31 mai 2023

C. 25A LES COMPLEXES

 

 

Les complexes psychologiques invitent à l’étude du rapport entre l’esprit réel de l’homme, c’est-à-dire, l’intelligence supramentale qui peut l’éclairer sur la nature de son comportement émotif et mental. Et le faux tableau de lui-même qu’il vit, parce qu’il n’a pas de suffisance de pouvoir de maturité lui permettant de comprendre précisément les mécanismes de sa personnalité et le pourquoi de ces mécanismes. 

Les complexes sont des réflexions vécues et soutenus par l’ego, qui n’a pas l’intelligence de lui-même, c’est-à-dire, qu’il n’a pas d’intelligence libre, indépendante de son intellect. Cette intelligence indépendante de son jugement fossé et personnel, ne peut lui venir que par conscientisation, que par un mode de communication intérieure et télépathique avec les circuits universels. L’ego complexé se croit l’être, car les expériences négatives vécues dans son passé, ont brouillées l’équilibre entre son émotif et son mental. De sorte que l’accumulation d’expériences filtrées par ce mauvais conditionnement à crée un fossé de plus en plus grand, entre le vrai lui-même et le faux. Des complexes de toutes sortes peuvent naître d’un tel filtrage, car l’ego s’épuise graduellement au cours des années, les expériences renforcisantes constamment le ou les complexes. 

Le complexe est un mal et un malaise psychologique avec soi-même et malheureusement l’ego est sans puissance, lorsqu’il s’agit pour lui de siéger en maître et en juge de sa condition, car justement ou injustement, il n’a jamais réalisé que pour se libérer de ses complexes, il doit avoir recourt à un autre palier d’intelligence en lui, qui peut l’éclairer objectivement et lui faire voir le jour au lieu de la nuit de lui-même. Les complexes troubles l’ego, car ils durent et semblent ne pouvoir se dissoudre qu’avec la plus grande des difficultés. Pourtant le complexe n’est autre chose que la fausse ou mauvaise interprétation que l’ego se fait de sa réaction au monde extérieur. L’ego inconscient ne réalise pas que son expérience n’est jamais terminée, tant qu’il n’en n’a pas réalisé le but profond, c’est-à-dire la fonction. L’expérience de l’ego doit lui servir à s’ajuster émotivement et mentalement dans la vie. Et tant qu’il n’a pas compris ceci, les complexes risquent de s’éterniser, c’est le cas de le dire. 

L’ego complexé pour une raison ou une autre, n’a pas à s’éteindre, c’est-à-dire à perdre de l’intelligence réelle de lui-même. S’il comprend et saisit que tout complexe se redresse, que tout complexe peut être dépassé, pour vue qu’il soit donné un coup de barre suffisamment précis, pour qu’il puisse reconnaître l’illusion de son complexe. Or ce coup de barre ne peut lui est précisément et favorablement indiqué que par une intelligence qui ne peut lui être utile que dans la mesure où il veut ce bien servir d’elle. 

Hors l’ego complexé, bien qu’il puisse souffrir de son complexe, ne peut s’en défaire facilement car souffrir n’est pas une indication de l’intelligence, mais une réaction contre l’intelligence. Et tant que l’ego réagit, il ne comprend pas, car pour comprendre il faut être indiqué, c’est-à-dire qu’il faut que l’intelligence supérieure participe à la vie psychologique de l’ego, afin d’élever son niveau d’intelligence, le libérant graduellement de ses complexes, c’est-à-dire, de ses formes dont il se nourrit et s’asphyxie par le fait même. 

