Certains évolueront rapidement alors que l’évolution sera lente et longue chez d’autres. La différence provient de la nature de l’homme. La nature de l’homme est constituée de son tempérament émotionnel et mental. Le tempérament d’une personne représente l’accumulation d’expériences passées sur le globe, au cours de l’involution. L’involution à permit à l’ego de rassembler une quantité inestimable d’expériences, dont l’intérêt pour la vie matérielle ne peut-être expérimentée, que lorsque l’ego la rend expérientielle au cours d’une vie et cette condition détermine ce que nous appelons le tempérament de l’être humain.
Certains hommes lorsqu’ils s’apprêtent à passer à un niveau d’évolution plus avancé, ont la capacité de comprendre rapidement la relation entre leur tempérament et la conscience nouvelle qui s’ouvre en eux. De sorte qu’ils leurs est plus facile de transposer en terme nouveau, une suite d’expériences vécues au cours de l’involution. C’est cette habilité de traduire en termes nouveaux, une suite d’expériences passées, qui permet à certains êtres d’évoluer rapidement, c’est-à-dire de comprendre facilement leur vie nouvelle et de la vivre sans trop de recule, sans trop de remous.
Pour qu’un être puisse évoluer rapidement, son tempérament ne doit pas éteindre en lui, la puissance de rayonnement de l’intelligence, sinon la conscience sera retardée, ralentie, car le tempérament équivaut à la puissance du périsprit sur l’ego. Le périsprit est une enveloppe qui couvre l’ego et bloque la lumière de l’intelligence, de sorte que ce périsprit s’il est trop dense, ralentira l’évolution de l’être. Le tempérament est la force du périsprit et plus cette force est grande, plus l’homme sentira une résistance aux épreuves que peut lui imposer l’intelligence pure. Ceci déterminera alors son rythme d’évolution.
Le périsprit plait à l’ego, car c’est à l’intérieur du périsprit que l’ego ce complet avec lui-même, car c’est cette force du périsprit qui conditionne l’ego à lui-même, à son inconscience. Le périsprit conditionne la clé d’évolution de l’ego et cette clé d’évolution ne peut-être mise en résonnance que par l’intelligence de l’ego ou celle d’un autre ego. Et lorsque je dis l’intelligence de l’ego, je dis l’intelligence réelle de l’ego. Delà la nécessité à l’ego de rencontrer au cours de sa vie, un ou des êtres suffisamment en harmonie avec l’intelligence réelle, pour que la résonnance puisse s’implanter à l’intérieur du périsprit et élever la vibration de l’ego.
L’évolution d’un ego ne tient pas seulement à son passé, mais de la nature de son expérience selon le plan de vie qu’il a choisi. Si son plan de vie convient à son évolution, l’opportunité d’une évolution sera caractéristique de l’incarnation. Bien que le plan de vie soit conditionné avant l’incarnation par d’autre nécessité qui relève de plus haute que lui, dans l’échelle des décisions cosmiques. Il faut comprendre que bien que l’ego est le choix de son plan de vie, il n’est pas seul dans la décision finale, car la hiérarchie invisible s’occupe de tout enfin de compte. Certains egos évoluent rapidement pour des raisons contraires à celle-ci haut mentionnées, mais ici encore il faut y voir la main de ces êtres de lumière qui s’occupent des affaires invisibles de l’univers.
Le tempérament ou la force du périsprit, détermine le contour possible du plan de vie, c’est-à-dire qu’il détermine si l’ego peut ou pourra évoluer dans cette vie, vers une nouvelle étape de l’évolution planétaire. S’il peut évoluer, il lui sera donné les occasions, mais il pourra les refuser, car son périsprit cherchera toujours à le restreinte. C’est ici que l’ajusteur de pensée, entre en jeux et devient son seul réel support, pour une évolution assurée. L’ajusteur de pensée est la suprême connexion entre l’ego et la lumière où les mondes de l’intelligence et cette connexion seule peut vaincre la force du périsprit.
