On me demande, dans le courrier, de répondre à cette question à plusieurs volets. Voici la question, un peu longue :
La résonance ne constitue-t-elle pas l'essence même de l'intelligence de l’homme ? Cette intelligence n'est-elle pas manifeste en elle-même ? Pourquoi l’homme aurait-il besoin d'aller chercher de l'information par communication ? Lorsque l’homme obtient de l'information par communication, qu'y a-t-il d'impropre à la consommation humaine dans ce genre de conversation ? Le mental de l’homme a-t-il besoin de cet exercice ? L'homme a-t-il à être téléguidé de cette façon ? L'intelligence de l’homme serait-elle proportionnelle à l'information reçue, puisque vous dites souvent : “ils disent” et non “je dis” ? L'intelligence de l’homme a-t-elle à se perfectionner ? N'est-elle pas parfaite en elle-même lorsqu'elle se manifeste ?
Alors voilà la question et je vous donne ma réponse : ce que nous appelons résonance, c'est le mouvement d'une vibration dans le mental humain qui permet à l’homme, lorsqu'il est inconscient, de vivre une pensée d'ordre subjectif, c'est-à-dire une pensée qu’il croit être sienne, c'est-à-dire une pensée qu'il croit partir de son propre cerveau matériel. Lorsque l’homme se conscientise, il commence à comprendre, et je dis bien il commence à comprendre. La phénoménologie de la pensée, c'est-à-dire qu'il commence à prendre conscience de la nature suprasensible de la pensée et des mécanismes en elle qui font de lui un être soit intelligent ou soit moins intelligent.
Il est évident que la résonance mentale supérieure constitue en elle-même l'essence de l'intelligence de l’homme. Mais l’homme, dans son état actuel, ne possède pas une résonance parfaite, donc il lui est impossible de bénéficier totalement et de façon absolue de cette énergie créative. Et à cause de cette condition, à cause de cet état, l’homme est obligé de vivre la subjectivité de cette résonance, c'est-à-dire la coloration de cette résonance. Autrement dit, il est obligé de vivre un taux vibratoire inférieur à ce qu'il pourrait vivre s'il vivait une résonance parfaite.
Et à cause de ceci, l'intelligence de l’homme qui devrait être en elle-même manifestement créative, ne l'est pas, parce que justement l’homme n'est pas capable de vivre cette résonance mentale à un niveau de pureté suffisamment avancé pour pouvoir bénéficier de la nature réelle de l'intelligence, c'est-à-dire pour pouvoir bénéficier d'une intelligence totalement créative, sans aucune subjectivité, donc sans aucune coloration.
Lorsque l’homme commence à prendre conscience, il commence d'abord, au début, à prendre conscience du phénomène de l'information communiquée, c'est-à-dire du phénomène d’information qui lui permet de réaliser d'abord, au début de son entretien avec la source même de son énergie créative, que cette information contient à la fois, en elle-même, l’aspect subjectif et l'aspect objectif de son rendement, de sorte que l’homme conscient commence, contrairement à la façon dont opère mentalement l’homme inconscient, il commence à prendre conscience d'une sorte de dualité dans le mental, dualité qui lui permet éventuellement d'entrer en communication télépathique avec des plans supérieurs, plans qui font partie de lui mais dont il ne comprend pas encore la nature absolue et la qualité essentiellement cosmique et universelle. Et à cause de ceci, l’homme, pendant un certain temps, est obligé de sentir ou d'avoir l'impression d'être communiqué de l'information, ou comme dit la personne qui m'écrit, d'être téléguidé.
Mais il n'est pas possible pour l’homme de passer de l'inconscience subjective à la conscience totalement créative et objective sans vivre ce phénomène, pour la simple raison qu'il est obligé, quelque part dans le temps, de prendre conscience des aspects occultes, internes, de la pensée pour pouvoir graduellement, au cours de son expérience vers l'évolution, commencer à bénéficier d'une façon objective de cette communication sans être obligé, sur le plan émotionnel, sur le plan subjectif, de vivre le phénomène dans un sens de télécommunication.
Mais le mental de l’homme n'est pas ajusté à une conférence ou à une communication supérieure suprasensible qu'il puisse vivre sans l'encombrement de cette dualité. C'est avec les années que l’homme sera capable de vivre à la fois l'unité dans la communication et la dualité dans le partage du mouvement de cette énergie, et c'est avec le temps que l’homme sera capable de communiquer intérieurement sans avoir l'impression d'être téléguidé intérieurement.