Les complexes engendrent dans l’ego une insécurité, car il n’a pas suffisamment d’intelligence en lui, pour voir comment et pourquoi il se sent insécure, bien qu’il en connaisse les causes apparentes, c’est-à-dire les causes sociales. Mais se ne sont pas seulement les causes sociales que l’ego doit connaître ou reconnaître, mais la raison de ses causes. Et cette raison ne peut lui être objectivement indiquée que par l’intelligence supramentale qui règne libre et universellement au-dessus de l’ego et qui peut engager avec lui un dialogue parfait. Ce dialogue parfait, constitue le coup de barre qu’il a de besoin pour corriger sa vision intérieure et commencer à se comprendre. 

Les complexes entraînent l’ego dans un sentier à sens unique. Alors que l’ego ne peut vivre que dans une voie à double sens, s’il veut augmenter son équilibre. L’équilibre de l’ego est de plus en plus instable selon le caractère matérialiste de sa civilisation. Car c’est dans le matérialisme que l’ego s’épanche le plus vers l’extérieur et qu’il requière un équilibre de plus en plus nécessaire. Alors que le même équilibre est de plus en plus difficile à atteindre car il échappe constamment à sa surveillance. Plus une société s’interroge, plus l’ego côtoie d’autres egos qui entraînent ce dernier à se questionner dans le sens péjoratif, plutôt qu’à l’amener à une intégration parfaite de son intelligence et de ses émotions. 

Le complexe entraîne l’ego à octroyer aux autres egos, les qualités qu’il ne semble pas posséder lui-même. Et pourtant tous les egos souffrent du même mal, celui de ne pas se connaître parfaitement. La puissance de l’intelligence libre et supramentale de l’ego, le désengage intérieurement des autres egos et ce mécanisme dégage enfin l’ego de la fausse et pauvre image qu’il se fait de lui-même. Même se cette réflexion est psychologiquement réelle, cette fausse réalité n’étant due qu’à une fixation dans l’esprit prisonnier de l’ego. 

Un complexe s’imprime dans l’esprit de l’ego et devient un tableau fixe, qu’il croit être lui-même et croit faire partie de lui-même, alors que ce même complexe n’est qu’un manque d’intelligence qui empêche de totalement, épouser et comprendre le but de l’expérience. Toute expérience mal comprise affecte l’ego et avec le temps détériore sa puissance intérieure qui seul peut résister à la réflexion fausse et corrosive et qui est faite de pensées obscures et d’émotions insaisissables. 

Le complexe est construit de toute pièce, par la pensée et l’émotion, rattachées à l’expérience mal comprise et donc mal vécu. Toute expérience est bonne, mais toute expérience n’est pas bien assimilée, comprise par l’ego. De cette situation naît le complexe et si l’ego voyait l’expérience d’un plan plus élevé que celui de sa subjectivité, il découvrirait essentiellement le but et la raison de l’expérience et en bénéficierait parfaitement, de sorte que sa personnalité réfléchirait, l’harmonie entre l’intelligence supramentale de l’ego et son esprit éveillé à sa réalité. 

Pour que le complexe s’amenuise et enfin disparaisse de l’ego, ce dernier doit apprendre petit à petit à se sentir autrement que de la façon dont il est habitué à se voir. Afin d’écarter de sa vision affaiblit et attristée, la noirceur qui enveloppe son esprit et sert à maintenir fixe le complexe. Ceci n’est pas facile si l’ego est seul avec l’opinion qu’il se fait de lui-même, mais devient plus facile s’il sait écouter ceux qui ont une opinion positive de lui, delà il peut apprendre au début à se voir avec les yeux des autres, ces yeux qui le voit dans une bonne lumière et delà, il peut en arriver à ne plus avoir de besoin de cette aide extérieure et transitoire. 

 

C’est pourquoi il est si important à l’ego de se faire des relations de vie positives et d’éliminer de sa vie les présences qui ne le colore que négativement. C’est ici que de telles relations positives valent la peine d’être entretenues, alors que les relations négatives doivent être éliminées comme la peste. Mais l’ego ne se sent pas toujours capable d’agir ainsi, car justement son intelligence réelle est faible et là où il y a faiblesse, il s’ensuit naturellement une dégradation de soi et de son esprit. De sorte que le complexe se complexifie et devient avec le temps, une vraie plaie qui ne cesse de s’étendre. La mort s’installe alors dans la vie de l’esprit, car l’ego ne peut plus respirer l’air frais de son intelligence réelle, intérieure et libre. 

