1 juin 2023

C. 97B LE TEMPS

  

 

Le temps a toujours été le grand ennemi de l’homme, parce que l’homme n'a jamais compris pourquoi il ne pouvait pas manifester sa vie, ses intentions, dans un temps qui convenait à son corps de désir. Si l’homme comprenait que le temps qu'il vit sur le plan matériel n'est en réalité qu'une façon à son énergie créative de parfaitement distribuer l'énergie à travers ses principes, il verrait que le temps, l'utilisation parfaite du temps, la conscience parfaite du temps, est justement le mécanisme, la science dont il a besoin pour se maintenir en équilibre psychique sur tous les plans de sa réalité.

L'homme ne peut pas vivre sur le plan matériel en fonction d'un temps qui est conditionné par son corps de désir. S'il le fait, il brûle ses corps, il vit trop vite, il engendre trop rapidement et ne réussit pas à connaître une vie dont les événements sont parfaitement coordonnés par son intelligence supérieure ou par sa réalité supérieure. Lorsque l’homme ne vit pas le temps de façon intégrale, réelle, il force les événements dans sa vie, et automatiquement il s'empêche d'être parfaitement équilibré dans ses principes. La compréhension de ceci, la science du temps, la capacité de supporter le temps au-delà des pressions que crée l’ego désireux de voir s'actualiser certains événements, est absolument essentielle pour l’homme en évolution parce qu'elle représente justement le travail que fait sa contrepartie universelle sur ses principes planétaires.

Un homme qui sait travailler avec le temps, qui connaît le temps, qui connaît le pourquoi du temps, est un homme qui ne peut plus souffrir dans la vie, parce qu’ayant compris la nature du temps, il comprend parfaitement le besoin de vivre en relation avec des événements coordonnés à partir des plans supérieurs de sa réalité face au plan matériel. Un être qui comprend ceci, qui comprend le temps et qui vit en relation avec le temps d'une façon réelle, est un être qui automatiquement est près de lui-même.

Alors qu'un être qui va contre le temps, qui ne saisit pas le besoin de vivre le temps d'une façon intelligente travaille contre lui-même. Et le mortel doit travailler avec sa partie immortelle, le mortel doit comprendre la destinée des événements, la raison des événements, le mouvement des événements, la subtilité des événements qui composent sa réalité ou sa destinée, sinon il ne peut pas entrer dans sa destinée, il ne peut pas connaître sa destinée, il ne fait que vivre une sorte de destinée qui n'est pas régie par les lois de sa propre lumière, mais régie par les lois de la conscience planétaire, régie par les lois des forces planétaires, régie par les lois de la masse psychique mondiale.

Et ceci, naturellement, fait de l’homme un être qui devient, au cours des années, pesant en esprit, lourd en esprit, au lieu de devenir au cours des années de plus en plus allégé en esprit. Plus l’homme vieillit chronologiquement, biologiquement, plus en esprit il doit rajeunir. Mais si l’homme ne connaît pas les lois du temps, c'est le mouvement inverse qui se fait, parce que ne connaissant pas ces lois, il force ses principes inférieurs à prendre de l'avance sur sa réalité et naturellement lui, en tant qu'être matériel, paye le prix.

Le temps est essentiellement le mouvement de l'énergie à travers les mondes subtils jusque dans la matière. Donc le temps représente l'organisation subtile et synthétique de toute une vaste panoplie d’événements servant à créer sur le plan matériel un mode d'évolution, ou un plan d'évolution, de plus en plus rapproché du réel. 

Mais l’homme fait constamment interférence avec ceci, l’homme fait constamment interférence avec le plan cosmique de la Terre, autant sur le plan collectif que sur le plan personnel ; de sorte que le plan cosmique sur la Terre prend trop de temps. Trop de temps dans ce sens que l’homme n'est pas capable de l'actualiser d'une façon réelle, donc il est obligé de l'actualiser d'une façon qui convient à sa nature inférieure. 