Tous les hommes ont un ajusteur de pensée, tous les hommes ne le réalisent pas, mais ceux-là qui bénéficient de leur intelligence interne, peuvent si les conditions leurs sont fournies, prendre avantage de ces occasions et poursuivent une évolution plus ou moins rapide dans une seule vie. Le périsprit ne peut empêcher la pénétration de la lumière de l’ajusteur de pensée, mais il peut bloquer son intention, car l’intention de l’ajusteur de pensée n’est pas toujours souhaitable pour l’ego, selon ce qu’il voit, selon ce qu’il sent à cause de son périsprit.
L’évolution rapide de l’ego nécessite que le périsprit soit flexible, c’est-à-dire que l’intention de l’ajusteur de pensée puisse se faire au moins sentir, sinon l’évolution sera ralentie, car l’intention ne se fera connaître que par une suite d’expérience difficile, rendant évidente la condition de vie qui doit être vécue. Ceci peut créer une grande souffrance chez l’ego, mais la souffrance permettra que l’intention de l’ajusteur de pensée, soit reconnue et comprise. Ce qui augmentera l’intelligence réelle de l’ego.
La maniabilité du tempérament fait partie du stage d’évolution qu’ont connus différents egos. Certains egos ont été dirigés dans leurs plans de vie afin de développer certaines caractéristiques, qui pourraient avec l’évolution donner de la maniabilité au tempérament, c’est pourquoi nous disons, que bien que l’ego choisisse son plan de vie, son choix est inconditionnel à des décisions supérieures. Si l’ego était totalement libre dans son choix de plan de vie, certaines conditions ne seraient pas créées ou remplies et l’ego serait plus tard insuffisamment préparé à une évolution rapide, lorsque viendrait pour lui la reconnaissance de l’intention de l’ajusteur de pensée.
L’intention de l’ajusteur de pensée est toujours au début, au-delà de la compréhension de l’ego car elle est toujours créée pour un but futur éventuel et ce but détermine la nature de l’expérience de l’ego, qui lui permettra de crever l’enveloppe du périsprit et de répondre plus instantanément à l’intention de l’ajusteur de pensée, ce que l’on appelle la conscience supramentale.
Le tempérament de l’ego constitue le matériel de vie, à l’aide duquel il devra découvrir son rapport avec l’ajusteur de pensée et si ce matériel est trop rigide, si l’ajusteur de pensée ne peut faire passer son intention à travers le périsprit, l’ego devra attendre de revenir sur le globe pour que s’établisse cette communication entre lui et l’ajusteur de pensée. Ce dernier convient parfaitement à l’ego, lorsque l’ego a été suffisamment enrichit dans son expérience de vie par l’intention de l’ajusteur de pensée. Et lorsque ce stage a été atteint, l’ego est prêt pour la fusion, car il n’y a plus d’obstacle entre lui et l’ajusteur de pensée.
Le périsprit n’est plus un obstacle, alors et l’on peut dire que l’ego est translucide, c’est-à-dire qu’il ne réfléchit plus de lumière astrale. A partir de ce stage, il n’a plus qu’a attendre les événements, car il est prêt à les vivre, en relation parfaite avec l’ajusteur de pensée qui ait la collection cosmique en lui. Cette capacité devient sa parfaite sécurité sur tous les plans.
Certains êtres évoluent très rapidement, car déjà ils ont traversé l’épreuve du périsprit avant l’incarnation. Ces êtres sont très peu nombreux sur la planète, ils s'y retrouvent pour des raisons qui ne conviennent pas d’être rendus publics. Mais il convient de dire que ces êtres sont déjà dans la lumière, car ils n’ont plus d’ombrage, c’est-à-dire qu’ils sont parfaitement conscients de l’importance de leur vie, de leur vie apport et savent qu’ils ont une vie particulière. Même s’ils n’ont pas été totalement renseignés ou informés sur ce fait. Néanmoins ils vivent leur vie matérielle, comme tous les hommes, avec cette différence qu’ils reconnaissent les étapes qui les amènent de plus en plus en contact avec les forces invisibles qui dirigent l’évolution.
Ces êtres sont en attente, mais ne souffrent pas d’attente car ils comprennent que la transmutation est un processus cosmique et que toute activité cosmique procède dans son temps et non dans le temps désiré par l’ego. Ils vivent en paix et peuvent continuer ainsi à vivre pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que le temps soit venu pour qu’ils puissent quitter à volonté le plan matériel pour aider à l’évolution de l’homme. L’évolution plus ou moins rapide de l’homme crée une différenciation dans le processus de la descente de la conscience supramentale sur la terre. Plus l’évolution est rapide, plus l’intelligence peut servir à augmenter le niveau de compréhension de l’homme, afin d’intégrer le plus possible les forces de la lumière, contre l’influx de plus en plus violents, des forces qu’ils lui sont proposés.