Cette mort terni la vie de l’ego et l’engage à être de moins en moins bien dans sa peau. Il envie alors les autres qui semblent être ce qu’il n’est pas où avoir ce qu’il ne peut avoir et sa pauvreté psychologique s’accentue, car il a vendu tous ses biens, c’est-à-dire son intelligence. Car effectivement les biens de l’ego, son intelligence dont il dispose pour vivre son expérience. Et plus elle est grande cette intelligence, plus l’expérience est enrichissante au lieu d’être une suite sans fin de faux échec qui le prédispose à croire en ses complexes. 

La corde au tour du cou de l’ego doit être rompue et seule l’intelligence libre peut la rompe car seul cette intelligence voie au-dessus des effets psychologiques de l’expérience, pour permettre à l’ego de ne voir que les raisons réelles de l’échec apparent causé par l’activité de l’intelligence de l’esprit en lui. Les complexes sont des tâches imaginaires sur la toile de l’ego, mais il ne peut les faire disparaître qu’en utilisant l’intelligence réelle, puisque seul cette intelligence comprend et connaît la raison qui a créé dans l’ego les cours circuits entre le vrai et le faux visage de ce qu’il est.

L’interprétation des complexes ne peut clarifier l’esprit de l’ego. Car ses complexes ne dépendent pas de lui mais de l’effet accumulatif de son expérience mal vécue et mal comprise depuis le début. C’est pourquoi le complexe engendre tant d’angoisse soutenue dans l’ego, car il croit être ce qu’il croit sentir, alors que ce qu’il sent n’est que la réflexion fausse d’une raison supérieure et parfaite, qu’il ne peut réaliser qu’en établissant un contact mental avec elle. Les complexes sont l’anti esprit de l’homme. Ils ne parviennent à être éliminés que lorsque l’ego échappe à l’emprise de son sentiment et de sa raison sur son esprit. 

L’esprit de l’homme est, soit très fort ou très faible, selon le rapport étroit qui existe entre la solution personnelle ou l’absolution absolu de l’intelligence supramentale. Tel que vie l’homme aujourd’hui dans sa solitude, il n’est pas surprenant que les complexes psychologiques atteignent des proportions de plus en plus grandes, de plus en plus inimaginables, puisque le monde dont il se nourrit est fait à la mesure de l’illusion qui se réfléchit sans cesse, d’ego à ego, tel un jeu de miroir à l’infini. Que l’ego soit complexé et fixé dans une illusion quelconque c’est normal, mais qu’il ne puisse s’en sortir c’est abominable. À quoi bon vivre si l’on ne peut pas goûter de soi-même et s’apprécier à la valeur de l’intelligence en soi qui œuvre à nous enrager de nos piètres illusions qui font de nous des êtres inférieurs, sinon intérieurs à ce que nous pouvons devenir. 

Un complexe représente pour celui qui en souffre une dégradation de son réel, aperçu à travers la lentille d’un ego impuissant devant l’émotion qui afflige son intelligence et lui dicte la nature de son être. Lorsqu’en réalité la vraie nature de l’être ne peut être perçut que lorsque l’équilibre c’est fait entre l’émotivité qui embrouille la vue de l’ego et l’intellect qui analyse la raison que vie l’ego. L’ego qui souffre d’un complexe, souffre en fait d’une petite maladie d’esprit, de son esprit qui ne peut se faire à l’idée qu’il est autre chose que ce qu’il croit être. Cette petite maladie de l’esprit, c’est d’abord cette lourdeur, cette insatisfaction qu’il a vis à vis lui-même. Ce lui-même dont il n’est qu’une fausse projection. Un lui-même dont il ne peut se débarrasser par lui-même, car il est trop lourd. 

