2 juin 2023

C. 122A NE PAS ÊTRE ASTRALISABLE

  

On ne reconnaît pas facilement chez soi l’astralisation parce que nous sommes des êtres qui avons tendance à nous fier aux forces en nous, à nous fier à notre sensibilité, à nous fier à nos perceptions. Et comme nous avons tendance à nous fier à nos perceptions, nous prenons des chances. Et parce que nous prenons des chances, nous connaissons ou nous vivons l’astralisation. 

L’Homme nouveau apprendra à comprendre, à réaliser graduellement qu’il n’y a entre lui et les forces occultes de sa conscience aucun espace utilisé ou servant à lui faire plaisir pour des raisons créatives. L’homme apprendra à réaliser que les aspects occultes de sa conscience ou l’invisible en lui ou les forces en lui sont des forces en évolution vers la matière. Et ces forces en évolution vers la matière, qu’elles viennent du plan astral ou qu’elles viennent du plan mental, sont des forces qui s’exécutent selon les lois de leur propre monde. Et ces lois sont, pour la plupart des hommes, inconnues. 

De sorte que l’homme sur le plan matériel, pour toutes sortes de raisons, doit apprendre avec le temps à se désengager complètement de la valeur qu’il donne aux forces en lui, qu’elles soient du monde astral ou qu’elles soient du monde mental. Parce que la vie ne fonctionne pas dans la réalité de cette systématique comme l’homme le conçoit, comme l’homme le voudrait ou comme l’homme voudrait le croire. 

La vie est en elle-même un processus cosmique qui engendre et qui régente ou régimente tant que l’homme n’a pas pris conscience des lois occultes de sa descente dans la matière. Donc la vie n’est pas ce que l’homme croit. Elle ne convient pas à l’homme. L’homme doit convenir, selon sa compréhension des lois de la vie, avec lui-même. Et ceci déjà fait partie de la vie mais ça fait partie des côtés cachés de la vie que les initiés dans leurs souffrances ont appris par expérience à comprendre afin que l’homme puisse demain le comprendre. 

La vie ne fait pas partie de ce que l’homme croit. La vie fait partie de niveaux, de mondes, d’univers que l’homme ne réalisera qu’au fur et à mesure où il entrera dans la possession de ses moyens, c’est-à-dire dans la mesure où il prendra conscience de ses différents principes subtils pouvant lui donner une plus grande proximité d’expérience avec des mondes qui depuis longtemps ont été voilés à la conscience humaine. 

Par exemple, à partir du moment dans la vie de l’homme où il vit un choc consciemment, à partir du moment où il vit une souffrance consciemment, à partir du moment où il dépasse la subjectivité d’une souffrance, il entre dans un autre taux vibratoire. Son mental change, son corps astral change, son corps matériel change, tout change en lui. Il devient autre.

Donc l’homme, même l’homme en voie d’évolution ou l’homme inconscient, se transmute par rapport aux forces de vie qui créent en lui des chocs à travers les évènements. Donc l’homme nouveau, l’homme intégral, l’homme conscient, l’homme mental, l’homme libre aura reconnu à travers son expérience que vivre sur une planète expérimentale veut dire éventuellement corriger ce qui existe entre l’invisible et la matière. 

Mais corriger quoi ? 

Corriger tous les antécédents mémoriels de l’homme et de l’humanité. 

Donc chaque homme qui évolue, chaque homme qui se conscientise, chaque être intégral représentera éventuellement la conquête totale de ce que la vie a enlevé au cours de l’expérience à l’homme involutif ou à l’homme en évolution de conscience mais non encore intégré dans son énergie. Donc l’homme doit reprendre son patrimoine, il doit reprendre sa place dans la vie, place qu’il a perdue depuis très longtemps. 

Donc vivre, à partir du moment où nous sommes conscients, à partir du moment où nous avons compris le processus d’intégration, à partir du moment où nous avons compris les illusions de la transparence, effectivement place l’homme dans un contexte de vie matérielle ou psychique d’un autre ordre. Il n’est plus le même homme, il n’appartient plus à la conscience expérimentale, il n’appartient plus à l’humanité. Il fait partie d’une autre humanité, il fait partie d’un autre temps et il devra un jour être appointé à cet autre temps et dans cet autre temps travailler avec une autre humanité. 

Mais c'est difficile pour l’homme de concevoir ceci parce que déjà encore il est dans un corps matériel imbriqué par ses sens, imbriqué dans une matière. Mais quelle que soit la situation de l’homme en évolution, l’intégration éventuelle de son énergie le forcera à réaliser que dans la mesure où il est capable de veiller parfaitement à son bien-être, il est capable de transmuter sa conscience et d’assujettir son esprit à sa volonté. 