C'est pourquoi l'évolution de la race humaine, donc l'évolution de l’homme, est si longue. Non pas parce que l'évolution devrait prendre si longtemps à se faire, mais parce que l’homme n'est pas capable de supporter le temps cosmique dans sa conscience planétaire, donc il crée constamment des interférences. Ces interférences créent des énergies, des égrégores d'énergie dans les plans subtils, égrégores d'énergie qui doivent être rebalancer par une nouvelle expérience, et ainsi de suite. C'est d'ailleurs ce qui a créé dans l'esprit de l’homme le concept de la réincarnation. 

D'où vient le concept de la réincarnation ? 

Il vient du fait que l'expérience de l’homme, en dehors de l'aspect cosmique du temps, a forcé ce dernier à créer des égrégores d'énergies qui doivent être relancés dans l'expérience pour que l’homme puisse au cours de l'évolution perfectionner son appareil psychique. Sinon la réincarnation n'existerait pas. Elle n'existerait pas parce que l’homme conscient du temps, l’homme parfaitement universalisé dans sa conscience, ne créerait absolument aucun égrégore qui serait utilisé ou utilisable sur les plans subtils de la mort pour la réincarnation de l’homme dans d'autres corps éventuels, afin que se stabilisent, au cours des millénaires d'évolution, ses principes.

Mais ceci fait partie de l'involution. Alors que dans le cas de l'évolution de la conscience supramentale de l’homme, viendra le point où la science et la notion du temps seront parfaitement respectées de lui, de sorte que l’homme ne créera plus d'égrégores. Et ne créant plus d'égrégores dans les plans subtils et parallèles de la Terre, il ne sera plus obligé de revenir dans l'expérience de la planète, donc il pourra continuer son évolution sur des plans supérieurs et ainsi de suite, accélérant l'évolution de la conscience humaine sur le plan cosmique, et réalisant finalement le plan d'évolution universel de l'humanité tel que conçu au début par les intelligences qui donnèrent naissance sur le plan de la forme à l’homme.

Mais si nous regardons le facteur de temps à partir de la conscience humaine évolutive, passant du stage de l'involution à l'évolution, passant du stage de l'inconscience à la conscience, nous découvrons que la compréhension du temps, la capacité de vivre en fonction du mouvement de l'énergie au lieu de vivre en fonction du désir de l’ego, représente pour l’homme non pas simplement un tour de force, mais une capacité intérieure de plus en plus puissante servant à donner à sa conscience psychique le pouvoir dont elle a besoin pour éventuellement briser dans sa conscience l'effet que crée l'espace et le temps psychologique sur sa conscience totale.

Pour que l’homme en arrive un jour à dépasser l'espace-temps, autrement dit pour qu'il en arrive un jour à passer de l'état psychologique planétaire à l'état psychique universel, il lui faudra avoir compris la nature du temps, c'est à dire la rythmique créative de son énergie. C'est en fonction de cette compréhension que l’homme découvrira les lois profondes de son esprit, qu'il découvrira la sagesse universelle de son moi créateur, qu'il réalisera les choses ou des choses faisant partie de sa destinée réelle et non pas simplement faisant partie de sa destinée planétaire, parce que l'homme effectivement vit, ou peut vivre, deux destinées.

Il peut connaître une destinée qui est planétaire, qui est historiquement reliée à son karma animique, ou il peut connaître une destinée universelle qui fait partie du pouvoir de son esprit dans le monde de l'espace-temps, au-delà des conditions de la masse psychique mondiale qui coordonne l'activité insensible et inférieure de son mental et de son centre émotionnel. Pour que l’homme en arrive à passer de la destinée planétaire à la destinée cosmique, c'est-à-dire pour qu'il en arrive à passer de l'espace-temps, qui mène à la mort, à des plans de vie éthériques qui font partie de la vie universelle des mondes en évolution, il lui faut connaître, comprendre, et réaliser que le temps dont il subit les aspects psychologiques sur le plan égoïque doit être complètement converti en une sorte de neutralité mentale qui fait de lui un être libre dans le mouvement de son énergie. 