Le complexe est l’ultime et appauvrit définition que l’on se donne de soi-même, car nous n’avons pas l’intelligence suffisamment vivante et vibrante, pour nous débarrasser de ce que nous pensons de nous-mêmes. Parce que nous avons trop longtemps souffert de nous-mêmes, pour nous imaginer pouvoir se débarrasser de ce faux portrait qui n’est que le miroir de nos échecs apparents. Si au moins nous savions que nos échecs n’étaient qu’une couverture cachant le vrai visage de nos actes, réfléchissant la puissance des forces de vie en nous, cherchant par tous les moyens à nous éveiller à elle, alors que nous, avec notre pauvre et petite intelligence insécure, nous nous enveloppons dans cette couverture, qui nous crée toutes sortes de complexes, de fausses images de soi qui n’existent que dans la mesure où nous y croyions.

La mesure de tout complexe est la fermeté avec laquelle nous y croyions. Et dès que cette mesure est remplie, le complexe est fixe et nous en sommes les pauvres victimes. Tous les hommes souffrent d’un ou de plusieurs complexes, car tous les hommes ont une ou plusieurs incapacités, mais nul ne réalise que l’incapacité est en réalité une retenue sur soi, que nous imposent les forces de vie, pour nous amener à les découvrir dans le combat, afin de nous les intégrer, pour que nous soyons un jour libres, c’est-à-dire, plus grand que la dimension de soi, que nous font croire nos complexes. 

Le complexe psychologique est une retenu d’énergie et cette retenu d’énergie ne peut être totalement éliminée que si l’ego se prend en main, c’est-à-dire que s’il réussit à se débarrasser des idées qu’il se fait de lui- même, pour en arriver à réaliser que toute idée qu’il se fait de lui-même, ne vient pas de lui, du vrai lui ou du vrai soit, mais de son double, c’est-à-dire de cette partie inférieure de l’intelligence universelle dans l’homme. Et cette partie inférieure est tellement puissante, tant que nous ne l’avons pas démasquée, tant que nous n’avons pas découvert les mécanismes, qu’elle risque d’infirmer l’ego et de l’enfermer dans une enveloppe qu’est ou que sont les complexes. 

Un complexe n’est réel que dans la mesure de notre manque d’intelligence et puissant que dans la mesure où nous y croyions et ou nous croyions qu’il est une fidèle mesure de soi-même. Or il n’en n’est pas ainsi, lorsque l’homme commence à réaliser que la vie de l’ego inconscient, est un jeu de l’esprit et que l’enjeu de cette partie n’est autre que sa pleine liberté éventuelle, c’est-à-dire son individualisation et sa conscience créative.

On a tellement parlé sur la nature des complexes depuis l’avènement de la psychologie moderne, qu’aujourd’hui on se rapporte aussitôt à cette catégorie du comportement, pour se coller une défaillance, alors que cette défaillance n’est pas nécessairement réelle en soi, mais le devient au fur et à mesure que nous nous éloignons de nous-mêmes. Nous croyons que nous avons des complexes, car la vie ne nous enseigne pas les lois de l’esprit. Cet esprit doit se manifester en soi, pour que nous comprenions les lois de vie et que nous nous débarrassions de ces lourds et faux fardeaux qui pèsent sur le dos de nos personnalités, qui manquent d’intelligence réelle ou d’esprit. Et pour que l’esprit descendre ou se manifeste à l’homme, il faut qu’il en soit déjà de par son évolution déjà vivifié, sinon la vie demeure une prison et la personnalité se complexifie, car l’ego n’a pas suffisamment d’esprit pour voir les mécanismes qui le poussent à s’ouvrir de plus en plus à l’esprit.