Et ceci, c’est le but de la vie. Ceci, c’est la raison d’être de l’homme. Ceci, c’est la conscience intégrale de l’homme nouveau. Évidemment, il n’est pas facile de voir chez soi l’astralisation parce que nous avons de la difficulté à voir chez soi ou en soi les subtilités de l’esprit. Et nous ne les voyons pas, les subtilités de l’esprit, parce que dans chaque Homme il y a une âme, dans chaque homme il y a de la spiritualité, dans chaque homme il y a de l’amour pour l’invisible, dans chaque homme il y a une aspiration pour l’infinité, dans chaque homme il y a un besoin d’unité. 

Et pourtant, tout ceci est une illusion. Combien de fois nous entendons des gens ou des mystiques dire : « Ah ! Nous devons être un avec les arbres, un avec les chevaux, un avec les plantes, un avec les brins d’herbe ». Mais ceci fait partie de la diffusion du corps astral, ceci fait partie de l’illusion spirituelle et mystique de l’homme qui n’a pas connexion avec le mental supérieur, ceci fait partie du manque d’intelligence de l’homme et de la soif spirituelle de s’unir à quelque chose qui le divise en lui-même en faisant de lui un être qui appartient psychiquement, spirituellement à des mondes au lieu de faire de lui-même, en tant qu’Homme, un être qui est en lui-même la représentation totale et parfaite de l’énergie se mouvant dans ses centres et étant l’expression de mondes supérieurs en évolution. 

Nous avons été, pendant l’involution, miroités des choses, des images, des idées, des concepts. Nous avons voulu être unis, et de cette forme d’unité qui fait partie de la diffusion du corps astral, qui fait partie du besoin de l’âme de se fixer dans une infinité qu’elle ne comprend pas parce que dans l’âme, il n’y a pas d’intelligence. Ceci a créé chez l’homme le besoin intérieur, l’avide besoin intérieur, d’aimer spirituellement l’infinité ou les forces ou le double. Et l’homme devra un jour casser ceci, l’homme devra un jour réaliser l’illusion de ceci et cette illusion fera partie de son intégration. Et à partir de ce moment-là, il cessera de vivre chez lui l’astralisation, il verra jusqu’à quel point l’astralisation est évidente. Et autant elle sera évidente pour lui dans le temps, autant elle ne l’est pas pour lui aujourd’hui. 

Il y a dans l’homme des forces qui font partie de mondes tellement avancés dans le temps, tellement loin de nous, que nous avons besoin pour intégrer ces forces de vivre parfaitement dans notre temps, dans celui qui est près de nous. Si nous nous attachons psychologiquement, psychiquement, occultement, spirituellement, à des temps qui ne font pas partie de notre réalité matérielle, nous sommes obligés à ce moment-là d’astraliser notre conscience, de faire vibrer l’âme et de même amener des entités à nous nourrir, à nous inspirer afin qu’elles puissent bénéficier de nous au lieu que nous puissions bénéficier d’elles, c’est-à-dire les utiliser sur le plan matériel afin qu’elles puissent un jour se libérer de leur propre situation, de leurs propres illusions, de leur propre monde astral, celui de la mort qu’elles cherchent constamment à maintenir dans la conscience de l’homme en l’invitant par toutes sortes de moyens à revenir à l’astral. 

Nous découvrirons au cours de l’évolution, ou l’homme découvrira au cours de l’évolution, que la totalité de la science cosmique, que la totalité de la science de l’univers, que la totalité de la science, même celle de l’énergie fait partie et doit faire partie de la conversion mentale de son intelligence en actualisation vibratoire sur le plan matériel, pour que lui, en tant qu’être, puisse représenter l’unité totale de l’énergie et non pas simplement l’unité spirituelle de l’âme qui cherche l’infinité alors que l’homme en lui-même est infinité. 

Mais l’homme est facilement astralisable. Il n’est pas capable de concevoir l’infinité. Il n’est pas capable de concevoir la totalité. Il n’est pas capable d’utiliser la parole pour discerner dans le grand et vaste monde de l’énergie, la subtilité astrale de l’intelligence. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas la volonté de sa propre suffisance. N’ayant pas la volonté de sa propre suffisance, il est obligé de supporter une conscience spirituelle ou occulte afin de se donner une identité qui est astralisée et qui lui donne ou crée temporairement une suffisance mais qui n’est pas réelle. 

La suffisance de l’homme, elle est basée sur sa capacité de voir à travers les illusions astrales de son mental, à travers les illusions astrales de sa propre personnalité. L’Homme doit découvrir en lui-même le centre même de son identité. Et lorsqu’il aura acquis cette conviction profonde, cette réalité certaine, cette capacité volontaire, il sera en lui-même la totalité que doit représenter la vie en évolution vers une planète expérimentale. Donc il n’aura plus à vivre cette astralisation, c’est-à-dire cette déchéance psychique de la valeur normale de son moi. Et lorsque nous parlons de la valeur normale du moi, nous parlons de la valeur créative du moi, de la valeur naturelle du moi, ce moi qui ne s’éteint pas dans la manipulation psychique de la pensée mais qui explose dans l’actualisation créative de sa volonté. 