Un être capable de ne plus souffrir du corps de désir, mais simplement capable de prendre possession de ce dont il a besoin dans un temps où les événements auront été créés par son moi universel selon le besoin, selon le temps, et selon les conditions affectant sa vie et donnant à sa vie le privilège de se manifester à temps, et non pas dans un temps qui ne fait pas partie de sa réalité, dans un temps qui ne fait pas partie de sa destinée universelle, mais simplement dans un temps qui fait partie du mouvement ondulatoire des planètes qui caractérisent l'homme inconscient, mais qui ne peut rien contre ou chez l'être conscient, l'être psy de demain.

L'homme de demain, l’homme psy, ne pourra pas vivre sa conscience en dehors de la conscience du temps qui, naturellement, de par l'organisation créative de son énergie, est responsable pour l'actualisation de sa destinée cosmique. Donc la conscience du temps fait partie de l'organigramme psychique de l’homme, elle fait partie de l'intégration parfaite de son énergie universelle avec la matière, donc elle fait partie de la conscience intégrale de l'homme psy. 

L'homme psy ne peut pas ne pas comprendre, ne pas réaliser et ne pas avoir souffert du temps créé par le corps de désir. Il doit en arriver, ou il devra en arriver, à avoir parfaitement compris que le mouvement de son énergie créative ne peut coïncider avec l'allure naturelle planétaire d'un temps conditionné par l’ego, et mené non pas à bien, mais à mal par une conscience qui est encore assujettie à la masse psychique mondiale dont les effets et les influences sur lui ont tendance à accélérer la pulsation de ses centres au lieu de créer dans la manifestation de cette énergie une rythmies qui convienne parfaitement à la lumière de son être.

Donc la compréhension du temps n'est pas simplement un aspect philosophique de l’homme nouveau, elle représente un aspect catégorique de sa conscience nouvelle. Comprendre le temps, vivre avec le temps, respecter le temps, supporter le temps, être capable de ne plus souffrir du temps, fait partie de l'état d'esprit de l'homme psy. 

Le temps psychologique vécu ou supporté par l'homme involutif représente une angoisse interne qu'il n'est pas capable de dépasser à cause du manque de foi universelle dans sa réalité. Si l'homme avait une foi universelle dans sa réalité universelle, dans sa réalité cosmique, dans le principe intégral de sa fonction psychique sur tous les plans, autant de la matière que de l'esprit, il ne pourrait pas souffrir du temps parce que le temps ne représente dans le fond qu'une diversion de l'énergie, qu'une confusion dans l'énergie, qu'une incapacité dans l'énergie de se stabiliser parfaitement sur tous les plans de la réalité de l'homme.

Donc tant que l’homme souffrira du temps, ce sera chez lui une marque d'angoisse. Il représentera encore l’homme planétaire, il sera encore une forme d'humanité qui n'aura pas eu accès au triomphe de sa propre liberté dans l'esprit. Pour que l’homme en arrive un jour à être parfaitement intégré dans son énergie, il lui aura fallu avoir conquis psychologiquement la valeur émotive du temps dans son mental. L'homme aura eu à devenir un être au-dessus du facteur temporel psychologique qui a miné sa vie depuis le début de son existence. 

À partir du moment où l’homme dans la vie, vit, connaît des responsabilités, il prend conscience du temps. Il y a une relation étroite entre le temps psychologique et les responsabilités qu'il se donne. Et c'est là que l’homme se fait prendre dans le temps, qu'il se fait prendre dans l'allure de sa créativité, dans l'allure de son mouvement. Et ceci est illusion parce que tant que l’homme vit le temps sur le plan psychologique, il ne vit pas psychiquement. Donc il n'est pas l'homme psy, il est simplement l'homme involutif ou il est simplement l’homme nouveau.