L’évolution rapide de certains hommes, permettra que d’autres plus lents, puissent s’élever au-dessus du nuage de plus en plus sombres, émanant de l’activité astrale sur la planète, donc l’homme ne peut connaître la nature et l’étendue, qu’à travers l’intelligence supramentale. L’intelligence supramentale ne peut opérer sur la terre, tant que le cycle n’aura pas terminé sa période finale, mais cette même intelligence peut préparer un grand nombre d’êtres, avant que ne s’abattre sur le globe, les furies qui ne veulent pas en êtres chassés. L’épicentre de cette furie planétaire, se distinguera graduellement pour apparaître éventuellement dans toute sa puissance et l’intelligence supramentale aura déjà donnée à l’homme les points de références dont il aura de besoin, pour s’élever au-dessus de la folie furieuse, d’une civilisation qui refuse de mourir.
Ceux-là qui évoluent lentement, auront suffisamment de temps pour développer leurs forces intérieures, leur intelligence et reconnaître en eux-mêmes les points d’amarres que tout homme doit connaître lorsque la tempête s’abat. L’évolution de la conscience supramentale veux dire développement de l’intelligence, au-delà de la raison, afin de permettre à l’homme d’obtenir le pouvoir de l’intelligence, qui lui ouvre les portes secrètes des grandes sociétés qui dirigent l‘évolution, derrière la façade de la matière.
L’évolution comprise dans ce sens, interprète pour l’homme, toutes les possibilités miroitées dans son imagination, mais demeurant sans substance, car le monde parallèle de l’intelligence et de l’énergie, est un monde à part, que connaît indirectement l’homme par le rêve, mais qui ne connaît pas au niveau de son expérience. C’est un monde illuminé par un soleil central, qui se distingue tu soleil matériel par le fait, qu’il distribue également son énergie et que cette dernière n’est ni froide, ni chaude. L’intelligence est une énergie qui émane de ce soleil et chaque galaxie possède son soleil central, son centre d’énergie que l’on peut appeler le père.
Hors le père n’est pas un être, mais une puissance et cette puissance est la somme totale de l’intelligence possible dans une galaxie. Lorsque l’homme entre en contact avec l’intelligence universelle, il n’est pas dans l’expérience de l’intelligence, il ne fait que communiquer avec elle, mais lorsque son évolution à atteint son point final, l’homme ne communique plus avec elle, elle émane de lui, car il est parfaitement en harmonie avec elle. C’est à ce moment qu’il peut traverser le mur de la matière et voir ce soleil, ce centre d’énergie, d’intelligence qui éclair le monde parallèle où il est entré en esprit.
Lors de son entrée dans ce monde parallèle, il est immortalisé dans la chair, car l’énergie de l’intelligence se communique à son esprit et l’homme peut traduire en volonté cette énergie, de sorte qu’il n’est plus lié aux lois de la planète. Le soleil central, le centre galactique de l’énergie de l’intelligence pénètre la conscience de tous les hommes, selon leur degré d’évolution. À la fin d’un cycle, ceux-là qui évolueront le plus rapidement, réfléchiront une plus grande part de cette énergie du soleil central. Ce qui détermine leurs évolutions plus rapides, laisse entrevoir qu’ils proviennent de planètes plus rapprochées de ce soleil central.
L’évolution telle que l’homme la comprendra au cours des années prochaines, reflète le chemin parcouru par leurs egos, au cours des âges et la proximité qu’ils ont atteints à ce soleil central. Même après la mort, l’ego n’a pas conscience du soleil central que sur une forme voilée de la lumière. Et plus il est évolué, plus il se rapproche de cette lumière, mais la mort ne peut permettre que l’ego ait pleine conscience de cette lumière, de ce soleil, car il ne voudrait pas se réincarner pour pousser plus loin son expérience évolutive. C’est pourquoi l’homme doit revenir à la chair et la transmuter pour accéder à cet astre sublime, que les anciens dans leurs visions appelaient Dieu.
