La conscience humaine en évolution fera en sorte que l’homme se sentira avec le temps obligé de constamment raffiner sa vie.
Qu’est-ce que ça veut dire, raffiner sa vie ?
Cette expression fait surgir dans la conscience humaine le besoin de constamment perfectionner le rapport entre la vie matérielle de l’homme et la vie de sa planète.
Raffiner sa vie pour l’Homme nouveau équivaudra à constamment, au cours de son involution, au cours de sa vie, se rapporter à un mouvement créatif de sa conscience pour se donner de plus en plus de corrélation entre la créativité interne de son être et la manifestation de cette créativité dans le monde actuel où il vit, où il évolue.
Raffiner sa vie pour l’Homme nouveau sera un exercice en perfectionnement qui n’aura plus de fin, un exercice qui éliminera de la vie de l’homme le statu quo, qui éliminera la platitude, qui éliminera une forme de vie qui n’est pas à la mesure de l’homme conscient mais à la mesure de la société qui lui impose une forme de vie.
Raffiner sa vie, pour l’Homme nouveau, sera un jeu de son esprit sur les plates-bandes de l’existence. L’homme découvrira des moyens absolument merveilleux pour donner constamment à sa vie une nouvelle progression, une nouvelle dimension, une nouvelle mobilité.
De sorte qu’avec les années, l’homme en arrivera à sentir profondément qu’il est en vie, c’est-à-dire qu’il a la vie sous son contrôle et qu’il peut se donner, en tant qu’être conscient en relation avec d’autres êtres conscients, des capacités de vivre qui, d’elles-mêmes, seront une mesure de son succès vital, c’est-à-dire de sa capacité finalement d’avoir cerné ce qui auparavant lui créait des obstacles pour maintenant pourvoir finalement exercer son droit à la vie à la mesure de la civilisation et dans le cadre de sa conscience créatrice.
L’Homme nouveau raffinera sa vie sans cesse parce que sa vision grandira sans cesse et sa vision sera pour lui sa mesure de sa possibilité, et sa volonté sera le pouvoir d’exécuter cette vision dans le but de se donner à court et à long terme une permanence créative fondée sur la mobilité de son mental et l’exercice maintenu de cette énergie créative dans sa vie matérielle.
La vie de l’Homme nouveau sera extrêmement intéressante parce qu’elle sera palpitante, l’Homme nouveau ne sera jamais coincé dans une solitude, dans une platitude, dans une isolation. Il découvrira constamment au coin de la rue une nouvelle façon de vivre, une nouvelle façon de pratiquer sa vie, une nouvelle façon de s’introduire dans le monde, une nouvelle façon de participer au monde selon des principes, selon une loi d’énergie créative émanant de son mental et parfaitement en harmonie avec lui-même.
Perfectionner sa vie, la rendre de plus en plus agréable et constamment de plus en plus agréable, sera effectivement la mesure de la qualité de vie de l’Homme nouveau. Avec le temps, l’esprit de l’Homme nouveau s’habituera à l’esprit de ses amis, de sorte qu’avec le temps, l’Homme nouveau découvrira qu’il existe dans son milieu humain, sensible, conscient, un potentiel extraordinaire, insoupçonné, pour se donner à lui-même ainsi qu’aux autres une base d’exercice puissante pour la manifestation créative de son mental.
Évidemment, l’évolution de la conscience sur la Terre, sur le globe, prendra le temps qu’elle doit prendre. Mais d’un autre côté, l’évolution de l’homme dans cette conscience permettra à ce dernier de réaliser, dans un avenir très rapproché, qu’il est donné à l’Homme nouveau conscient, intelligent, de raffiner sa vie à un tel point qu’il lui aura été impossible par le passé de le faire dans des conditions de vie planétaire insuffisamment abondantes, insuffisamment favorables, insuffisamment à la mesure de sa vision.
L’Homme nouveau, de par la constitution même de sa conscience, sera amené à former, dans une certaine forme d’anonymat, une microsociété, c’est-à-dire qu’il pourra avec le temps, avec d’autres hommes conscients tels que lui, s’instruire mutuellement de leur esprit universalisé et ainsi se créer une forme microsociale à l’intérieur de laquelle ces hommes et ces femmes conscients auront l’avantage de finalement se sortir de leur isolation planétaire.