Chez l’homme psy, le temps n'existe plus parce qu'il représente une caricature de l’homme inconscient. Le temps représente une caricature de l’homme inconscient dans ce sens que dans le temps de son inconscience ou dans le temps de son absence de pouvoir, il y a un aspect punitif à sa conscience, et ceci est une illusion. L'homme n'est jamais puni dans sa conscience, au contraire, il est puni dans son inconscience. Ce n'est pas dans sa conscience réelle et intégrée que l’homme vit la souffrance du temps, c'est dans son aspect planétaire expérimental assujetti aux lois de la masse psychique, en relation avec l'état psychologique de son moi, qu'il vit cet état primitif de la conscience qui ne semble pas être capable de réaliser ce qu'il veut. 

Mais ce n'est pas à la conscience égoïque de réaliser ce qu'elle veut, c'est à la conscience cosmique de l’homme de se manifester quand elle doit. Et la conscience cosmique de l’homme ne se manifeste quand elle doit que lorsque l’homme est capable, sur le plan psychologique, de dépasser les aspects inférieurs d'une conscience qui, dans le fond, totalisent son impuissance. 

L'Homme nouveau devra comprendre ceci, l’Homme nouveau devra réaliser profondément ceci, parce que s'il ne réalise pas ceci, il n'est pas tellement différent de l'homme ancien. S'il ne réalise pas ceci, il ne fera pas le lien entre la réalité et l’événementiel, il ne fera simplement le lien qu'entre une forme de réalité et un état psychologique et émotif inférieur visant à l'actualisation éventuelle de cette réalité. Donc il souffrira d'une impuissance, il souffrira d'une impotence, il ne sera pas parfaitement dans son intégralité, il aura tendance à sentir en lui une sorte d'espoir, alors que l'espoir ne fait pas partie de la conscience de l'homme psy.

À partir du moment où l'homme vit de l'espoir, il vit dans le temps, donc il est prisonnier de la charnière de ses émotions, il est prisonnier de la qualité inférieure de son mental, il ne possède pas encore le lien universel. Dans le lien universel, le temps n'a aucune place dans la conscience de l’homme sur le plan psychologique, il a une place dans la réalité de l’homme sur le plan psychique, oui, mais il n'a pas de place dans la conscience de l’homme sur le plan psychologique, parce que le temps ne sert plus à donner à l’homme une forme quelconque d'espoir puisque lui est parfaitement intégré à son énergie et il n'a plus besoin de cette béquille pour obéir aux lois de l'involution. 

La lutte du mortel contre le temps psychologique est une lutte à mort. Et lorsque nous disons une lutte à mort, nous disons une lutte jusqu'à ce que l’homme, sur le plan psychologique, cesse de vibrer émotivement à cette déformation du réel en lui. Cette lutte à mort représente le passage de l’homme nouveau à l'homme psy. 

Il représente le passage de l’homme nouveau à l'homme psy parce qu'il y a une légère et subtile différence entre les deux types d'évolution. L'Homme nouveau est un être qui n'a pas encore conquis parfaitement la réalité, le sommet, de sa conscience, c'est-à-dire qu'il n'a pas encore parfaitement compris les lois du réel. 

Alors que l'homme psy est un homme qui est réel, donc qui comprend réellement la nature des choses, donc qui n'est plus assujettisable aux lois du temps qui font partie de l'inconscience de l'involution, qui font partie de l'esclavage psychologique de l’homme face au mouvement de l'énergie dans la forme, et qui font aussi partie du fait que l’homme involutif a utilisé le corps de désir pour se donner une destinée, alors qu'il devra au cours de l'évolution utiliser le corps mental supérieur pour écrire sa destinée sur les murs de la réalité psychique et intégrale de son moi universel.

Croyez-vous que l’homme psy sera un homme assujetti psychologiquement au temps, qui ne fait pas partie de l'esprit ? 