Mais tant que l’homme possède de la subjectivité, tant que l’homme ne connaît pas les lois du mensonge cosmique, tant que l’homme ne connaît pas les lois de son émotivité vis-à-vis de son mental, tant que l’homme ne connaît, ne reconnaît pas la tension émotive qu'il porte à la connaissance, tant que l’homme ne donnera pas à la connaissance intérieure une valeur quelconque, autrement dit tant que l’homme n'aura pas appris à se détacher objectivement et absolument de toute forme de communication intérieure, il sera obligé de vivre l'aspect télécommunication ou l'aspect qui lui donne le sentiment d'être téléguidé, parce qu’il n'aura pas atteint un niveau de centricité mentale suffisant pour pouvoir se dissocier psychologiquement de la valeur de la communication, et de ne prendre, dans cette communication ou dans cette valeur de communication, que l’essence même, c'est-à-dire que la direction vibrante et créative de son message.
Autrement dit, l'être humain est encore trop spirituel, trop subjectif pour pouvoir vivre d’une communication essentiellement psychique sans avoir à subir les conséquences temporaires d'un sentiment d'être téléguidé, d'un sentiment d'être temporairement assujetti à cette forme de communication.
Ceci fait partie de l'évolution du corps mental supérieur, ceci fait partie de l'ajustement du corps mental de l’homme et ceci prend un certain temps, je dirais même un certain nombre d'années. L'homme ne peut pas, d’un jour à l’autre, bénéficier d'une conscience universelle, il doit passer par les étapes de la formation de cette conscience universelle, et cette étape, elle est directement reliée au fait qu'il est obligé de partager, pendant un certain temps, l'impression d'être téléguidé, avec le savoir interne qu'il ne le devrait pas.
On me dit par exemple dans la lettre “ils disent” ou on me dit que je dis souvent “ils disent” et non “je dis”. J'ai mes raisons personnelles pour dire “ ils disent” et non “je dis”. Il est évident que la raison pour laquelle je parle ainsi, c'est très souvent pour éliminer de ma personne, diminuer de ma personne, l’effet choc que je crée lorsque je parle de choses qui ne se pensent pas. Autrement dit, si j'avance dans l'instruction et que j'affirme ou que je dois affirmer d’une façon absolue quelque chose, il est évident qu'il est plus facile en général, vis-à-vis d’un public qui ne me connaît pas d'une façon personnelle, de dire “ils disent que”, au lieu de dire “je dis que”.
Il y a des choses que moi, en tant que personne, je puis affirmer en utilisant l'expression “je dis que”, parce que ce sont des choses qui sont suffisamment raisonnables, c'est-à-dire se sont des choses qu’un homme peut dire sans laisser l'impression que cet homme possède une autorité qui dépasse la normalité psychologique d'un certain savoir.
Donc si je dois dépasser la normalité d’un certain savoir et empiéter dans le domaine cosmique de la connaissance, et révéler à l’homme des aspects de la réalité qui ne font pas partie de sa sensorialité normale, il est évident pour le bénéfice de l’homme et aussi pour faciliter l’ échange entre moi et l’homme, que je transpose ce que j'ai à dire sur un plan plus universel en utilisant la forme “ils disent que”, afin de me dissocier de la grande importance, de la grande valeur, de la grande profondeur de certaines paroles, pour que l’homme puisse, au moins, commencer à digérer des choses qui normalement ne sont pas dites par un être humain sur un plan matériel.
Si l’homme rencontrait l’homme sur un plan autre que le plan matériel, si j'étais par exemple sur le plan astral ou si j’étais sur le plan éthérique, que je rencontrais quelqu'un sur ces plans, à ce moment-là, je pourrais dire “je dis que”, bon, parce que le fait d'être dissocié de la matière permettrait que je dise certaines choses avec une certaine affirmation, avec un certain absolu, sans que l’homme sur le plan de l’ego ne soit affecté dans l’importance, ou la profondeur, ou la grandeur, de ce qui est dit.
Mais tant que je travaille sur le plan matériel et que je travaille en relation avec des hommes qui aussi me perçoivent sur plan matériel, je dois respecter la qualité psychologique de leur entendement, je me dois de respecter les limites psychologiques de ce qu'ils peuvent absorber, donc je dois utiliser des formes de pensées ou de paroles qui permettent à l’homme de pouvoir mieux absorber des idées qui ne conviennent pas naturellement, dans un cadre normal de l'involution, à un homme fait de chair et d'os.
Donc pourquoi je dis “ils disent que” au lieu de dire “je dis que” ?
C’est pour diminuer le choc de ma personnalité, c’est pour faciliter l’échange entre moi et l’homme, et permettre en même temps que des choses qui ne se savent pas en général sur le plan de l'involution, puissent être communiquées à l’homme afin qu'il puisse un jour en arriver de lui-même à réaliser qu’il sait certaines choses et que lui-même demain sera obligé de dire “ils disent que”, parce que si lui emploie l'expression “je dis que”, on se retournera contre lui et on dira “ce bonhomme il est totalement cinglé”. Alors voilà la réponse à : “ils disent que” au lieu de “je dis que”.