De se sortir de leur isolation personnalisée pour participer à une sorte d’union d’esprit, à une sorte d’intelligence de plus en plus universalisée dans le but de se donner sur la Terre, de se créer sur le plan matériel, des voies leur permettant d’exercer leur autonomie créative et aussi leur permettant de se manifester créativement avec d’autres, dans le but à long terme de satisfaire tout ce qui dans l’homme conscient se doit d’être satisfait.
Il est évident que l’évolution de la conscience fait partie de la capacité individuelle de l’homme. Mais l’évolution de la conscience fait aussi partie de l’évolution de l’humanité. Mais l’homme est très loin de concevoir ou de voir l’évolution de l’humanité à partir de l’évolution de la conscience parce que cette évolution est trop vaste, elle est trop complexe et elle s’étend sur une trop grande période.
Par contre l’homme conscient, l’Homme nouveau pourra facilement réaliser au début les mouvements subtils de cette conscience créatrice et la façon aussi subtile qu’elle utilise dans son mouvement pour amener ensemble des êtres sensibles, des êtres intelligents et leur permettre de se créer sur le plan matériel des conditions de vie qui coïncident avec leur besoin, avec leur mobilité d’esprit, d’intelligence.
L’Homme nouveau perfectionnera constamment sa vie, raffinera constamment sa façon d’exprimer son intelligence et il en arrivera éventuellement à sentir que finalement la vie n’est plus une condition limitative de sa conscience mais bien une situation expansive de cette même conscience.
Mais pour bénéficier de sa conscience créative dans un mode d’expansion, il faudra que l’Homme nouveau apprenne à connaître ses illusions, apprenne à connaître, reconnaître ses réticences, apprenne à travailler à s’unir intelligemment par rapport à sa propre autonomie avec d’autres hommes qui parcourent le même chemin que lui, celui de la liberté, celui de la conscience, celui du travail créatif, celui de l’expression mentale supérieure. Et dans ce cadre, l’Homme nouveau réalisera qu’il existe sur la Terre une infinité de possibilités.
Il n’y a aucune raison pour l’homme sur la Terre de vivre sa vie dans le modèle que l’involution lui a fourni. L’homme réalisera qu’il a en lui suffisamment d’intelligence pour se créer son propre système de vie en utilisant ce que l’involution a mis à sa disposition, mais en l’utilisant à sa façon, c’est-à-dire selon des principes de vie et de conscience créatrice qui ne sont plus assujettis aux lois de l’involution, c’est-à-dire aux lois astrales de la conscience mais plutôt aux lois mentales de la conscience évolutive.
C’est ainsi que l’homme découvrira finalement qu’il existe dans la vie de la Terre des possibilités que lui en tant qu’être n’avait jamais soupçonnées parce qu’il n’avait jamais compris et réalisé ce que cela implique d’être conscient créativement et en harmonie avec d’autres êtres conscients créativement.
Donc l’homme découvrira le processus de ce raffinement de vie au fur et à mesure où il réalisera de plus en plus la permanence de sa conscience, le mouvement de sa conscience et la puissance de sa conscience ralliée à d’autres consciences individualisées qui, dans un même esprit, universalisent l’action et donnent à l’homme finalement le goût de vivre, la puissance de vivre, le droit de vivre et finalement la besogne sérieuse d’abattre et de tuer à jamais le spectre de la pauvreté et l’image de l’inabondance.
Raffiner sa vie, c’est la regarder constamment, en regarder constamment le mouvement et s’assurer qu’elle est toujours maintenue dans la phase maximale de son expression. Si la vie tombe dans une phase minimale, si la vie perd de l’énergie, si la vie perd de sa beauté, de son intérêt, de sa puissance, de son mouvement, c’est à l’homme conscient de lui redonner du mouvement, de la réajuster, de la réaligner. Et ceci demande de l’intelligence, de la volonté et de la vision personnelle.
Si l’homme possède de la volonté, de l’intelligence et de la vision personnelle, il est capable de constamment regarder sa vie, de constamment la tourner, de constamment l’ajuster à ses besoins intérieurs. Et ceci, cet acte, cette action interne, constitue la totalité de sa raison de vivre. C’est là que l’homme découvre sa raison de vivre, c’est là que l’homme découvre que la vie dans son ensemble doit être à la mesure, ou doit être amenée à la mesure, de ce que l’homme profondément en lui-même ressent qu’elle doit être.
