Où commence la liberté dans l'intelligence supramentale ?
Voilà une question intéressante, une question qui convient à tous ceux qui, au cours de l'évolution, verront en eux, progressivement, se produire une transformation de leur mental, une transformation de leur conscience, une transformation de leur volonté et de leur intelligence.
Où commence cette liberté ? Quel est le but de cette liberté ? Quelle en est la raison d'être ? Quelle en est la nature ? Pourquoi est-elle si importante pour l’homme ?
Nous répondrons à ces questions d'une façon suffisamment simple pour permettre à l’homme de réaliser progressivement que la nature de la liberté, de cette nouvelle liberté, est profondément enracinée dans l'avenir de l’homme, dans le développement de sa conscience, dans sa capacité de comprendre parfaitement les liens ultimement inaliénables entre son esprit et son ego, ou son double et son ego.
La liberté dans l'intelligence ne peut plus être, lorsque l’homme possède une conscience supérieure, l’équivalence de la liberté psychologique qu’il possédait auparavant. C'est une nouvelle forme de liberté, c'est une nouvelle capacité, chez l’homme, à intégrer l'énergie de sa conscience à l'action matérielle de ses sens, afin de pouvoir, de plus en plus, corriger les dissonances qui existent entre la vie de l’homme et le pouvoir planétaire des forces astrales sur sa conscience humaine.
La liberté́ dans l'intelligence, c’est l’abilité1 chez l’homme, futur, de pouvoir corriger, minimiser, jusqu'au point zéro, la capacité des forces internes inconscientes chez lui, de traduire en souffrance des forces créatives qui doivent être ajustées à l’ego, pour qu'elles puissent un jour bénéficier à l’homme. La liberté dans l'intelligence supramentale, c'est la conversion d'une énergie puissante, cosmique, dans un fait réel de vie qui coïncide maximalement avec le bien-être de l’homme à tous les niveaux de sa conscience humaine, tant sur le plan matériel que sur le plan psychique.
La liberté́ dans l'intelligence de l’homme, c'est le produit d’une conversion d'énergie, capable de donner à l’homme le point d'appui absolu dont il a le besoin, sur le plan matériel, pour faire face aux situations, aux influences, aux obstacles, dans une vie qui fait encore partie des conditions planétaires d’existence, régies par des forces que l’homme n’a pas encore amenées à parfaitement contrôler.
L'homme vit dans une civilisation qui est régie par des forces d'involution. Et quelle que soit la direction de son regard, il voit que la vie ne peut pas coïncider, aujourd’hui, avec la qualité mentale qu’il a d’elle. De sorte qu’il est obligé, pour vivre sur sa planète, de prendre conscience de la liberté́ dans l'intelligence, s’il veut, pendant qu'il est encore à l'intérieur des cycles ou du cycle de l'involution, corriger d'une façon maximale les dissonances qui font interférence avec sa vie et l’empêchent de vivre sa vie, à la mesure dont il possède aujourd'hui la vision, dans le cadre de la civilisation telle que nous la connaissons.
Où commence cette liberté dans l'intelligence ?
Elle commence à partir du point, dans la conscience de l’homme, où il a appris, où il a parfaitement appris à se méfier parfaitement des forces de vie, des conditions de vie, des influences de vie et des obstacles possibles de vie. À partir du point, dans sa conscience, où l’homme a appris à se méfier de la vie, il commence à entrer et à posséder de plus en plus de liberté dans l'intelligence.
Tant que l’homme n'aura pas appris à se méfier de la vie, il ne possédera pas cette concentration dans le mental, nécessaire pour élever le taux vibratoire de sa volonté, concrétiser la résonance de son intelligence et rendre sur le plan matériel de sa vie, concrets : ses aspirations, ses besoins et effectivement son devenir.
