler en lui les forces de vie qui font de son système nerveux un système réflectif, au lieu de faire de son système nerveux un système émetteur. Donc, l’homme demain, l’Homme nouveau pourra émettre une énergie à partir de son être matériel, dont le système nerveux sera enveloppé de chair mais électrifié à un tel point que la matière, la plus basse nature, obéira à sa volonté. 

Comment l’homme diminue-t-il, affaiblit-il son système nerveux ? Comment s'enlève-t-il de la volonté ? 

Il s'enlève de la volonté à partir du moment dans la vie où sur le plan de son intellect, de son mental inférieur, il vit le doute face à la réalité intégrale de son mental supérieur, de canaliser en lui à travers son système nerveux l'énergie dont il a besoin, pour se donner ce dont il a besoin. Donc, à partir du moment dans la vie où l’homme vit le moindre doute, il vit d'un système nerveux diminué, donc naturellement il vit d'une volonté diminuée. Et il ne peut pas faire surgir en lui la grande puissance créative de cette énergie cosmique qui passe par les centres les plus élevés de son cortex, pour descendre vers les centres inférieurs à ce même système, parce qu'il y a en lui une faille. Et cette faille qui est le doute se manifeste dans son mental par une quelconque forme de pensée subjective, colorée, inquiète. 

Une forme de pensée qui n'est pas réelle mais qui est créée par d'autres plans, afin d'empêcher la puissance de son système nerveux d'électrifier les sphères, c'est-à-dire de faire résonner dans les éthers de ses atomes, de ses molécules, de ses cellules, cette énergie puissante qui fait du système nerveux de l’homme le plus développé dans l'univers local et dans l'univers au large.

Mais le système de l’homme, le système nerveux de l’homme ne peut se développer qu'en fonction de la puissance de sa volonté. Il existe une relation étroite entre les deux. Et cette relation doit être prise en considération parce qu'à partir du moment où l’homme a la capacité ou sent la capacité d'électrifier son être, c'est-à-dire de faire vibrer son être à un maximum, il prend conscience de sa volonté, il prend conscience de sa volonté contre les sphères et aussi il prend conscience de la capacité de son système nerveux de réagir à toute forme de chutes qui pourraient entraîner sur le plan matériel une décadence de ses organes. Donc le système nerveux, la volonté, la santé des organes de l’homme, la puissance créative de son mental font une et une même chose. 

Tant que l’homme n'aura pas pris conscience de son mental supérieur, tant qu'il n'aura pas pris conscience de cette faculté en lui de dépasser tout ce qui nuit à sa condition humaine normale, créative, à cause des interférences créées par les plans, il ne pourra pas électrifier son système nerveux, il ne pourra pas développer cette volonté puissante qui est le produit de l'action de ce système dans le monde, il ne pourra pas non plus abattre dans sa vie les interférences subtiles qui font partie des ordres supérieurs de sa conscience, des plans supérieurs de sa conscience, pour en arriver un jour à connaître une conscience parfaitement intégrée où lui en tant qu’Homme pourra se sentir libre créativement sur le plan matériel. Donc le développement du système nerveux, si nous le regardons d'un point de vue psychique, nécessite l'abolition chez l’homme du partage entre ses besoins et les forces en lui qui retiennent l'énergie nécessaire à la création de ses besoins. 

Tant que l’homme ne pourra pas actualiser ses besoins qu'il connaît ou qu'il doit connaître (je parle bien de ses besoins et non pas de ses désirs), l’homme ne pourra pas se servir de l'énergie du feu qui passe à travers ses centres, qui électrifie son système nerveux et qui donne à son mental une volonté puissante capable de déraciner toute forme d'obstacles naissants de la condition de vie programmée qui l'empêche d'être ce qu'il veut être, dans la mesure où il veut être cette chose. Ce n'est pas pour rien que nous disons que plus l’homme deviendra conscient, plus il se développera en lui une haine des forces occultes en lui. Haine dans le sens que l’homme sur le plan humain se refusera d'être contrôlé à quelque niveau que ce soit, empêché à quelque niveau que ce soit, parce qu'il aura compris que les forces en lui à quelque niveau qu'elles sont représentent toujours des forces qui doivent être vaincues, afin que lui puisse devenir le vainqueur. 

Il n'y a aucune condition planétaire cosmique dans l’homme, il n'y a aucune condition de vie dans l’homme qui soit au-delà de sa capacité puisque chaque besoin, puisque chaque mouvement réel de sa conscience confirme la réalité de sa conscience, fait partie de la réalité de sa conscience et ne peut donc jamais être illusoire à sa conscience. Mais si l’homme n'apprend pas à concentrer son énergie à travers l'acte de la volonté, au-delà des influences subtiles créées astralement ou mentalement par des forces en lui qui font partie de certaines intelligences, il ne pourra jamais donner à son système nerveux la tension nécessaire, la force nécessaire pour déraciner de sa vie ce qui fait de lui un être esclave. 