Pour ceci, il faut de la conscience, c’est-à-dire que l’homme doit pouvoir intérieurement regarder sa vie, doit pouvoir intérieurement la mesurer, doit pouvoir en être satisfait. Mais l’homme ne sera jamais parfaitement satisfait de sa vie parce que sa vie doit constamment se perfectionner. Donc l’homme en arrivera à pouvoir facilement discerner les points faibles de sa vie, à les ajuster afin de se donner de plus en plus de satisfaction, afin de se donner de plus en plus de capacité, d’espace, à rencontrer les besoins profonds de son être dans une vie qui doit être sous le contrôle de sa conscience.
Raffiner sa vie sera pour l’Homme nouveau un exercice constant, c’est-à-dire une capacité créatrice qui ne s’éteindra jamais mais qui en arrivera à un certain point à avoir exercé suffisamment de correction dans la vie pour que l’homme, un jour, puisse dire : « ma vie, elle est ce que je veux mais elle n’est pas finie, j’ai d’autres choses à faire, il y a d’autres choses à voir, il y a de la vision à éclaircir. » Et c’est ainsi que l’homme donnera à sa vie un sens, et le sens qu’il aura donné à sa vie sera le sens qui lui aura permis, en tant qu’être conscient, d’actualiser sa vision.
Un homme sans vision n’a pas de vie qui vaille la peine, un être sans vision est un être qui vit une vie selon le modèle que lui imposent les forces de sa société environnante ; mais ceci n’est pas une vie, c’est une existence. L’Homme nouveau, l’homme conscient sortira de l’existence pour entrer dans la vie, donc il sera forcé de constamment raffiner, raffiner et raffiner sa vie pour l’amener à un point de tel raffinement où la totalité de son être mental, émotif, physique, sera parfaitement harmonisé, parfaitement créatif, parfaitement ajusté intérieurement et extérieurement.
Et c’est ça que l’Homme nouveau découvrira au fur et à mesure où il aura réalisé qu’une vie qui n’est pas ajustée selon l’intelligence, la volonté et la vision ne vaut pas dans le fond la peine d’être vécue bien qu’elle puisse valoir la peine d’être expérimentée. Et l’Homme nouveau ne voudra pas vivre d’expérience, il voudra vivre de créativité. Et vivre d’expérience et de créativité, c’est très différent. Vivre de créativité, c’est plonger constamment dans l’avenir de sa propre vision, alors que vivre d’expérience, c’est constamment retourner dans le passé de la mémoire, dans la mécanicité de la vie.
Raffiner sa vie, c’est être constamment aux aguets des minimums pour constamment les relever, ces minimums, et les maximaliser. L’homme doit vivre une vie qui est toujours à son maximum, mais ceci est possible dans la mesure où il est conscient des lois de l’énergie, dans la mesure où il est conscient de sa conscience, dans la mesure où il est conscient de sa vision, dans la mesure où il prend conscience de ce qui se passe autour de lui parmi les êtres qui aussi s’acheminent dans une direction parallèle, afin de pouvoir bénéficier de l’universalité d’une conscience et de s’exécuter créativement dans une autonomie qui convient parfaitement à l’homme et aussi parfaitement à une conscience collective universelle.
Raffiner sa vie, c’est un jeu constant de l’esprit, c’est une façon à l’esprit de l’homme de perfectionner la ou les formes de son existence pour les vitaliser et leur donner le souffle dont il a besoin pour bien vivre, être bien dans sa peau et s’entretenir constamment d’une mobilité créatrice qui fait partie de l’élixir de la conscience de l’homme sur la Terre.
Raffiner sa vie est une science. Raffiner sa vie, c’est imposer un regard profond, perçant, précis sur ce que nous vivons. Nous devons regarder notre vie comme une boule de cristal et voir si à l’intérieur de cette boule, il n’y a pas ici et là des bulles qui empêchent le parfait mouvement de la lumière. Donc si l’homme découvre dans sa vie des bulles, si le cristal n’est pas parfaitement coulé, il doit s’occuper d’éliminer ces bulles afin de posséder une boule de cristal, c’est-à-dire une vie qui est parfaite, qui est à la mesure de sa propre lumière.