La liberté́ dans l'intelligence, chez l’homme nouveau, chez le nouvel initié, représente un tour de force. Elle représente la restructuration psychologique de son moi, l’évolution psychologique de son ego et la perpétuation, à l'intérieur de cette évolution, des forces caractéristiques de l’homme, c'est- à-dire de l'intelligence et de la volonté, forces qui doivent devenir de plus en plus grandes, de plus en plus puissantes, de plus en plus cruciales à l'évolution de l'individu et la concrétisation, sur la Terre, de la descente de la conscience supramentale qui permettra un jour à l’homme de définir, par lui-même, les conditions de son évolution, la distribution de son intelligence et les effets naturels, scientifiques, de la nouvelle programmation sociale qu’il voudra bien se donner afin de pouvoir commencer à investir dans la matière selon les lois d’une science, d’une énergie qui convient parfaitement à l’étude de la lumière super-imposée au matériel, mais toujours libre du matériel.
Pour que l’homme commence à sentir sa liberté dans l'intelligence, il doit commencer à se dévêtir des aspects psychologiques de sa conscience pour n’en développer que les aspects créatifs, c'est-à- dire ces aspects qui ne dénotent aucune affiliation avec l'émotivité, la subjectivité et la conscience double et morte de l’ego planétaire et de l’âme, qui agit à travers lui.
Commencer à vivre la liberté dans l'intelligence, c’est commencer à exprimer, dans la vie, le feu de son propre esprit contre toutes les conditions qui empêchent l’homme de se rendre à l'objectif de sa vie, c'est-à-dire la pleine et parfaite liberté de savoir, de comprendre et de faire.
Évidemment, la liberté dans l'intelligence n'étant pas psychologique, ne peut pas être vécue, comprise, réalisée, dans un temps qui est psychologiquement déterminé́ par l’ego. Elle ne peut être vécue, réalisée, concrétisée, que dans un temps où l’ego a appris à corriger ses habitudes psychologiques de vie pour commencer à ne vivre que de ses forces créatives mentales, c'est-à-dire volonté et intelligence, de plus en plus raffinées, de plus en plus raffinables, jusqu'au point où un jour, l’ego puisse savoir, selon sa vibration, que les voiles de l’âme n'existent plus pour colorer la lumière de son intelligence, donc pour diminuer le principe de liberté qui est l'expression naturelle de cette lumière sur le plan matériel.
Être libre dans l'intelligence ne veut pas dire être libre philosophiquement, ne veut pas dire être libre psychologiquement. Ça veut dire être libre dans le mental, c’est-à-dire mentalement, c’est-à- dire en fonction d’un aspect de la conscience nouvelle qui n'est pas régi par le mental inférieur où l'émotion. Être libre dans l'intelligence invoque naturellement chez l’homme, et dans un sens absolu, la capacité chez l’homme de vivre de son plan de conscience supramental de façon à exercer, parfaitement dans la vie, le pouvoir créatif de cette conscience qui fait partie du contact entre l’ego et le double. Exercer sa liberté de nouvel initié, exercer sa liberté consciente implique naturellement que l’homme en arrive un jour à ne plus pouvoir être obligé de faire référence à un mental infériorisé par l'involution, à une émotivité́ accablante et à ne voir la vie qu’en fonction de sa relation parfaite avec elle.
L'homme doit voir sa vie d’une façon relationnelle. L'homme doit voir la vie d’une façon relationnelle. L'homme ne doit pas voir la vie d'une façon simplement biologique ou bio- psychologique. La vie est un medium, la vie est un mouvement incessant d'évènements, la vie est une pulsation à l'extérieur et à l'intérieur de l’homme, la vie est définitivement un medium à travers lequel l’homme évolue et qu’il doit corriger, amener à sa propre mesure, afin de pouvoir d’exercer sa liberté dans l'intelligence.
Si l’homme ne réalise pas que la vie est un medium à l’intérieur duquel se font et se défont des milliers et des millions d'évènements, l’homme ne peut pas comprendre la vie. Il la subit et il est lui-même prisonnier de cette même vie. Par contre, si l’homme doit connaître, réaliser, la liberté dans l'intelligence, la liberté dans l’intelligence supramentale, il doit un jour prendre conscience qu'il n’y a aucune force dans la vie plus grande que la force de son mental. Qu'il n'y a aucune force, dans la vie, plus puissante que la force de son mental. Et que si cette force ne siège pas de façon primaire, dans le centre de lui-même, il n'aura jamais la force de combattre l’évènementiel, de corriger les dissonances planétaires de la vie et de se donner une vie libre à travers une intelligence rendue libre.