Nous croyons aujourd’hui, parce que nous avons parlé pendant des années, des années, des années ou parce que nous avons étudié pendant des années, des années, des années, nous croyons que nous avons fini de parler ou d’étudier. Nous allons réaliser au cours de l’évolution que l’homme n’a pas de finité, que l’homme, sa parole, sa volonté, l’action, l’actualisation, la création, est sans fin. L’Homme va découvrir au cours des années que toute cette actualisation doit descendre même jusque dans la science, dans la matière, parce que l’homme est en lui-même non pas un prototype de l’évolution, il représente un archétype volontaire de l’Aleph manifesté dans le centre même de l’origine des forces en évolution. 

Il y a des choses que nous découvrirons. Nous découvrirons que la multidimensionnalité des prototypes humains en évolution ne convient aucunement à la division de l’homme en tant qu’être matériel. Donc nous découvrirons que la totalité de l’homme, l’unité de l’homme est à la fois l’aspiration de ses principes à la configuration géométrique de ses potentialités. Et cette configuration, elle fait partie de l’organisation cellulaire de la conscience humaine. Autrement dit, le corps humain matériel est essentiel, le corps éthérique de l’homme est essentiel, le corps astral est essentiel, le corps mental est essentiel. Tout ce qui est de l’homme est essentiel à la survie de l’évolution, à la continuité de l’évolution et à la nouvelle programmation de l’énergie qui se fera à travers l’homme et non pas à travers l’astralisation de son énergie à cause de ses mémoires, à cause de son ancienneté, à cause de sa conscience expérimentale. 

L’homme est en lui-même le produit concret, référentiel, unitaire, cosmique de la totalité que les mystiques pendant l’involution ont voulu chercher à travers l’infinité de l’âme pour des dimensions astrales qu’elle-même ne pouvait pas comprendre dans l’illusion de leur forme. Quand va venir dans l’esprit de l’homme la conscience totale de son moi, quand va venir dans l’esprit de l’homme la réalisation intégrale de sa volonté, quand va revenir dans l’esprit de l’homme la totalité de sa conscience, c’est-à-dire la capacité de reconnaître, même s’il est sur le plan matériel, qu’il est en lui-même immortel. 

Donc si l’homme est immortel sur le plan matériel, il n’a plus besoin de vérifier l’immortalité de sa conscience à travers une programmation psychologique ou psychique de la valeur des mots qui sont suscités astralement dans sa conscience spirituelle pour lui donner une impression occulte de son être. 

L’homme est en lui-même occulte. L’homme est en lui-même matériel. L’homme est en lui-même la totalité de ce qui est possible, à ce stage-ci de l’évolution et il n’a plus à se demander où se situe le réel. Et il n’a plus à se demander d’où il vient, où il va, où il est, puisque dans la totalité créative de son moi intégral, il représente l’affirmation absolue de l’unité que l’homme a voulu, par le truchement de la spiritualité au cours de l’involution, chercher dans le mysticisme oriental ou le mysticisme occidental qui n’étaient que des abus des forces occultes incomprises sur sa personnalité qui n’était pas devenue une personne. 

L’homme doit devenir personne.

Qu’est-ce que ça veut dire, devenir personne ? 

Ça veut dire devenir lui-même, seul, total, intégral, sans aucune participation créative vis-à-vis ou par rapport à d’autres êtres que lui-même. Donc l’unité devient infini. L’infini vit, se manifeste par rapport à l’unité. L’unité n’a plus besoin de se comparer puisqu’elle n’a plus besoin de se diviser. Elle n’a plus besoin de se diviser puisqu’elle n’est plus comparable. 

Pourquoi n’est-elle plus comparable ? 

Parce que l’homme demain, l’homme intégral, n’aura plus besoin de penser pour savoir. Le savoir fera partie de sa parole, le savoir fera partie de la communion intégrale de ses principes, le savoir fera partie de l’expression créative du cosmos en lui, le savoir sera l’impression sur le plan matériel de son immortalité à venir. 

L’homme a à découvrir, à comprendre que la totalité de sa science, que la totalité de la science, que la totalité des sciences est simplement une affaire de temps. Ce n’est pas une affaire de conscience. La conscience vient avant la science. La science est simplement le mouvement, dans le temps, de la conscience. Donc l’homme a besoin d’être conscient. Donc il a besoin de reconnaître dans sa vie, sur le plan matériel, quand, pourquoi il devient facilement astralisable. 

Et il devient facilement astralisable parce qu’il n’a pas compris encore qu’il est le seul être capable de répondre parfaitement de ses actions. Donc si l’homme est capable de répondre parfaitement de ses actions, il n’est plus astralisable. Si l’homme n’est pas capable de répondre parfaitement de ses actions, il est astralisable. C’est ça que ça veut dire être astralisable, ne pas être capable de répondre parfaitement de ses actions. 

Lorsque nous répondons parfaitement de nos actions, nous avons la science de nos actions. Ayant la science de nos actions, nous avons la direction de nos actions donc nous ne sommes plus, sur le plan mental ou émotionnel, affectés par l’action, donc nous sommes libres. C’est ça, ne plus être astralisable.

 

 

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