L’univers est vaste et contient plusieurs soleils invisibles aux yeux du mortel. Le mortel qui entre en esprit dans l’univers parallèle, s’aperçoit que la vie terrestre et le monde de la mort, sont des périodes indépendantes l’une de l’autre, mais vécues en fonction de la découverte du soleil central, qui réfléchit la totalité de l’énergie intelligente, qui dirigent l’organisation invisible et inconnue des systèmes sidéraux. Les systèmes sidéraux, n’ont pas la fonction que leurs prête l’astronomie moderne. Ils sont en réalité des contres partis matériels de mondes parfaits et la liaison éventuelle de ces mondes parfaits avec les mondes matériaux est la raison d’être, de tout ce qui est vécu expérienciellement et inconsciemment sur la terre ou dans le monde de la mort.
Le soleil central est un monde en lui-même, c’est-à-dire que sa construction, sa constitution est tellement parfaite et complète que les êtres qui l’habitent sont débordés de perfection et cette perfection doit-être transmise à ceux qui leurs sont inférieurs, les hommes. Voilà pourquoi l’importance de l’intelligence supramentale, car elle représente un peu de cette perfection. Mais l’univers est un mot qui cache beaucoup de secret, car il ne représente pas encore pour l’homme la réalité. L’univers est en réalité, l’activité créative d’un grand nombre d’intelligence, qui s’appuie sur l’expérience de l’homme et d’être inférieurs pour générer dans le cosmos une plus vaste perfection dans les mondes de la matière. Le soleil central ne possède pas toute l’intelligence possible pour gérer l’univers local.
C’est pourquoi l’expérience de l’homme est nécessaire, car l’expérience humaine est l’extension dans la matière de la puissance de ce seul soleil central. Mais comme la matière offre une grande résistance à sa présence visible et tant que l’homme n’aura pas atteint un niveau suffisant d’évolution, l’expérience humaine sera de grande importance.
L’évolution du soleil central n’est pas fixée par l’intelligence ou son énergie, mais par les lois d’actions et de réactions engendrées dans les grandes masses gazeuses de la galaxie. Ces masses gigantesques, contiennent tous les éléments possibles et imaginables qui servent à organiser des mondes éventuels, plus denses et solides.
Les forces en oppositions à l’intérieurs de ses masses, créent les conditions sous lesquelles le soleil central, l’énergie de l’intelligence devra œuvrer pendant de très longues périodes pour en arriver à une époque lointaine à contrôler le produit du travail de ces forces. C’est ce que l’on appelle l’évolution. À partir des plans les plus simples, jusqu’au plan les plus complexes, tel que l’homme. A la fin du cycle, l’homme, un certain nombre d’hommes sur la terre, seront en harmonie vibratoire avec l’intelligence du soleil central, par l’entremise de l’ajusteur de pensée. Et ces hommes seront immortalisés afin de participer à l’évolution de la terre et de ces nations futures. Ils œuvreront au même titre que ceux qui exécutent sciemment, le plan universel d’évolution. Ces hommes les représenteront sur les plans inférieurs de la matière et eux aussi seront invisibles à l‘homme inconscient, car l’intelligence pure, œuvre toujours derrière la matière, car sa lumière est trop grande. Cette activité sera reconnue comme étant celle du gouvernement invisible du globe.
Le but de l’évolution rapide de la fin du cycle est de permettre à un nombre compté d’êtres humains, d’être approchés dans un avenir, plus ou moins distant par des êtres de lumière, de vibration autre, des êtres qui évoluent en fonctions du soleil central et qui désirent s’unifier à l’homme pour parfaire un des grands dessins de la création, celui de la fusion avec le mortel. Un tel dessin est si grand et si vaste d’implication pour l’homme, que seuls les plus avertis en connaissent les détails, non pas parce que ces détails sont dangereux pour l’homme en général, mais parce qu’ils sont au-delà de son intelligence naturelle.