Par contre, si je parle à des gens intimement, si je parle à des gens qui me connaissent et que je veuille parler de choses qui ne font pas partie de l'expérience normale de l’homme, je pourrai facilement dire “je dis que”, parce que ces gens ne me prendront pas pour quelque chose d'absolument anormal. Donc il est très intelligent, il est très normal, il est très créatif, d’employer des formes selon le besoin de la forme, et non pas employer des formes selon une expression qui convient à l’impression qu'on a de cette même forme.
Donc je continue en répondant à cette question où l’on me demande :
Est-ce que l'intelligence de l’homme n'est-elle pas à perfectionner ? N'est-elle pas parfaite en elle-même, lorsqu'elle se manifeste ? »
Si l'intelligence de l’homme était parfaite en elle-même lorsqu'elle se manifeste, je n’aurais pas de travail à faire dans le monde. Autrement dit, l'intelligence de l’homme doit être perfectionnée, elle doit se perfectionner et elle sera parfaite en elle-même lorsqu'elle se manifestera, lorsque l’homme aura compris les lois de l’intelligence, lorsque l’homme aura compris les lois de la pensée, lorsqu'il aura compris les lois subtiles de la coloration de son mental, lorsqu'il aura réalisé, après plusieurs années, que c'est avec le temps que s’ajuste son mental, que c'est avec le temps qu'il peut réellement bénéficier de cette intelligence cosmique en lui et qu'il peut manifester cette intelligence sur le plan matériel sans qu’elle soit colorée, sans qu'elle nuise réellement à l'évolution.
Il est évident que l’homme ne peut pas perfectionner son intelligence d’un jour à l’autre, il y a du temps, il y a de la résonance à vivre, donc il y a en lui certains mécanismes subtils faisant partie de l'organisation intégrale de son mental qui doivent être mis en marche. Et ces mécanismes font justement partie de ce dont nous discutons dans cette conversation.
Nous croyons que le savoir est une chose facile à vivre. Nous espérons avoir le savoir, nous voudrions avoir le savoir, nous ne réalisons pas que le savoir est une énergie. Nous croyons que le savoir est une forme de connaissance, et cette illusion, elle est très grande et elle est très répandue chez les hommes qui vont vers un niveau d'évolution supérieure et avancée, mais cette illusion un jour devra être renversée, et elle sera renversée au fur et à mesure que l’homme prendra conscience du poids de son savoir.
Et lorsqu’il aura pris conscience du poids de son savoir, il verra qu'est-ce que c'est que ça veut dire savoir, il verra qu'est-ce que c'est que ça veut dire communiquer avec les plans supérieurs de son énergie, il verra qu'est-ce que c'est que ça veut dire ne pas prendre au sérieux toute communication interne et, en même temps, il verra ce que ça veut dire de comprendre ce que veut dire une communication intérieure, autrement dit il pourra lire entre les lignes.
Mais ceci est en fonction de sa sensibilité, ceci est en fonction du nettoiement de son mental inférieur, du nettoyage. Le mental de l’homme doit être nettoyé pour qu'il puisse parfaitement vivre sa résonance, le mental de l’homme doit être totalement ajusté à la vibration supérieure de sa conscience cosmique. Et ceci prend du temps, et ceci est lourd dans la conscience de l’homme parce que l’homme est habitué à vivre sa pensée en fonction de sa subjectivité. Et lorsqu’il commence à vivre sa pensée en fonction d'une objectivité créative, il s'aperçoit, au début, qu’il perd un peu de contenance, qu'il perd de la personnalité et que, lentement, il passe de la personnalité à la personne.
Lorsque l’homme est dans sa personne, il lui est très facile de vivre d'une façon correcte, intelligente, réelle, sans ambiguïté, la communication interne. Il peut facilement communiquer, puisque la communication fait partie de l'ordre universel des choses. Que l’homme communique avec l’homme ou que l’homme communique avec un plan supérieur de sa réalité, c'est toujours de la communication. Mais pour l’homme, communiquer avec l’homme c'est facile, parce qu’il y a devant lui un corps matériel, il peut évaluer la communication jusqu'à un certain point, tandis que lorsque l’homme communique en vertical avec des plans supérieurs de sa conscience universelle, il doit s'habituer à cette nouvelle sorte de conversation, à cette nouvelle sorte de communication, parce que les lois de la communication verticale ne sont pas les mêmes lois que la communication horizontale de l’homme entre l’homme.