Raffiner sa vie, c’est une science profonde de l’esprit en relation avec la forme, c’est une science profonde de l’esprit en relation des besoins de l’homme, c’est une science particulière de l’homme conscient, c’est une science particulière. Plus l’homme se conscientisera, plus il sentira en lui un besoin profond de vivre. Autant il aura cru par le passé qu’il lui suffisait d’avoir certaines notions concernant la vie et ses mécanismes, autant il réalisera que maintenant que ces notions ont été intégrées, il a besoin de vivre.
Et l’Homme nouveau vivra beaucoup plus que l’homme ancien, il vivra beaucoup plus que l’homme n’a jamais vécu parce qu’il aura réalisé finalement que la vie est à sa disposition dans la mesure où son esprit est à sa disposition. Mais pour que l’esprit soit à la disposition de l’homme, il faut que l’homme soit à la disposition de l’esprit. C’est une loi cosmique, c’est une loi universelle et ceci ne s’enseigne pas, ceci se découvre au fur et à mesure où l’on réalise la relation étroite entre l’esprit et l’homme, et l’homme et l’esprit.
Dans la mesure où l’homme conscient réalisera cette étroite relation, il comprendra que vivre peut-être très facile, que vivre peut-être très agréable, que vivre n’a rien à voir avec l’existence, que vivre est simplement le mouvement de l’esprit dans la matière pour le bénéfice de l’ego, pour le bénéfice de l’homme, pour le bénéfice de sa conscience, pour le bénéfice de son êtreté.
Mais pour que l’homme apprenne ceci, il faut qu’il intègre son énergie, il faut qu’il participe créativement et librement à son esprit. Il ne peut pas prendre un peu de son esprit, il doit prendre tout de son esprit. Et les hommes qui apprendront à vivre de tout leur esprit vivront une vie totale. Les hommes qui ne voudront prendre qu’un peu de leur esprit vivront une vie partielle. Autant l’esprit est le pouvoir de l’homme, autant il est la lumière et l’intelligence de l’homme, autant il est la capacité d’expression de sa conscience, autant l’homme doit s’ouvrir à lui.
Et c’est ce principe que l’Homme nouveau découvrira selon sa propre conscience, selon son propre niveau d’évolution, selon son propre degré de maturité. Et les hommes qui auront atteint ce niveau de perception profonde découvriront que d’autres hommes évoluent autour d’eux et qu’ils sont prêts à travailler créativement, à œuvrer avec eux dans la mesure où l’œuvre correspond à l’esprit universel de l’homme et non pas aux appétits égocentriques d’une conscience à demi perfectionnée.
Plus l’homme se conscientisera, moins il pourra se limiter, moins il pourra supporter la limitation. Il aura besoin de plus en plus d’espace pour exprimer sa conscience créative et son esprit le poussera d’une façon très objective, très réelle, à se créer des formes qui conviendront à sa nouvelle nature. L’évolution de la conscience de l’homme forcera ce dernier à raffiner sa vie à un tel point qu’il ne pourra plus éventuellement la regarder avec la moindre des tristesses, sa vie sera pleine et il lui aura donné tout ce qu’il aura pu lui donner et tout ce qu’il aura voulu lui donner.
La sensibilité de l’homme conscient sera tellement grande qu’il sera forcé par son énergie à envisionnée constamment une vie qui, d’elle-même, l’amènera plus loin et plus loin dans l’expression de son esprit. La sensibilité de l’Homme nouveau sera tellement grande qu’il ne pourra plus contenir en lui-même cette force qui fait partie de sa conscience, de sa volonté et de son intelligence. Il sera obligé de se créer des formes pour pouvoir recevoir cet esprit nouveau, cette conscience nouvelle qui fait partie de l’évolution de la conscience de la Terre.
Raffiner sa vie, c’est un peu comme polir une perle, c’est travailler sans cesse à la faire briller. Et plus la conscience est grande, plus elle a tendance à polir la perle de la vie. Et c’est à travers la vision de l’homme que le polissage se fait, c’est à travers la vision de l’homme, c’est-à-dire à travers son esprit de plus en plus libéré que le polissage de sa vie se fait. Mais l’homme ne pourra pas s’amener à cette vision tant qu’il n’aura pas mis de côté certains aspects en lui qui font partie de son inconscience, qui font partie de sa personnalité, de sa mémoire, qui font partie de son passé.