L’intelligence supramentale est la culmination sur la terre de l’évolution matérielle de l’homme. C’est le début de son évolution morontielle, c’est-à-dire son évolution en dehors de la matière et en dehors des sphères de la mort. C’est le rêve de l’homme, c’est le rêve de l’esprit dans l’homme, c’est la joie de la vie dans l’homme, c’est la perfection de la vie évolutive, c’est l’apothéose de l’esprit et de l’intelligence. C’est pourquoi les hommes doivent comprendre ce que veut dire l’intelligence supramentale.
Il ne s’agit pas de croire que l’intelligence supramentale c’est de l’intelligence, telle que l’homme la connu, mais plutôt son énergie, différence extrême et importante, car cette énergie c’est la vie morontielle dans ses débuts, alors qu’elle pénètre toutes les fibres de l’être humain, pour en changer la vibration et l’élever dans un avenir rapproché à un monde plus parfait, qu’est le monde d’intelligence et de la lumière, que l’on peut appeler la nouvelle Jérusalem.
Ceux qui évoluent, ne doivent pas comprendre que l’intelligence supramentale est de l’intelligence, mais doivent comprendre qu’elle est énergie, qu’elle est l’énergie de l’intelligence, une énergie toute puissante et créative et émanent du soleil central. Une fois dans cette intelligence, l’homme ne peut plus se souvenir de sa connaissance et par le fait même, ne peut plus se souvenir du lieu d’origine dans la mort vécue auparavant. De sorte qu’il ne peut plus y retourner lorsque son esprit laisse son corps.
La conscience supramentale est un lieu dans le temps, que l’esprit connaît, mais que l’homme ne peut encore connaître. Cette expérience est celle de l’immortel, mais l’immortel doit construire ses véhicules avant que son esprit soit libre de la matière et de la mort. L’évolution de la conscience humaine coïncidera avec la magie, qu’ont connu les anciens, mais cette fois ci se sera une magie encore bien plus puissante, plus grande et plus parfaite, parce que les hommes qui la connaîtront, connaîtront la splendeur du soleil d’où émane la vie et l’intelligence de la vie.
Je ne parle pas ici du soleil matériel que nous connaissons, mais de ce soleil invisible d’où émane une grande partie de la création locale de notre galaxie. L’être en évolution doit commencer lentement et graduellement à réaliser que la profondeur de l’intelligence est égale à la profondeur de la vie et que l’homme ne peut plus cesser de grandir en conscience lorsqu’il a été touché par cette énergie qui brûle en lui tous les aspects inférieurs de sa conscience planétaire et animale. C’est pourquoi le mot évolution, cache quelque chose de précis pour l’homme et ce mot n’a pas de signification réelle, tant qu’il n’a pas senti en lui la présence d’une autre vie, d’une autre intelligence qui n’est pas de ce monde, mais du monde de la lumière, du monde qui crée les mondes et en conditionnent les lois.
L’être en évolution doit vivre une déchirure profonde en lui-même. Déchirure qui le grise, le fait sentir profondément et lui faire réaliser que l’intelligence est belle et bien une énergie transformatrice et non un support psychologique pour l’ego. L’évolution prochaine est une période grave et sérieuse tant pour l’homme que pour l’humanité. Seul l’homme conscientisé, élevé dans son intelligence, en comprendra le sens profond et réel. Sens qui défie l’imagination, mais qui sied bien à l’esprit de celui qui sait, qu’il sait.
Que l’évolution prochaine soit reconnue dans le monde, c’est une chose, mais que l’intelligence descende dans l’individu en est une autre. Nul ne peut savoir par les autres, car nul ne peut être sûr de lui-même, que par lui-même. L’énergie de l’intelligence ne se partage pas, elle est totale et sans division.
Ceux qui la connaîtront de cette façon, connaîtront les mystères et la vie sera pour eux un jeu d’enfant. L’homme est encore dans le moyen âge de la pensée. Il ne comprend pas encore la nature de l’intelligence et ne comprend pas non plus la nature profonde des mécanismes d’évolution, surtout ceux qui s’appliquent à la vie, non pas à la vie biologique, mais à la vie de l’esprit. Évolution veux dire, ce qui est au-dessus et au-delà de la matière, en contradiction avec involution qui se rapporte à la matière.