L’homme de la nouvelle évolution ne peut pas épouser, à aucun niveau, les conditions qui constrictent la Terre de l'intelligence humaine. Il n'y a rien dans la nouvelle évolution qui puisse être assujetti aux conditions psychologiques de l'ancienne. La nouvelle évolution est un devenir, la nouvelle évolution est une explosion du feu psychique de l’homme. Elle représente la première fois où l’homme est capable d'imprimer, dans l’éther matériel et psychique de la vie de la Terre, l’impression nécessaire à la construction d'une nouvelle phase de vie, d’une nouvelle phase d'évolution, libre de toutes les atteintes possibles et imaginables de sa conscience inférieure ou astralisée.
La liberté dans l'intelligence de l’homme, c'est l'expression, à travers l’homme, dans l’homme, pour l’homme, d’une énergie qui est infinie et qui doit être parfaitement ajustée à lui afin qu’il en soit parfaitement récipient, donc parfaitement actionnaire, donc parfaitement libre dans l'action. Il n’y a aucune condition à la liberté́ dans l'intelligence de l’homme. Et puisque cette liberté n'est pas psychologique, elle est sans fin et elle fait partie de l'évolution mentale de l’homme, de l’évolution astrale, vitale, de l’homme et elle fera un jour partie de l'évolution matérielle de l’homme lorsqu’il sera capable de s'embarquer dans des systèmes de vie, de transport qui l'amèneront d’un point du cosmos à un autre cosmos.
L'homme est un être libre. Et il doit exercer la liberté dans son intelligence d'une façon qui convient parfaitement à l'harmonie parfaite et totale du mental, de l'émotion, du vital et du matériel. Mais il doit commencer dans le mental. L'homme doit commencer à exercer sa liberté dans le mental avant de pouvoir l'exercer dans le matériel et tant qu'il n'aura pas fini cette évolution, il ne pourra pas exercer sa liberté sur un plan inférieur mais nécessaire. Donc l’homme possède tout devant lui, il a tout devant lui. Il a la carte cosmique de son évolution personnelle, il a la carte cosmique de l'évolution de la race nouvelle, il a la carte cosmique de l’évolution de la Terre et il a la carte cosmique des autres évolutions qui doivent se joindre à la sienne afin de pouvoir, finalement, établir un pont entre la terre et les autres parties du cosmos.
Mais l’homme doit être libre dans son intelligence pour pouvoir faire ceci, il doit être libre d'une façon qui ne convient pas à la philosophie de définir. Il doit être libre d'une façon qui ne convient pas à la psychologie cartésienne, mécaniste, inconsciente de définir. Il doit être libre d'une façon qui ne définit pas la nature de la spiritualité, mais qui explique les lois de la vie au-delà de la spiritualité que nous avons connues durant l'involution. II doit être libre d'une façon telle que la science de son mental puisse devenir l'expression de son mental, réfléchir le pouvoir de son mental, représenter la centricité de son mental et définir l’allure, la rythmique de l'évolution de la nouvelle future génération.
L'homme doit être capable, le nouvel initié, de comprendre que la liberté dans l'intelligence supramentale équivaut au mouvement de la nouvelle vie à travers la nouvelle race. La liberté n'est pas simplement un dialogue entre le moi et ses appétits psychologiques, la liberté est le mouvement de la nouvelle vie à travers le mental d'une nouvelle race qui amènera cette race aux confins de son expérience cosmique, éthérique, parallèle, spatio-temporelle et infinie. L'homme n'a plus de limites. Et parler de liberté dans l'intelligence veut dire de parler d'absence de limites dans l’intelligence. S'il y a des limites dans l’intelligence, il y a liberté́ qui est déjà limitée, parce que s'il y a limité dans l'intelligence, il y a impuissance quelque part dans l’homme, donc il y a chez l'individu une impossibilité de réaliser profondément ce que veut dire liberté dans l’intelligence.