C'est pourquoi le problème de l’homme, si nous le regardons d'une façon simpliste, demeure et demeurera toujours un problème de volonté. Il n'est pas un problème d'intelligence. Il est un problème de volonté parce que c'est à travers la souffrance de l’homme dans son système nerveux que la volonté commence à se manifester. Et ensuite vient l'intelligence qui permettra à l’homme de diriger son action dans une direction ou dans une autre. 

Mais c'est réellement à travers la souffrance exiguë du système nerveux, la souffrance aiguë de ses sens de plus en plus martyrisés par l'impuissance imposée par les sphères, que l’homme en arrivera un jour à décrocher en lui le feu, à le faire descendre dans les moindres vertèbres et à le rendre puissamment dans le monde, afin de sentir qu'il est homme, qu'il est libre, qu'il est absolu et qu'il est au-dessus de tout ce qui est autorité subjectivant sa volonté. Une autorité qui subjective la volonté de l’homme n'est pas une autorité, elle est simplement une possession. 

Une autorité qui est en harmonie avec l'intelligence de l’homme est une autorité valable, parce qu'elle permet à l’homme de bien s'entretenir avec elle. Elle crée cette autorité quelque chose, elle crée un ordre, elle crée une harmonie dans le monde, soit sur le plan matériel ou sur les autres plans. Mais une autorité qui s'impose à l’homme et qui domine l’homme doit être tuée et détruite par l’homme, parce que cette autorité n'est pas réelle, elle est factice ; elle n'est pas universelle, elle est colorée, elle est astralisée. L’homme ne peut respecter l'autorité que lorsque cette autorité manifeste de l'intelligence. Et en ce qui concerne l'autorité des forces occultes dans l’homme, ces autorités devront un jour manifester de l'intelligence, c'est-à-dire aller dans le courant de l’homme, dans la direction de l’homme, aider l’homme. Mais ceci ne sera possible que lorsque l’homme lui-même aura brisé les voiles qui donnent à ces autorités l'impression de l'être de façon absolue au-dessus de sa conscience. 

L’Homme nouveau, l’homme psy s'invitera au cours de l'évolution à contempler non pas son être, mais la puissance de son être. Il en arrivera à voir, à sentir, à percevoir, à toucher des doigts la puissance mentale de son être. Il saura réaliser que son être est le produit de la volonté. Il saura réaliser que son être n'est que le produit de sa volonté. Il ne pensera plus à l'intelligence ou à l'amour, ces deux principes faisant partie de l'organisation complexe des aspects occultement cosmiques de sa conscience. Mais il regardera le côté planétaire humain de sa conscience, le coté volonté et il verra que tant qu'il n'a pas saisi ce principe, tant qu'il n'a pas donné à ce principe la personnification de l’homme, tant qu'il n'a pas rendu ce principe parfaitement humain, il ne peut pas goûter des aspects plus subtils, plus cosmiques, plus universels des autres principes, que nous appelons l'intelligence ou l'amour. 

Parce que sans volonté, l’homme est un être absolument comme un voilier sur l'océan. Il ne possède pas de façon de se diriger en ligne étroite vers le port. Sans volonté, l’homme est incapable. Même s'il sait que le port est à gauche ou que le port est à droite, il est incapable de se diriger dessus parce qu'il ne possède pas de gouvernail et le gouvernail, c'est la volonté de l’homme, c’est l'aspect le plus important, le plus primaire de l’homme. Ensuite, avec cette volonté, avec ce gouvernail incassable, infracturable, l’homme pourra ensuite utiliser son intelligence pour chercher le port. Il pourra utiliser l'amour pour aimer ceux qu'il découvrira là, au bout de son voyage. Mais que voulez-vous que cet Homme fasse s'il ne possède pas de gouvernail et qu’il est malmené dans ces eaux sauvages de la vie contrôlées par les forces occultes cosmiques, à travers un plan de sa conscience ou un autre ! Ce qui est absolument sans importance. 

Parce que le point final de la destinée de l’homme, c'est la rencontre entre l’Océanie de sa conscience, c'est-à-dire l'infinité des forces et son petit bateau, son être matériel, sa colonne vertébrale, son système nerveux, son appareil matériel et psychique à la fois qui doit être sous son contrôle, pour que l’homme puisse finalement sentir qu'il est un être libre. L’Homme n'a pas d'inquiétude s'il possède un bon gouvernail, s'il est étanche à l'eau. Il n'a pas d'inquiétude de se promener sur les océans à travers les vagues monstrueuses, parce que s'il possède réellement l'outillage solide et incassable de la volonté, il ne peut pas être détruit par les vagues. Mais s'il ne possède pas cet outil, il peut être détruit par des vagues beaucoup moins gigantesques que les vagues que nous découvrons souvent dans les expériences que nous croyons être les plus terribles de notre vie. 