Lorsque l’homme parlera d’évolution dans l’avenir, il parlera de ce phénomène particulier qui lui fait rejeter tout ce qui est venu avant lui, pour ne se lier qu’à ce qui viendra après lui, c’est-à-dire après ce qu’il aura connu et apprit durant l’involution. De sorte que l’homme ne pourra plus vivre comme auparavant, mais devra s’acheminer graduellement vers une destinée qui lui sera révélée avec le temps. Son esprit prendra le dessus au cours de cette période et l’homme entrera imperceptiblement dans une autre dimension du réel, plus près cette fois du pouvoir de sa volonté et plus en accord avec les lois vibratoires de son esprit.
L’esprit de l’homme est une énergie qui s’auto-réfléchit à l’intérieur d’une plus vaste et plus parfaite énergie que l’on appelle intelligence universelle. C’est cette réflexion qui permet à l’homme de connaître la conscience, le phénomène de la conscience. La conscience est un phénomène de réflexion presque parfait, c’est-à-dire que plus la réflexion de l’esprit de l’homme, dans l’esprit universel se fait, plus la conscience humaine est grande et parfaite. Cependant la réflexion de l’esprit de l’homme inconscient se fait à l’intérieur du périsprit qui lui-même est composé d’émotions et de pensées subjectives. L’être conscient ne se réfléchi pas à l’intérieur du périsprit, mais à l’extérieur, de sorte qu’il n’est jamais influencé par l’accumulation d’impressions à l’intérieur du périsprit et c’est ce qui lui donne le savoir au lieu de la connaissance.
L’être conscient est supramental de demain, sera tellement éloigné de son périsprit, que son savoir sera très grand, car le savoir est proportionnel à la distance qui sépare l’ego du périsprit. Plus l’ego est libre du périsprit, plus il est transpercé par l’intelligence de la lumière, plus son savoir est grand et vaste. Lorsque l’être conscient sait suffisamment séparé ou rendu libre de son périsprit, il peut laisser son corps matériel et y revenir à volonté, car le support psychologique du périsprit n’est plus nécessaire à l’ego. Celui-ci n’a plus de crainte en lui et il peut s’élever encore plus dans les sphères de l’esprit universel. Une fois dans ces sphères, il n’est plus affecté par le périsprit et s’il doit revenir au matériel pour continuer son travail dans la matière, il est libre de le faire. C’est la condition de ceux qui seront immortalisés. Le périsprit, sa densité, détermine le potentiel évolutif de l’ego dans une vie quelconque. Un ego peut-être très évolué, mais son périsprit diminuera le facteur permettant à l’ego de rendre l’esprit libre, c’est-à-dire d’être pénétré et éclairé et supporté par lui.
Mais pourquoi certains egos évolués seraient-ils retardés dans leurs évolutions, vers la conscience supramentale ?
Pour la simple raison que le périsprit représente les aspects les plus retardataires de l’ego. Le périsprit c’est le linge sale qui doit-être laver, pour que l’esprit et l’ego soit unifiés, pour que l’ego réfléchisse parfaitement l’intelligence. Un grand général d’armée peut avoir un ego très évolué, mais son périsprit sera trop dense pour que pénètre l’intelligence supramentale, il devra donc ce général mourir pour revenir plus tard, dans des conditions nouvelles de vie et d’évolution. Le périsprit, tant que l’ego n’est pas conscientisé, représente le faux ego. Alors ce dernier n’est que la réflexion entre lui-même et le périsprit.
Lorsque l’homme commence à évoluer, il s’aperçoit graduellement que le centre d’attention vis à vis lui-même, commence lentement à se déplacer, à s’éteindre, à ne plus se faire sentir comme auparavant. Et ceci est dû au fait que le périsprit perd lentement de sa densité et que l’intelligence et l’ego commence à connaître une plus grande et plus permanente liaison. Si vous prenez l’ego comme un point focal, le périsprit sera le miroir et l’intelligence réelle se situerait au-delà du miroir, de sorte que viendra le temps ou l’énergie de l’intelligence ne sera plus réfléchie dans le miroir, mais retournera au-delà et reviendra à elle-même.
L’ego pourra alors recevoir l’énergie et le périsprit ayant perdu de sa densité ne pourra plus la réfléchir vers l’ego. Et plus l’ego sera dans l’intelligence, plus le périsprit disparaîtra, de sorte que viendra le jour où il n’y aura plus de réflexion entre l’ego et l’intelligence réelle et ce dernier sera supramental.