Le temps ne fait pas partie de l'esprit, il fait partie du mental inférieur de l’homme. L'esprit est en dehors du temps. Et l'esprit compose avec l'énergie selon la totale programmation créative qui fait partie de son secret. Donc l’homme psy ne pourra pas être assujetti au temps, au contraire, le temps sera son allié. Et il sera son allié parce qu'il aura la capacité d'en avoir supporté pendant des années la qualité abrutissante, c'est-à-dire cette qualité faisant de lui un être incapable de réaliser dans son temps, dans sa volonté, ce qu'il aurait voulu faire. Mais ceci fait partie du domptage de l’ego, ceci fait partie de la transmutation psychologique de l’homme en une qualité psychique, en une qualité vibratoire, en une qualité lumière, où le temps n'a plus dans la conscience de l’homme de recoin pour terroriser ses émotions et fanatiser d'une façon positive ou négative son mental.

Le temps, le contrôle, la science, le pouvoir de l'homme sur le temps, l'amènera éventuellement à déchirer les voiles de l'espace et à pénétrer dans des dimensions parallèles où il pourra faire face à des réalités qui ne sont pas commensurables à la qualité psychologique de son moi telle qu'il a connu pendant l'involution. C'est pourquoi le secret des sphères est absolument au-delà de la compréhension de l’homme, pour la simple raison que ce dernier n'est pas capable de se subtiliser à la puissance du temps sur l'organisation psychologique de son moi, donc sur la qualité mentale de son cerveau cellulaire.

Il y a une relation étroite entre le mouvement de l'énergie et les événements à partir de la conscience cosmique. Et il n'y a plus de relation entre ce même mouvement d'énergie et l'homme à partir du moment où l’homme fait interférence psychologiquement avec la tenue des livres sur les autres plans. C’est à partir de ce moment-là que l’homme se fourvoie et qu'il diminue dans sa vie le mouvement créatif de son énergie et qu'il perd contenance, donc qu'il commence à vieillir sur le plan de ses principes. 

Les anciens avaient créé l'image de Saturne qui mange ses enfants, le temps qui mange ses enfants, mais ceci faisait partie de l'ignorance abominable de l'involution, ce n'est pas le temps qui mange les enfants de l'homme, c'est l'homme qui mange ses propres enfants, parce qu'il n'a pas réussi à avaler le temps. Ceci est une déformation de l'involution, c'est une forme astrale, ceci fait partie de la masse psychique de l'humanité qui a tendance à donner à l'homme l'impression qu'il est absorbable, qu'il est englobable. L'homme n'est pas englobable, même pas par le temps. Parce que l'homme est esprit.  

L'homme psy devra comprendre ceci : que l’homme est esprit, et qu'à partir du moment où il est esprit, le temps n'a plus de puissance, n'a plus de pouvoir sur lui. C'est très important que l’homme comprenne ceci. C'est très important que l’homme comprenne que la nature du temps n'est qu'un aspect relié à la qualité inférieure de son mental. Aspect qui a été glorifié, qui a été poétisé pendant l'involution, mais qui sera fracassé par le mental psychique de l’homme à partir du moment où il aura compris les règles de l'esprit, les règles du jeu de la vie, les règles de l'énergie, les règles de la puissance.

Il n'existe pas dans l’homme de limitation. Le temps a été une limitation imposée pendant l'involution. L'homme a toujours subi, a toujours souffert du temps. L'homme psy ne souffrira pas du temps, il détruira en lui la qualité psychologique qui fait du temps une épreuve, et il dépassera le mur de l'espace pour entrer en contact direct télépathique visionnaire avec des intelligences qui supportent l'évolution des systèmes galactiques planétaires, interplanétaires et vitaux de toute la création. 

Il est temps que l’homme nouveau, que l'homme psy que l'homme découvre les lois de la vie. Il est temps que le temps devienne non pas un adversaire de l’homme, mais un allié. Et l’homme découvrira ceci lorsqu'il aura compris les lois de son esprit qui lui dictent la règle du jeu. Ce n'est pas par le corps de désir que l’homme entre dans l'éternité ou l'immortalité. C'est par la puissance créative de son esprit qui a la capacité de transmuter ses matières inférieures pour donner à son esprit mental, c'est-à-dire à sa conscience cellulaire, la clé à la vision de l'immortalité et au mur qui dépasse la qualité frontalière de sa conscience psychologique. 