Donc le bateau de l’homme, l’homme, son être, doit être étanche, c'est-à-dire qu'il ne doit pas y avoir dans l’homme de possibilité de doute. Lorsqu'il n'y a plus de doute dans l’homme, c'est parce qu'il y a équivalence de volonté. Vous ne pouvez pas avoir un bateau sur l'océan qui soit étanche mais sans gouvernail. L'un va avec l'autre. Si le bateau est parfaitement étanche, il doit être aussi parfaitement construit avec un mécanisme qui l'amène où il veut. 

Nous avons cru pendant longtemps que l’homme devait être soulevé par les vagues océaniques et amené là au rythme des vents divins ! Ceci est vrai dans un sens. Ceci est vrai dans ce sens que si ces vents divins sont réellement divins, ils nous apporteront à bon port. Mais ceci aussi invite l’homme à spiritualiser son expérience océanique. Et s'il spiritualise son expérience océanique, il découvrira quelque part que ces vents soi-disant divins n'ont pas le rôle de l'amener à bon port, mais ont simplement le rôle de lui faire réaliser sa petitesse. 

Et l’homme ne doit pas sentir en lui de petitesse. Il doit se grandir. Il doit se donner la grandeur nécessaire pour affronter tous les vents de cette conscience océanique afin de s'amener lui-même au port, où le calme créé par lui-même contre ces forces qui ont tyrannisé l’homme depuis l'involution, afin que lui puisse, rendu au port, vivre une vie normale, c'est-à-dire une vie naturelle où les forces lui obéiront, parce qu'il aura gagné la bataille de la vie, il aura gagné la lutte, il aura vu à travers les mensonges, les voiles de la vie qui, dans le fond, sont la fabrique même des vents qui enlèvent à la mer son calme pour lui donner constamment l'apparence rugissante d'un animal. 

La vie doit être calme. La vie sera calme lorsque l’homme aura dompté la vie. Et c'est pourquoi sa volonté est essentielle. C'est pourquoi elle doit venir avant l'instinct de la créativité, avant le besoin de la créativité. Que l’homme ait volonté, il aura créativité. Mais que l’homme ait simplement créativité temporaire ou qu'il ait simplement talent, il ne s'assurera pas de volonté et c'est la volonté dont l’homme a besoin, parce qu'elle fait partie de l'organisation totale de son devenir. En fonction de sa volonté, de son amour qui, éventuellement, donneront à cet avenir une ambiance totale, créative, à la mesure de l'être lumière. 

Mais il faut que la lumière descende, il faut que l’homme fasse descendre en lui cette puissance et qu'il cesse d'être un être abruti par des mouvements de vie de tous les jours qui lui cassent les pieds, par des mouvements de vie de tous les jours qui servent à le transformer, qui servent à le transmuter. L’homme un jour devra avoir suffisamment de volonté pour voir que là où il a besoin d'être transmuté, c'est là qu'il a besoin d'appliquer sa volonté, afin de mettre une fin finale à ce jeu, entre les forces cosmiques de sa conscience et lui sur le plan matériel. 

Les dieux dans l’homme doivent être abattus. C'est-à-dire que les formes-pensées face au cosmique, face à l'universel, face à la symbologie des sphères doivent être totalement neutralisées chez l’homme, pour que l’homme devienne réellement un centre mental énergisé sur le plan matériel, à l'intérieur duquel une concentration parfaite soit établie, pour que lui un jour puisse finalement écrire sa destinée sur les murs de la vie. 

La vie est mensonge et elle sera un mensonge tant que l’homme n'aura pas réalisé les lois de son inconscience. Tant que l’homme n'aura pas réalisé les lois de son inconscience, la vie demeurera un mensonge pour lui, parce qu'elle ne sera jamais à la mesure de ce qu'elle doit être. C'est pourquoi la différence entre l’homme de l'involution et l’homme de l'évolution est une si grande différence. Non pas parce que l’homme de l'involution n'a pas sa place dans la vie, mais parce que l’homme de l'évolution a une autre place à connaître, à découvrir, et à reconnaître dans le sein de la Terre, lorsque lui aura perfectionné son rendement avec les forces qui depuis toujours l'ont asservi à une condition humaine.

 

 

TOUS LES TITRES EN UN CLIC    BERNARD DE MONTRÉAL - ÉNERGIE DU SAVOIR Les traductions ne sont pas forcément fidèles 100% au texte, au besoin...