L’homme devra regarder l’avenir, envisionner l’avenir, conscient que dans un présent de plus en plus absolu, il est capable de construire les bases de cet avenir. Chaque Homme nouveau aura une mesure de ce qu’il veut vivre demain, chaque Homme nouveau aura une mesure de ce qu’il doit vivre demain pour être rempli de lui-même, pour être parfaitement harmonisé avec lui-même, et cette conscience de demain, cette conscience de l’avenir, deviendra de plus en plus précise dans la mesure où l’homme aura une grande conscience de son présent. Ayant pris conscience de son présent, il pourra perfectionner sa vie, il pourra ajuster sa vie, il pourra finalement donner à sa vie la caractéristique qui lui est due, qui lui est due dans le sens que chaque ego conscientisé sait très bien ce qu’il veut vivre afin d’être parfaitement bien dans sa peau.
L’évolution de la conscience sur la Terre se fera par étapes. L’évolution de l’homme sur la Terre se fera par étapes. Et la conscience de la vie que l’homme doit vivre individuellement sur la Terre se fera par étapes. Mais par contre, cette même conscience sera perçue dans la vision de l’homme, à travers la vision de l’homme, dans un mouvement instantané de l’esprit.
Et l’homme sera obligé de supporter cette vision de l’esprit, il sera obligé de travailler avec cette vision de l’esprit afin de pouvoir graduellement perfectionner sa vie et lui donner une qualité qui ne fut pas celle de l’homme ancien, c’est-à-dire une qualité de conscience, une qualité d’action, de mouvement et de créativité qui ne peut être possible que lorsque l’homme a dépassé les limites psychologiques de l’ego pour entrer dans le vaste champ créatif d’une conscience universelle.
Donc pour l’Homme nouveau, le perfectionnement de sa vie équivaudra à la découverte graduelle de sa potentialité, ça équivaudra à sa capacité de se séparer du passé, de se couper du passé et de mettre de côté une vie mécanisée qui fut pour lui pendant l’involution une source d’expérience, mais qui au cours de l’évolution ne peut être qu’une forme ralentie de progrès et d’intelligence.
L’évolution de la conscience humaine permettra à l’homme de se fier à 100 % sur la clarté de sa vision, sur la netteté de son savoir interne sans nécessairement pour cela en connaître les mouvements subtils nécessaires à l’expression créative de son esprit par rapport à des évènements faisant partie de l’évolution future de sa conscience.
Mais l’Homme nouveau saura profondément en lui-même reconnaître les conditions nécessaires à sa joie de vivre, il saura facilement reconnaître le terme d’une vie mécanique, d’une vie imposée par des conditions sociales à l’intérieur de lui-même, il saura facilement reconnaître que la vie d’antan n’a plus de sens lorsque nous avons commencé à sentir en soi-même la présence d’une vibration, la présence d’une intelligence ou la manifestation d’un certain savoir qui ne fait pas partie de la personnalité mais de la personne.
Perfectionner sa vie deviendra un jeu de l’esprit à travers l’ego, deviendra une manœuvre constante de l’homme, deviendra une façon normale chez l’homme de se donner de vivre à une échelle de plus en plus haute, à une échelle de plus en plus évoluée et aussi à une échelle de plus en plus intéressante.
L’homme possède des capacités qui lui sont méconnues, il possède un potentiel qui lui est totalement caché. Et au cours du raffinement de la vie, il découvrira ce potentiel, il découvrira ses capacités, il verra que l’évolution de sa conscience va en parallèle avec l’évolution de sa vie et que les deux ne peuvent pas être disjoints.
Un homme qui parle de conscience et de conscience et de conscience et qui ne peut pas manifester cette conscience dans la vie, qui ne peut pas élever sa vie, qui ne peut pas donner à sa vie la mobilité dont elle a besoin afin de réfléchir son propre esprit est un homme qui est encore prisonnier des vapeurs de la philosophie, des vapeurs égoïstes de la pensée subjective. Il n’est pas encore libre. Il peut être libre-penseur, mais il n’est pas libre dans sa créativité, donc il n’a pas le pouvoir d’ajuster sa vie, il n’a pas le pouvoir de se créer une vie à la mesure de lui-même, il fait encore partie de ces êtres qui sont piégés par la forme et qui n’ont pas encore goûté du pouvoir de l’esprit dans la forme.