Donc, pour l’être humain, pour l’homme de la nouvelle évolution qui lentement commence à communiquer intérieurement, il y a un apprentissage, oui, il y a un apprentissage et cet apprentissage, petit à petit, se fait et continuera à se faire, et l’homme apprendra graduellement à ne pas prendre au sérieux sa communication intérieure, mais à réaliser avec le temps que sa communication intérieure est toujours ajustée à ce qu'il doit savoir et à ce qu’il doit comprendre.
Sa communication intérieure est ajustée à ce qu’il doit comprendre et à ce qu’il doit savoir. L'homme n'a pas à savoir plus que ce qu'il a à savoir, et s'il cherche à savoir plus que ce qu'il a à savoir, ceci fait partie de l’ego. Et si ça fait partie de l'ego, automatiquement la résonance travaillera en fonction de changer la vibration interne du mental de l’homme, afin qu'il puisse s'appuyer sur une vibration neutre au lieu de s'appuyer sur une vibration colorée ou même polarisée par le corps de désir qui veut toujours chercher à savoir et à comprendre certaines choses.
Donc l’ego doit devenir une lentille pour la lumière, l’ego ne doit pas être simplement une fenêtre pour le vent qui souffle vers lui, il doit devenir une lentille pour la lumière, et il faut que cette lentille soit réellement sans poussière pour que la résonance soit parfaite, donc pour que l’ego n'ait plus à souffrir du phénomène de la communication dite téléguidée, pour que l’ego n’ait plus à souffrir de la dimension ou de la qualité dimensionnelle supratemporelle de cette communication.
Il est évident que dans toute résonance créative il y a à la fois le présent, le passé, et l'avenir. Autrement dit, il y a dans l'énergie créative de l’homme une concentration d'énergie suffisamment élevée pour créer dans l’homme un choc s'il n'est pas suffisamment ajusté à cette énergie. Et c’est pourquoi l’homme n'est pas capable de vivre la résonance d'une façon parfaite, donc il n'est pas capable de sentir son intelligence d’une façon parfaite, même s'il sait que l'intelligence, par elle-même, dans sa manifestation, est parfaite.
Ce n'est pas le problème de l'intelligence, l'imperfection. C'est le problème du contact entre elle et l’ego, ce qui rend imparfaite l'énergie, ce qui change le taux vibratoire de la résonance, ce n'est pas l'intelligence elle-même, c'est toujours l’ego. L’ego n'est pas parfaitement à la disposition de l’esprit, l’ego deviendra parfaitement ajusté à l'esprit, donc, avec le temps, l'intelligence, le mouvement de l'esprit à travers l’ego, deviendra de plus en plus ajustée et alors nous pourrons dire, sur le plan matériel, que l'intelligence de l’homme, elle est parfaite, qu’elle s’est hautement perfectionnée et qu'elle est manifestement ajustée à l'énergie originale qui part des plans supérieurs et qui descend vers la matière. Mais ceci prend un certain temps.
Donc voilà ma réponse à cette question et si je dois plus tard aller plus loin dans la définition de cette résonance ou dans l'explication plus profonde, plus précise de cette résonance, je le ferai en fonction d'autres questions qui me viendront.
Donc cette même personne continue dans son almanach de questions et me demande :
Pourquoi y a-t-il toujours une perte lorsque l'on commet une erreur ? Pouvez-vous expliquer l'automatisme de l'erreur ? Serait-il possible de voir les conséquences de nos actes juste avant d'agir et pouvoir ainsi s'arrêter à temps, empêchant ainsi de se retrouver à nouveau prisonnier du temps et de l'espace? »
Alors, je réponds ceci : c'est encore un phénomène de résonance. Si nous avions la parfaite résonance, si nous étions capables de capter l'énergie d'une façon parfaitement ajustée, nous ne commettrions pas d’erreurs. Autrement dit, l'erreur est le produit du manque d'ajustement de notre mental à cette résonance, donc l'erreur est le produit du fait que notre intelligence n’est pas suffisamment perfectionnée et, en plus, l'erreur vient du fait que sans que nous nous en rendions compte, nous nous laissons téléguider par nos pensées subjectives de la même façon que nous pouvons nous laisser téléguider par des pensées objectives télépathiques intérieures.
Autrement dit nous n'avons pas encore appris comment travailler avec l'énergie de la résonance de la pensée mentale, nous ne savons pas encore comment utiliser cette énergie d’une façon parfaite parce que nous avons de l'émotivité, nous avons un corps de désir, nous avons des appétits, des attitudes subjectives, nous avons de l’humain, et l’humain essaie d'utiliser un aspect de lui-même qui est au-dessus de lui et qui fait partie de lui, mais il l’utilise mal.