 Les complexes résultent des pressions de l’esprit contre l’ego, pour le forcer à évoluer, à ouvrir son champ d’expérience à une plus vaste conscience qu’est l’intelligence pure. Pour éliminer les complexes, l’homme doit connaître les lois de l’esprit, mais ces lois ne sont pas faciles à réaliser, car elles ne se conforment pas au principe de vie que connaît l’ego. Ce dernier doit subir une forte transformation psychologique, afin de détruire sa façon de voir les choses. Car sa façon de voir ces choses affaiblis son intelligence, son esprit. Une personne qui connaît les lois de l’esprit, ne peut plus souffrir d’elle-même, car elle voit tout ce qu’elle fait et le comprend et voit que c’est bon, c’est-à-dire intelligent. 

Les complexes bloquent l’énergie créative de l’homme et ultimement lui barre la porte des pouvoirs psychiques, car ils ne permettent pas à l’homme de comprendre sa relation avec les forces qui émanent des mondes parallèles, et des dimensions innombrables de l’esprit ou l’énergie demeurent en suspens, attendant les cycles de vie appropriés pour se canaliser vers la matière et élever la vibration de la conscience. 

Mais les hommes ne sont pas encore prêts à vivre parfaitement en dehors de leurs complexes, car ces derniers sont une protection contre la pénétration trop rapide de forces encore inconnues de l’homme que son ego ne pourrait supporter, à moins d’avoir été élevé en intelligence, c’est-à-dire à moins d’avoir été instruit dans les lois de cette canalisation d’énergie qui transmute la matière la plus dense et la rend parfaite, c’est-à-dire capable de la recevoir. 

L’homme entre dans un cycle nouveau où l’esprit où l’énergie de l’intelligence doit dominer la terre. Ce cycle nouveau requière la préparation d’un certain nombre, afin que le cycle qui vient ne soit point démunit d’homme capable d’utiliser cette énergie nouvelle qui vient et descend sur les plans les plus bas du globe. Il faut comprendre le complexe comme une barrière temporaire créée à l’intérieur de l’ego, sous l’influence invisible des forces qui construisent l’homme. Dès que l’ego a commencé à saisir que ses complexes ne sont réels que dans la mesure où ils les considèrent comme faisant partie intégrale de lui-même, il en est prisonnier. Il ne peut entrer en contact avec d’autres aspects de lui-même, qu’il convient ici d’appeler psycho énergétique ou psychique. Ces aspects ne peuvent êtres contenus, si l’ego leur offre une résistance. 

C’est ainsi que le complexe dans un sens, protège l’homme contre les profondes réserves d’énergie, auxquelles il a accès naturellement et depuis toujours. Mais tous les hommes ne peuvent être arrêtés dans leurs évolutions par ses complexes, c’est pourquoi la vie doit un jour déborder sur un plan d’expérience qui ne peut être connu ou vécu, que par ces hommes qui auront été frappés dans le front, c’est-à-dire au centre même de leur intelligence inférieure, afin que cette intelligence s’ouvre à une autre dimension, le supramental ou le complexe disparaît pour laisser place à l’énergie de l’éther et de la vie paranormale. 

Le cycle nouveau qui vient vers l’homme ne pourra être comprit, que par ceux qui sont traversés par cette énergie qu’il convient d’appeler énergie universelle. Ces hommes seront forcés de vivent une période d’adaptation psychologique et psychique ou vibratoire, qui détruira en eux tous les complexes qui avaient déjà servi auparavant à les protéger, bon gré, mal gré, contre les forces qui entourent l’homme et frappent à sa porte. L’homme est un être qui ne peut comprendre sa totale réalité, que s’il est en contact avec ces forces, dont les complexes lui barrent l’accès. 