Toute conscience qui n’a pas réalisé le besoin de se fondre avec la civilisation, de se fondre avec le monde de l’homme, de se fondre avec les formes que l’homme a créées est une conscience perdue, isolée dans son propre désert, c’est une conscience piégée par la spiritualité, c’est une conscience qui n’a pas de force, qui n’a pas de puissance, qui a simplement un peu de maturité.
Il y a des hommes dans le monde qui sont inconscients et qui font des grandes choses pour l’humanité. Il y aura demain des hommes qui seront conscients et qui feront de grandes choses pour l’humanité. Mais l’homme doit faire de grandes choses d’une façon ou d’une autre afin que l’humanité à long terme et lui à court terme puissent maximaliser la vie. Si l’homme garde sa vie, sa conscience, ses idées sur le boisseau de sa solitude.
Comment voulez-vous que cette conscience, que cette intelligence soit rendue utile, qu’elle serve à l’évolution de la Terre ?
C’est impossible. Pour que la conscience serve à l’évolution de la Terre, pour que la conscience serve à l’évolution de l’homme, il faut que l’homme lui-même puisse se mélanger à la Terre, puisse marcher parmi les Hommes, mais toujours en respectant les lois de son énergie, les lois de sa conscience, afin de ne pas être englobé par l’astralité des hommes, des peuples, des nations.
Raffiner sa vie demandera que l’homme conscient exerce tous les jours de sa vie son regard afin de pouvoir mesurer où il en est par rapport à où il veut aller. Et si l’homme n’est pas capable d’aller où il veut dans la vie, il n’a pas, il n’est pas doué d’une conscience créatrice, il est simplement doué d’une conscience philosophique. Si l’homme n’est pas capable d’aller là où il veut dans la vie, s’il ne peut pas ajuster, raffiner sa vie, toutes les philosophies au monde, toutes les formes qui expliquent les lois de la vie ne sont pour lui qu’une forme quelconque d’illusion.
La parole, un jour, doit sortir et jaillir de la forme pour descendre et faire germer dans la Terre la puissance de sa propre lumière à travers des actions qui coïncident avec l’esprit de la conscience et les conditions de l’humanité. Que l’homme soit obligé de parler pour prendre conscience de ses possibilités, c’est une chose nécessaire.
Mais un jour, l’homme conscient devra passer à l’action, les paroles devront un jour être projetées dans le mouvement, l’homme devra un jour construire, parce que des paroles qui ne servent pas la construction de l’homme, de sa vie, de sa société, de sa civilisation, sont des paroles qui ne sont pas arrivées dans le temps de leur puissance, donc ce sont des paroles qui demeurent encore dans les voûtes de l’impuissance.
L’homme conscient apprendra à raffiner sa vie, c’est-à-dire qu’il apprendra à exercer la parole, la pensée créatrice, à la rendre pratique, à la descendre dans la matière, à faire avec elle des choses merveilleuses qui seront à la mesure de sa conscience.
Ainsi, il raffinera sa vie, il exercera sa vie, il donnera à sa vie la pulsion qui fait partie des lois de la vie. Il sera en vie, il verra que d’autres personnes sont en vie autour de lui et c’est avec ces autres êtres qu’il créera une microsociété, c’est-à-dire une forme de conscience appliquée dans le monde, utile à l’homme conscient et un idéal à la fois pour l’homme inconscient.
Donc prendre conscience de raffiner sa vie est essentiel à la restructuration de la conscience de l’ego sur le plan matériel. Prendre conscience de raffiner sa vie est essentiel à l’évolution de la conscience et à l’évolution de l’homme, prendre conscience de raffiner sa vie implique que l’homme soit obligé de regarder chaque jour où il en est rendu dans le mouvement de sa vie et s’assurer qu’il doit aller plus loin si le mouvement qui lui est indiqué n’est pas à la mesure de sa volonté.
Donc le mouvement de la vie de l’homme, le mouvement dans la vie de l’homme doit être à la mesure de la volonté de l’homme afin que lui puisse être bien dans sa peau, afin que lui puisse bénéficier d’une permanence, afin que lui puisse être facilement en terme ancien, heureux.
Mais pour que l’homme soit heureux, pour que l’homme soit, autrement dit dans la nouvelle conception, parfaitement bien dans sa peau, il faut qu’il puisse être capable de raffiner sa vie aussitôt et dès qu’il sent qu’elle perd du momentum (élan), qu’elle perd de sa vitalité.
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