Donc, cette fameuse liberté́ dans l'intelligence représente l’évolution de la conscience de l’homme. L'homme découvrira cette liberté au fur et à mesure qu'il découvrira la vie en lui-même. Il découvrira cette liberté au fur et à mesure où il réalisera qu'il n'y a aucune limite entre lui-même aujourd'hui, lui-même demain et lui-même après-demain, que la vie est un continuum, que la vie ne cesse pas, donc que la conscience ne cesse pas. Et si la conscience ne cesse pas, sa rythmique, son évolution, sa dynamique, sa liberté n’a pas de fin.
Donc où commence la liberté dans l'intelligence ?
Elle commence là où il y a de l’intelligence. S'il y a en vous de l’intelligence réelle, il y a en vous de la liberté́. S'il n'y a pas en vous de l’intelligence réelle, il n'y a pas en vous de liberté. Quel que soit le niveau de votre intelligence, il sera toujours proportionnel à votre liberté. Mais s'il y a en vous de l’intelligence réelle, à quelque niveau d'évolution qu'elle soit cette intelligence, déjà il y a de la liberté. Savourez cette liberté et sachez que demain elle sera plus grande qu'elle ne peut l'être aujourd'hui, de la même façon que demain votre intelligence sera plus grande qu’elle ne peut l’être aujourd’hui.
Il y a des aspects dans l'intelligence, des vibrations, de l’énergie, des résonances, des infinités, des potentialités, des merveilles que l’homme ne peut découvrir qu'au fur et à mesure où il avance dans la nouvelle vie. Et il en est ainsi pour sa liberté. Il y a des dimensions dans la liberté, il y a des aspects dans la liberté, il y a des capacités dans la liberté, qui se font définir au fur et à mesure que cette même liberté́ coïncide avec l’intelligence qui, en retour, coïncide avec la volonté́ de l’homme. Pour vous faire apprécier, peut-être d’une façon plus concrète, ce que je veux dire par la liberté́ dans l'intelligence, je vais faire ceci. Je demande à mon double.
Qu'est-ce que la liberté ?
Et il me répond : La liberté, dit-il, c'est le pouvoir de voir à ce que toute la vie de l’homme soit sous son contrôle. Je continue, je lui demande.
Comment ceci est-il possible ?
Et il me répond : L'homme est un être de lumière et de chair et sa lumière doit devenir sa nouvelle chair. Je continue et je lui demande :
Qu'est-ce qu'il veut dire par ceci ?
Il me répond : La nouvelle chair de l’homme, c’est l’enveloppe de lumière qui doit se créer autour de sa tête afin de protéger son mental, son intelligence, contre sa nature inférieure. Donc, la liberté dans l'intelligence, son début il est là. Le début, pour l’homme, d'être libre, coïncide avec le développement dans son mental d'une énergie, d’une énergie supérieure qui fait partie de sa lumière, qui doit envelopper, englober son mental, afin de lui permettre de ne plus être assujetti d'aucune façon aux forces subtiles, nuisibles, inferieures d’une involution qui fut nécessaire mais qui demain, sera remplacée par l'évolution.
La liberté de l’homme, c'est le pouvoir de la lumière de l’homme à travers le mental inférieur de l’homme. C'est le début de la définition, dans la vie de l’homme, de son infinité. C'est le petit début de cette définition. Mais c'est le grand début pour l’homme, parce que ce début coïncide avec tout ce qu'il a toujours voulu être, c'est-à-dire libre d’une façon réelle, d’une façon intégrale, d'une façon interne, d'une façon totale et parfaite. Et l’homme peut être libre parfaitement parce que la liberté c'est quelque chose que l’homme vit dans sa tête et non pas quelque chose que l’homme vit à l'extérieur de lui-même.