L’intelligence réelle de l’homme ne peut être développée que lorsque ses complexes éclatent sous la pression que déclenche en lui les forces de l’esprit. L’éclatement de ses complexes produit une accélération de la pénétration d’énergie universelle et l’homme ne peut plus être le même, c’est-à-dire qu’il ne peut plus être protégé alors contre l’énergie de l’esprit, car ses complexes disparaissant peu à peu, laisse place à un chemin libre ou l’énergie de l’intelligence commence à élever le taux vibratoire de ses principes. C’est alors la mutation qui commence et l’homme est soudainement en voie d’évolution rapide et certaine. Autant auparavant ses complexes limitaient sa vision de lui-même, autant maintenant il n’y a plus de limite devant lui, car l’énergie de l’intelligence remplace son intelligence rationnelle et il n’a plus qu’à regarder les choses selon cette intelligence, librement et libérant ainsi pour la première fois l’ego. 

L’homme entre dans le secret de la vie et de l’intelligence. La vie n’est plus la même, car elle n’a plus le même sens, c’est-à-dire le non-sens qu’elle a toujours eu. Tous les hommes ne peuvent subirent cette mutation dans un même temps, car tous ne sont pas prêts à ce changement radical de leur être, de leur vibration. Seul les plus forts subiront cette mutation profonde et en sortiront vainqueurs. 

Les complexes représentent toutes les conditions possibles de l’être humain, dépouillé de ces possibilités occultes ou internes. Ils sont à la fois une protection pour l’homme et à la fois, une barrière absolue, mais temporaire contre la pénétration de l’énergie qui l’amène au-delà des mystères de la vie et de la mort. Nul homme ne peut pénétrer au-delà de la mort, alors qu’il subit cette condition psycho sociale, qu’est le complexe. Par contre, tout homme peut approfondir par l’expérience et la sagesse, la nature de ses complexes, pour s’éviter une trop grande période d’attendre, avant l’entrer dans le monde de l’esprit, c’est-à-dire le monde de l’intelligence qui gouverne tous les mondes et toutes les galaxies. Sinon il est en voie de retour au monde des esprits, il doit revenir un jour ou l’autre sur la planète pour approfondir et élargir son champ d’expérience.

La nature psycho sociale du complexe, représente le degré d’influence sociale que subit l’homme, lorsqu’il n’est pas lié ou imprégné de l’intelligence supramentale. Et c’est justement cette condition qui tue en lui l’intelligence et son rapport avec les forces qui l’en ligne vers une destinée dont il ne peut voir le déroulement futur, ni les conditions. Alors que le complexe réfléchit ou représente l’influence sociale et sa puissance contre l’intelligence de l’esprit, il détermine aussi la puissance des mécanismes de protection qui s’imposent à l’homme malgré son désir personnel de ce bien connaître. 

Tant que les hommes n’auront pas été aidés à reconnaître l’illusion profonde des complexes, l’humanité sera vouée à l’oublie de son lien avec les mystères de l’invisible et de cette condition d’ignorance profonde, surgira tous les maux de l’homme et de sa civilisation. Heureusement qu’un canal se forme aujourd’hui sur le globe, permettant la descende dans la matière de cette énergie, qui ne pleut plus être retenue dans l’inconscient de l’homme. La terre aujourd’hui s’ouvre à l’invisible lentement, mais sûrement, mais peu serviront de canal. La conscience supramentale intervient là, où l’ego épuise ses ressources. 

Le complexe est l’enceinte de l’ego et toutes agrandissement de la conscience humaine, doit refouler les complexes et en détruire l’illusion, car il forme une continuité dans l’homme et lui ferme petit à petit la porte du canal de l’intelligence créative. Si les complexes infectent tant l’esprit de l’homme, c’est que ce dernier n’a pas encore pénétré dans l’âge de l’intelligence où toute déformation de l’esprit ne convient qu’à l’expérience incomprise et mal interprété par l’ego. 