Nous ne sommes pas capables de travailler avec le temps. Et si nous faisons des erreurs, c'est justement parce que nous ne sommes pas capables de travailler avec le temps. Et travailler avec le temps veut dire être en harmonie vibratoire avec la résonance : vous voyez comment tout se tient.
Plus l’homme sera en harmonie vibratoire avec le temps, plus il sera en harmonie vibratoire avec la résonance, plus il sera capable d'agir dans un temps qui est parfait, donc dans un temps qui supporte son action, donc dans un temps qui ne l’amène pas à vivre l’erreur et conséquemment à connaître la perte. Mais ceci prend du temps, parce que nous sommes des êtres d'habitude, nous avons énormément d'expérience à vivre nos vies en fonction des mécanismes subjectifs de nos habitudes.
Et c'est la résonance, graduellement, qui nous amène à changer et à transmuter ces habitudes et à les rendre directement créatives, c'est-à-dire à nous amener à vivre en relation étroite avec l'énergie créative de notre conscience supérieure pour que la résonance puisse bien s’ajuster à notre mental, afin que nous puissions, sur le plan humain, travailler avec notre énergie, utiliser notre énergie d'une façon créative sans perdre quoi que ce soit. Ainsi la personne continue et me dit :
Pourquoi bouge-t-on trop vite ?
Par exemple, lorsque l'on signe un bail, on doit rester dans cet espace, dans cet appartement, pour un temps déterminé même si on n'aime pas nos voisins. Mais si vous avez signé un bail, si vous vous êtes fixés dans un lieu et que vous n'étiez pas en résonance parfaite, il est évident que vous êtes assujettis à vivre et à commettre une erreur, mais ceci fait partie de votre expérience. Si vous êtes pressés à déménager, si vous n'êtes pas capables de suivre le mouvement interne de votre énergie, c'est votre ego qui va entrer en jeu, c’est votre inquiétude de ne pas avoir d'appartement, c’est votre inquiétude de demeurer dehors, d'avoir froid.
L'homme n'est pas capable de comprendre. L'homme n'est pas capable de comprendre que l'esprit est généreux, l’homme n'est pas capable de comprendre que l'esprit est généreux. Autrement dit que l'esprit, que son intelligence créative, elle est toujours là, prête à s’infuser. Mais, lui, à cause de ses mécanismes subjectifs, de ses insécurités, veut prendre le devant, bah. S'il veut prendre le devant, que voulez-vous que l'esprit fasse ?
L'esprit n'y peut rien, l’homme n'est pas dans un état de fusion. L'homme en fusion ne peut pas prendre les devants, il est obligé de suivre le mouvement de l'énergie de l'esprit. Mais l’homme qui va vers la fusion, il est obligé d'apprendre à suivre le mouvement de l'esprit, et ceci est difficile parce que l’homme est mécanique.
L'homme est fait d'émotivité, d’inquiétude, de crainte, d'attitude, de mentalité, d'idées, donc il est mécanique, il n'est pas créatif. Et c’est pourquoi il se fout dans une situation de bail, de signature de bail, pour s'apercevoir ensuite que le type ou les gens qui vivent à côté sont des monstres. Mais ça, ça fait partie de son expérience. Ça, ça fait partie de son manque d’intelligence. Ça, ça fait partie de la vie, c'est ça la vie, la vie c’est de la merde tant que l'on n'a pas compris, tant qu'on n'a pas compris comment elle fonctionne, tant qu’on n'a pas compris comment mal on fonctionne.
Lorsque l’homme aura compris comment mal il fonctionne, il comprendra que la vie, elle est bien, que la vie, elle est intéressante, que la vie s'ouvre à lui, que l'esprit est généreux, et que la vie vaut la peine d'être vécue, et que les erreurs s’estompent. Il n’y en a plus, il n’y a que de la créativité. Donc il ne s'agit pas, parce que nous connaissons les lois occultes de la conscience humaine, de blâmer les forces occultes dans l’homme, il s'agit pour nous de voir que ce sont les hommes qui sont désajustés, ce sont les hommes qui sont inconscients, ce sont les hommes qui sont mécaniques, et ce sont les hommes nouveaux qui doivent perdre cette mécanicité pour en arriver un jour à être créatifs, à avoir, à posséder, à vivre, des consciences réelles.
Tout le monde sait que, depuis des années, je parle d'écrire des livres, j'en parle tellement que j'en suis devenu un homme qui parle d’écrire et qui semble ne jamais écrire. Mais écrire des livres, c'est facile, ce n'est pas là le problème : si je peux parler, je peux écrire. Mais il y a un temps pour écrire, pour rendre le livre dans le monde, pour concrétiser le livre, pour lui donner une forme. Il y a un temps, il y a des conditions, il y a des lois, en ce qui me concerne surtout, il y a des mécanismes subtilement occultes.