Alors nous dissions au début que certains évolueront rapidement et d’autres lentement et la raison en est due au fait que les périsprits ont différentes densités. Plus l’ego subi de choc vibratoire de la part de l’énergie de l’intelligence, plus le périsprit perd de sa densité, plus l’ego devient intelligent dans le sens réel du terme, plus il est bien dans sa peau.
Une des grandes forces du périsprit, c’est l’orgueil, car c’est l’orgueil qui donne au périsprit son pouvoir de réflexion. Un homme qui serait totalement sans orgueil, même au niveau vibratoire, ne pourrait pas faire autrement qu’être dans l’intelligence, car il n’aurait pas d’atmosphère au tour de l’ego pour bloquer l’énergie de l’intelligence. Mais tous les hommes ont un peu de ce que l’on appelle orgueil et quelque minime qu’il soit cet orgueil, il crée la condition de la réflexion du périsprit. Il ne s’agit pas que l’homme soit sans orgueil, il s’agit qu’il comprenne le mécanisme du périsprit et ceci lui fera comprendre pourquoi il est plus ou moins dans l’intelligence réelle, quel que soit le degré d’évolution de son ego.
Le périsprit est une enveloppe qui entoure l’ego et cette enveloppe est tellement vibrante, que l’homme ne la perd qu’à la fusion. Et lorsqu’il là perdu, il ne peut plus être empêché de connaître les secrets ou les mystères de ce qu’il est, car rien n’existe en lui pour troubler l’intelligence, pour y faire interférence. Alors son esprit, c’est-à-dire le rapport énergétique entre l’ego et l’intelligence universelle grandi et ceci sans fin, de sorte que l’homme, ne peux plus être dans l’ignorance. Un nouveau cycle de vie commence et il voit qu’il est bien. Lorsque l’homme a suffisamment été conscientisé dans l’énergie de sa conscience en évolution, il peut se rendre contre du phénomène du périsprit en lui et voilà que pour la première fois, l’homme peut fixer son attention sur lui-même, c’est-à-dire sur le mécanisme de réflexion qui s’opère en lui et qui lui donne conscience inachevée et imparfaite de lui-même.
Cette réalisation le rapproche du phénomène humain chez lui et lui permet de confronter sa réalité vibratoire avec les différentes étapes psychologiques ou périsprit qu’il subit. Cette conscience crée en lui un état d’attention et d’étude vis à vis lui-même, qu’il peut enfin comprendre comme un travail intérieur qui se fait sur ses principes ou sur ses corps subtils. Sa conscience est suffisante pour qu’il se désengage de l’état subjectivement. Et le voilà qu’il vie petit à petit d’une plus haute vibration qui se fixe en lui et lui fait reconnaître son niveau de conscience en transformation.
La conscience du phénomène périsprit, rendra à l’homme sa conscience perdue. Car du périsprit se dégage tout ce qui crée l’angoisse humaine, a tous les niveaux de l’expérience. Autrement dit, l’inconscience de l’homme c’est son périsprit. Le périsprit dénature l’être humain, car il enlève à l’ego sa lumière, son intelligence et c’est à cause du périsprit que les ajusteurs de pensée et tous ces êtres qui travaillent à l’évolution, ont tant de difficultés à communiquer avec l’homme. Le périsprit n’est pas seulement une barrière entre l’ego et ces intelligences. C’est une intelligence mécanique en elle-même, c’est l’intelligence corallienne et involutive.
L’être humain est sur le point de découvrir la réalité, c’est-à-dire son rapport étroit, non pas avec la réalité que lui propose le périsprit, cette fausse réalité temporaire, derrière laquelle se sont échafaudés toutes sortes possibles et imaginables de philosophies religieuses sectaires ou ésotériques, mais cette réalité qui convient à la nature de son esprit, libérée enfin du périsprit. De l’autre côté de cette lentille, le monde, l’univers, n’est pas ce que l’homme a cru et voulu croire de par son expérience sensorielle, générée et maintenu par le périsprit. Ce que l’homme connaîtra, ne sera pas généré par le périsprit, mais par son absence. Voilà ce que j’appelle la conscience supramentale active et créative de l’homme de demain.