Et ce mur fait partie de la dimension psychique de l’homme, il fait partie de l'étroite relation entre l'infinité et le matériel, il fait partie de l'étroite relation entre les mondes parallèles et le monde de la matière, il fait partie de l'étroite relation entre l'infinité et le particulier de la conscience humaine, particularisée dans un domaine qui ne fait pas partie de l'esprit, mais du corps mental inférieur qui a subi tous les affronts de l'involution.

L'homme est libre, l’homme sera libre, l’homme psy sera libre et il formera une race consciente, supra-consciente, libre et capable de défier les lois de la gravité. Mais pour ce, l’homme devra connaître, reconnaître, les lois de la matière mentale qui constamment perturbent son ego, qui lui enlèvent constamment la force de rivaliser avec les événements créés dans le cosmos au-delà de sa conscience humaine, mais évènements qui font partie du mouvement de la lumière à travers les aspects ou les plans inférieurs de sa conscience dans un ordre parfait. 

Et lorsque l’homme aura dompté son corps de désir, lorsqu'il aura dompté l'inquiétude de son esprit psychologique et qu'il se sera élevé au statut universel d'un esprit psychique, c'est à dire d'un esprit qui comprend parfaitement l'invisible, d'un esprit qui travaille parfaitement avec l'invisible, l’homme ne souffrira plus du temps, et le temps sera derrière lui, et l’homme sera devant lui.

Il ne faut pas croire ou avoir l'illusion que l’homme psy que l’homme intégral, que l’homme cosmique, est sur la Terre. Il est en voie d'évolution, il est en voie de déchirer les voiles, il est en voie de se projeter en dehors de la matière, il est encore embryonnaire. L'homme est embryonnaire, l’homme cosmique est embryonnaire, mais il est déjà sur le plan matériel. Et étant dans la qualité psychique de son embryon, étant dans la qualité psychique de sa vibration, reconnaissant les lois de l'énergie, étant capable de définir parfaitement l'invisible face à la matérialité, étant capable de définir la vie face à la mort, il est capable de mettre derrière lui le temps et d'ouvrir devant lui de nouvelles régions qui font partie du mouvement de son esprit qui un jour sera suffisamment puissant pour faire passer aussi son corps matériel. 

Donc l’homme, au jour le jour, dans ses petits appointements avec la réalité psychologique de son moi, doit apprendre à contrôler l'effet que crée le temps sur son état émotif, sur son état mental. Sinon il ne fait pas partie de la nouvelle génération, il fait simplement partie du nouveau mouvement d'une nouvelle énergie dans le monde entier. 

Mais nous parlons d'une nouvelle génération d'Hommes, d'une génération d'hommes qui ne feront plus partie demain de l'humanité planétaire. Nous parlons d'une génération d'hommes qui ne feront plus partie des voiles subtils de l'involution, mais qui feront partie de la puissance créative de la lumière sur le plan matériel. Nous parlons des fils de la lumière, qui auront reconstitué le passé, et qui auront redéfini l'avenir en fonction de leur capacité d'avoir transigé d'une façon parfaite avec ce monstre qui, par le passé, fut le talon d'Achille de toute une humanité, le temps, l'aspect saturnien, qui mange ses enfants.

Le temps ne mangera pas l’homme nouveau. Le temps ne mangera pas les fils de la lumière. Le temps n'aura aucune puissance sur eux, parce qu'ils auront dévalorisé le temps, ils auront dévalorisé Saturne. Ils auront redonné à la puissance de la lumière, la capacité de perforer dans l’œil saturnien un trou suffisamment puissant pour que ces fils de la lumière puissent entrer dans le tunnel d'une autre dimension et récupérer ce qui fait partie de l’homme, c'est-à-dire la gloire, la puissance, et l'immortalité. J'ai fini.

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