Donc moi, en tant que personne qui peut écrire, qui aime écrire, qui doit écrire, je dois être suffisamment en harmonie vibratoire avec ma conscience, c'est-à-dire que je dois être réellement ajusté à la résonance de mon énergie et ne pas faire interférence avec la résonance de cette énergie, sinon je ferai des livres avant le temps. Je ferai des livres qui seront mal imprimés, je ferai des livres qui seront amenés à une maison d'édition qui, demain, ne pourra pas continuer à faire mes livres parce que cette maison d'édition demain sera en faillite, ainsi de suite.
Je donne des exemples mécaniques pour expliquer l'importance de l’homme d'être en harmonie vibratoire avec sa résonance, c'est-à-dire d'être capable de sentir le temps, non pas le temps de l’ego, mais le temps de son esprit. Et c'est là, le problème de l'intelligence. L'homme ne vit pas son intelligence, l’homme n'est pas dans son intelligence, parce que l’homme se véhicule beaucoup plus à travers son intellect qu'à travers son intelligence créative, il utilise beaucoup plus son intellect, c'est-à-dire cette partie inférieure de son intelligence, cette partie colorée de son intelligence, cette partie subjective de son intelligence, cette partie conditionnée de lui-même, que l'énergie créative de son intelligence.
Nous voulons contrôler nos vies à partir de l'intellect, c'est impossible. L’homme contrôlera sa vie à partir de son intelligence créative, et lorsque l’homme sera dans son intelligence créative, il contrôlera sa vie parce qu’il sera en harmonie vibratoire avec lui-même. Et tant que l’homme n'aura pas fait ceci, il ne contrôlera pas sa vie, sa vie le contrôlera, les événements le contrôleront, il verra constamment des échecs, il verra constamment des murs, il verra constamment des obstacles. C'est ça la vie de l’homme qui n'est pas en harmonie vibratoire avec son énergie, donc qui ne connaît pas les lois de la résonance.
Il y a une loi universelle vis-à-vis ou en ce qui concerne la résonance, une loi. Et cette loi fait partie de la conscience de l’homme, elle fait partie de l'intégration de son énergie, et cette loi ne peut pas être connue, réalisée par l’homme, tant que son corps mental n'a pas été ajusté à travers l'expérience à cette vibration de conscience lui permettant ensuite facilement de connaître, de comprendre, de savoir, de réaliser, quelle est la loi de la résonance.
Et lorsque l’homme sera arrivé à ce stage, il connaîtra la loi de la résonance, il verra que la loi de la résonance lui dicte une chose : « ne te casse pas la tête, parce que si tu te casses la tête, tu t'empêches de vivre ton énergie Mais l’homme se casse toujours la tête, ça fait partie de sa mémoire, ça fait partie de ses mécanismes, l’homme n’est pas capable d'attendre la réalisation de ce qu'il sait, il veut manifester, avant le temps, ce qu’il préconise. Et elle là son erreur, et c’est là qu’il fait interférence avec son énergie, c’est là qu’il se met en dysharmonie avec sa résonance.
Et c’est pourquoi son intelligence n'est pas manifestement parfaite, elle est manifeste mais imparfaite, parce qu’elle est colorée par des mécanismes subjectifs qui font de lui un homme à conscience planétaire expérimentale, au lieu de faire de lui un homme créatif à conscience cosmique universelle, totalement ouverte sur l’infinité, c'est-à-dire totalement ouverte sur toutes les possibilités, c'est-à-dire totalement ouverte, dans le temps, sur un appointement direct de son énergie et de sa matière.
Là maintenant certains diront : mais oui, mais vous avez dit qu’à un certain moment donné, il faut la faire descendre l'énergie, il faut la faire descendre la volonté. Oui, il faut la faire descendre l'énergie, il faut la faire descendre la volonté. Mais faire descendre l'énergie et faire descendre la volonté ne veut pas dire hâter l’énergie. Vous ne pouvez pas hâter l'énergie, vous ne pouvez pas la hâter, vous pouvez la faire descendre, mais elle descend naturellement si vous êtes en harmonie vibratoire avec elle. Et si vous n'êtes pas en harmonie vibratoire avec elle, elle ne descend pas facilement, et là, vous avez besoin de la faire descendre, parce que vous souffrez de son absence.
Donc le développement de la volonté de l’homme, le phénomène, le mystère de la volonté, parce que la volonté c’est un mystère, la volonté de l’homme, sa réalisation, sa manifestation, elle se fait dans l’instantanéité, lorsque l’homme a compris le jeu subjectif de son ego vis-à-vis de la résonance de l'énergie, lorsque l’homme a compris l'illusion de son ego vis-à-vis de la résonance de l'énergie, vis-à-vis de l'énergie créative, à ce moment-là, il commence à faire descendre l'énergie, c'est-à-dire que cette énergie descend parce que l’homme est prêt à la recevoir.