Les hommes développent des complexes au fur et à mesure qu’ils accumulent des échecs que l’ego ne s'expliquer. Hors ses échecs font partie d’un plan de vie que chacun doit vivre à son insu, tant qu’il n’appartient pas à cette couche de l’humanité qui sait convenir avec l’intelligence de l’inconscience supramentale. Cette couche d’humanité ne peut souffrir de complexe, car l’intelligence lui dicte la nature de ses faiblesses et la raison de ses expériences, de sorte que l’ego est alors impuissant à continuer son petit jeu, qui constitue à s’imaginer qu’il est tel qu’il se l’imagine. L’intelligence lui fait voir l’illusion de ses complexes et l’appelle à une plus haute intelligence de lui-même. 

Mais le complexe n’est jamais la faute de l’ego, puisqu’il est impuissant devant lui, cependant il demeure la responsabilité de l’ego, dès que ce dernier possède suffisamment d’intelligence et de savoir pour s’en dissocier. S’il est trop faible, alors pour altérer la vue qu’il avait ou c’était fait de lui-même, sa vie ne peut qu’en être souffrance, car l’ego ne peut, un peu savoir sans devoir changer, c’est-à-dire de voir réaliser le besoin de changer à la lueur de ce savoir. Sinon l’interminable processus de l’ego devant lui-même le menace d’une longue vie sans lumière, sans intelligence créative ou joie réelle de vivre, que seul l’équilibre réel peut lui offrir. 

Que le complexe rendre cette tâche difficile c’est normal, car la vie ne le laisse pas facilement arracher ses secrets. Mais toute prise de conscience que peut connaître l’ego en vaut son pesant d’or. Un ego complexé, est un ego qui dort ou pleure, mais qui ne s’éveille jamais à la vie de l’intelligence en lui-même. Et l’homme pour cette raison est voué à vivre une vie qui n’est pas la sienne mais qui lui est imposée par des conditions extérieures à lui-même et le cercle s’ouvre infiniment sur le monde de l’inconscience et des complexes qui frustes l’ego et l’enchaîne dans une partie dont l’en jeu ne peut jamais être à la hauteur de lui-même. 

Il faut du courage pour vivre à l’intérieur d’un complexe, mais de l’intelligence pour le détruire à tout jamais. Mais l’ego doit payer un prix pour détruire ses complexes et ce prix ne peut lui être dicté que par le combat intérieur. L’ego doit s’habituer à reconnaître le complexe, selon son intelligence supramentale et à l’abattre petit à petit, jusqu’au jour où il sent que la tête à été coupée et qu’il ne reste que le corps mort du souvenir d’une personnalité qu’il ne veut plus connaître, car elle n’était pas réellement sienne. 

Un complexe est toujours têtu et difficile à déraciner, car il se nourrit de nos déboires et nos déboires font parties de notre mémoire, de sorte que, il nous est difficile de les oublier. Et pourtant l’ego doit oublier totalement son passé et partir à zéro, comme s'il était un sous neuf, en laquelle il a toujours cru, le faux lui-même, alors que cette farce n’était qu’une mise en scène pour son bénéfice, mais qu’il avait mal interprété. 

Ce n’est pas facile à l’ego de fermer l’œil, de garder la tête dans le sol, contre ses échecs, car ils sont gravés dans le granite de sa mémoire et pourtant cette mémoire a été sculptée par les forces de vies, qui cherchent par tous les moyens à l’éveiller a lui-même, afin que cette mémoire puisse un jour être oubliée de la même façon qu’elle fut inscrite, c’est-à-dire créée et montée à son insu. 

Pour qu’un ego puisse rejeter ses complexes, il faut qu’il puisse s’évérer le cordon qui le lie à son passé. Il faut qu’il puisse cesser de regarder dans le passé, les échecs qui se sont accumulés et qu’il parte à zéro comme si tout dans le passé avait été bien et normal. S’il regarde dans le passé, il sera obligé de ré ouvrir les livres de ses échecs et automatiquement la vibration de ce complexe surgira à son esprit et le fera souffrir de lui-même.

 

  

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