Mais il ne peut pas la recevoir, autrement dit la manifester dans sa pureté, dans sa perfection, tant que lui-même n'a pas atteint un niveau d’ajustement vibratoire suffisamment élevé pour pouvoir être en accord harmonique avec la résonance de l’énergie, c’est normal.
Donc nous voulons de la volonté, nous connaissons, nous savons l'importance de la volonté, mais la volonté, ce n'est pas quelque chose qui vient par elle-même. La volonté, c'est quelque chose qui vient lorsque l’homme, petit à petit, se défait de sa mécanicité. La volonté, c'est quelque chose qu’il engendre, la volonté c'est quelque chose qui fait partie de lui mais qu’il ne connaît pas. Donc, dans le fond, la volonté, comme l'intelligence, fait partie de l'actualisation sur le plan matériel de l'énergie de l’homme lorsque lui-même sur le plan mental, sur le plan émotionnel, sur le plan vital et physique, est en harmonie vibratoire avec la résonance.
Donc la résonance de l'énergie cosmique de l’homme est un phénomène de vie, de vitalité. Ce n'est pas simplement un phénomène de désir, ce n'est pas simplement un phénomène de connaissance, ce n'est pas simplement un phénomène de recherche de la part de l’ego, c'est un phénomène de vie, c'est un phénomène d'intégration, c'est un phénomène d'unité, c'est un phénomène de personne, ce n'est pas un phénomène de personnalité.
Si l’homme est téléguidé sur le plan mental lors du début de son évolution vers une conscience supérieure, c'est parce qu'il est encore naïf, c'est parce que il ne possède pas encore la volonté réelle, c'est parce qu’il est encore assujetti à son mental supérieur, c'est parce qu'il n'a pas encore parfaitement intégré l'énergie, donc c'est parce qu’il n'est pas encore parfaitement ajusté à la résonance.
Donc le phénomène d'être téléguidé fait partie du phénomène de descente de l'énergie dans ses plans, dans ses centres, et c'est avec le temps qu'il corrige la subversion, qu’il corrige la soumission, qu’il corrige l'assujettissement qui est, dans le fond, une expérience nouvelle chez un homme qui n'est pas encore habitué à la puissance fracassante de son esprit, c’est pour ça que l’homme se sent téléguidé, c’est pour cette raison qu'il n'est pas capable de voir la différence entre une communication intérieure, intelligente, autonome, partagée parfaitement entre l’ego et l'esprit, et une communication intérieure, subjective, colorée, spiritualisée, qui lui donne l'impression d'être téléguidé.
Lorsque l’homme sera suffisamment conscient, suffisamment en résonance avec lui-même, il ne vivra plus, il ne connaîtra plus ce phénomène. Il sera capable de composer parfaitement avec l'énergie créative, il sera capable de parfaitement l’utiliser, elle ne sera plus capable de l'utiliser parce qu’il ne sera plus utilisable. Donc elle sera, cette énergie, parfaitement harmonisée avec lui et lui sera parfaitement harmonisé avec elle, donc les deux seront parfaitement unis dans une conscience intégrale, c'est-à-dire dans une conscience où le cosmique participe à l'évolution de la Terre et où la Terre participe au pouvoir de cette conscience universelle. C'est ça l'évolution.
Mais ceci ne se fait pas d'un jour à l'autre parce que l’homme est fait de pièces détachées. Et lorsque je dis de pièces détachées, je veux dire que l’homme est fait d'attitudes de toutes sortes, et ses attitudes composent sa conscience égoïque subjective, et cette conscience égoïque subjective n'est pas réelle, elle est simplement en voie d'évolution vers la réalité.
Donc, en attendant, l’homme subit une conscience supérieure à l'intérieur d'une conscience inférieure, et il est vexé par le phénomène de téléguidage, d'être téléguidé, il est vexé parce qu’il ne semble pas pouvoir être parfaitement intelligent alors que s'ouvre devant lui cette intelligence nouvelle.
Ceci fait partie de l'évolution de l’homme, ceci fait partie de l'initiation de l’homme nouveau, ceci fait partie de la correction des illusions psychologiques de son ego, ceci fait partie de la réalisation graduelle et lente chez l’homme qu'un jour il doit en arriver à intégrer cette énergie, c'est-à-dire à ne plus partager avec elle aucun espace à l’intérieur duquel lui-même ne peut pas être parfaitement confortable.
L’homme inconscient des lois de la pensée supramentale, l’homme inconscient des lois de la psychologie supramentale, inconscient des lois de la réalité du phénomène de la pensée, n'a pas ce problème parce qu’il a l’impression de guider sa propre vie. Mais c’est simplement une impression. Lorsqu'il se conscientise, il commence à avoir l'impression, de la même façon fausse mais dans un autre ordre, d’être téléguidé et effectivement il est téléguidé tant qu'il ne se guide pas lui-même consciemment.
Donc l’homme doit passer du stage de l'involution inconscient, où il a l'impression de se guider lui-même ce qui est faux, à l'autre impression fausse de l’homme qui se conscientise d'être téléguidé, impression qui est fausse dans son potentiel évolutif, mais qui n'est pas fausse dans la réalité contemporaine de son expérience. Effectivement, l’homme conscient se sent, et il est pendant un certain temps téléguidé, parce qu’il doit être amené pendant un certain temps à réaliser certaines choses, jusqu'au jour où il devient conscient et, comme l’homme inconscient, ce guide lui-même, mais cette fois-ci avec intelligence.
Mais pour que l’homme puisse se guider lui-même, il faut d'abord qu’il soit téléguidé, c'est-à-dire qu'il faut qu'il soit amené à des niveaux de réalisation qui conviennent plus ou moins avec sa nouvelle conscience. Et c'est là qu'il commence à bénéficier de son expérience, à corriger ses impressions, à ajuster son énergie, donc à entrer en harmonie vibratoire avec sa résonance, mais à partir de sa capacité humaine d'intégrer cette énergie, c'est-à-dire de manifester, sur le plan humain, de la volonté et de l'intelligence créative, c'est-à-dire de la volonté et de l'intelligence qui n'est pas assujettie à la domination de son esprit, mais qui est particulièrement unifiée au pouvoir de manifestation que possède l’ego sur le plan matériel.
Autrement dit, ce n'est pas par la connaissance du savoir que nous pouvons réaliser la réalité de l'intégration de la résonance de l’énergie, ce n'est pas par la connaissance que nous pouvons savoir quoi que ce soit. Par la connaissance, nous pouvons apprécier certaines lois, nous pouvons apprécier certaines structures, nous pouvons comprendre certains phénomènes, mais nous ne pouvons pas savoir essentiellement ce que ces phénomènes et cette phénoménalisation représentent dans notre conscience personnelle.
C'est pourquoi, d'ailleurs, nous sommes obligés de vivre pendant un certain temps sur le plan de la connaissance, pour en arriver éventuellement à réaliser les illusions de la connaissance, c'est-à-dire les impressions que la connaissance donne d'une réalité qui est parfaitement différente et autrement différente de ce que l’impression peut créer sur le plan de la connaissance.
Et elle est justement là, la différence entre l’homme inconscient et l’homme conscient, entre l’homme de l'involution et l’homme de l'évolution. L’homme de l'involution étudie, il apprend de la connaissance, il s'engage, à travers la connaissance, à avoir l'impression de connaître, et ceci peut durer toute une vie. Tandis que l’homme de l'évolution passe lentement de la connaissance, qui est nécessaire pour lui donner des points de référence subtils en ce qui concerne l'organisation interne de son psychisme, mais éventuellement il passe de la connaissance au savoir, c'est-à-dire qu'il passe éventuellement du manque d’ajustement entre la résonance à l’ajustement avec la résonance.
Donc lorsque l’homme est parfaitement résonant, eh bien à ce moment-là, il devient parfaitement raisonnable, c'est-à-dire qu’il devient parfaitement capable de ne plus confondre l'illusion de la connaissance avec la réalité du savoir, donc à partir de ce moment-là, il est intelligent.
C'est-à-dire qu'il est capable de vivre créativement, c'est-à-dire qu’il est capable de s'empêcher de faire des erreurs parce qu’il n'est plus à assujetti dans son énergie à la coloration de la forme de cette même énergie à cause de ses mécanismes psychologiques. Il est capable, à partir de ce moment-là, de bénéficier parfaitement de son énergie parce qu’il est capable, sur le plan humain, de résonner parfaitement à cette énergie, il est en harmonie vibratoire, il est en résonance, il n’est plus en dissonance vibratoire.
Et si l’homme a l'impression que l'intelligence doit être manifestement parfaite, il a raison. Mais ce n'est pas parce qu'il a l’impression qu’elle doit être parfaite manifestement qu’elle peut l'être chez lui. Il devra un jour d'abord être en résonance avec cette énergie pour qu'il puisse manifestement bien la rendre sur le plan humain, c'est-à-dire lui donner la qualité même de sa descente sur la Terre. Et cette qualité c'est la perfection, c'est-à-dire que c’est le parfait ajustement entre lui et la résonance, c'est la parfaite réunion d'un principe cosmique avec un principe planétaire.
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