Les hommes ont cherché pendant des millénaires, pendant des siècles, à être libres. Ils n'ont jamais pu comprendre ce que voulait dire la liberté. Cette dernière a été idéalisée à toutes les sauces, de toutes les façons. On a fait d'elle une idole, on a fait d'elle un monstre, on a fait d’elle une caricature. La liberté n'est pas l'expression philosophique ou psychologique de l’homme, elle est l'expression de la lumière de la vie dans l’homme, elle est l'expression de la puissance de cette même lumière à travers l’homme et elle ne peut pas être contrecarrée pour toujours, elle ne peut pas être contrecarrée indéfiniment.
Il faut, quelque part dans le temps, que cette lumière explose ou qu’elle implose, qu’elle se manifeste, qu'elle se rende, qu'elle donne de sa vertu à la vie de l’homme et c’est ce qu'elle fera. L'homme a peur de la liberté́ dans l'intelligence. Demandez à l’esclave s'il veut laisser le maître. Il vous dira « non », parce qu'il est bien avec lui, il est sécure avec le maître. Le maître le nourrit, prend soin de lui, le loge. Chez l’homme, c'est la même chose, l’homme a peur de vivre de connaître la liberté dans l'intelligence, parce qu'il sait qu’aussitôt qu’il commence à vibrer de cette lumière, il est obligé de se rendre à l'évidence qu'il n'y a plus de maître dans sa vie, qu'il n'y a plus de maître à aucun niveau dans sa vie, qu'il devient seul à pouvoir évaluer sa vie, la vie, toute la vie, toutes les conditions de vie, du plus particulier aux plus grands domaines de l'expérience future de l'humanité.
Être libre dans l'intelligence, n'est pas simplement un mouvement psychologique de l’ego. Être libre dans l'intelligence c'est le mouvement total et absolu de la lumière à travers l’homme. Ce n'est pas un mouvement de bas en haut, c'est un mouvement de haut en bas qui donne ensuite à l’homme la capacité de faire le mouvement de bas en haut, d'une façon créative, puissante et totalement solitaire.
Être libre dans l’intelligence, c’est être seul avec soi-même, c’est être seul avec soi-même. Et l’homme n’aime pas être seul avec lui-même, parce qu'il a trop été habitué à vivre en collectivité, à vivre avec les idées et les pensées des autres, à vivre en fonction d'une conscience collective. Il n'a pas été habitué à développer ou à vivre un mental parfaitement individualisé, c'est-à-dire un mental qui ne se nourrit que de lui-même.
Donc, la liberté́ dans l'intelligence n'est pas simplement un appui psychologique désiré par l’ego, c'est une condition de vie qui, une fois commencée, ne peut plus s'arrêter parce ce qu’elle fait déjà partie de l'avenir de l’homme, de l'avenir de l'humanité́, c’est un contrat signé entre l'invisible et le visible, c'est un contrat signé entre les forces de la lumière et l’homme, c'est un contrat où la signature de l’homme et la signature de l'esprit doivent être toutes les deux visibles afin que l’homme ne soit pas prisonnier de la lumière et afin que la lumière se rende jusqu'à lui.
Donc, être libre dans l'intelligence veut dire beaucoup plus que ce que nous pouvons penser, beaucoup plus que ce que nous pouvons imaginer, parce que ceci représente l'expression, sur la Terre, de la lumière de l’homme. Être libre dans l’intelligence, représente sur la Terre la lumière de l’homme. Ça ne représente pas, sur la Terre, les appétits psychologiques, spirituels, métaphysiques, ésotériques ou occultes de l’homme.
Ceux qui découvriront la liberté́ dans l’intelligence verront que la liberté́ et l'intelligence font “un”, que la liberté́ et l'intelligence sont “un” et que la liberté́ et la volonté́ de l'intelligence, et l’intelligence de la volonté́ font partie d’une même structure qui, se définit par elle-même, s'oriente par elle-même, et donne à la vie de l’homme la résonance dont elle a besoin afin que l’homme soit bien dans sa lumière, c’est-à-dire dans son intelligence, c’est-à-dire dans sa liberté.
Si l’homme n’est pas bien dans sa liberté́, elle n'est pas réelle. Si l’homme n'est pas bien dans sa liberté, elle n'est pas réelle ! Elle est fausse, elle est illusoire. Elle est créée par le désir de l’ego, mais elle n'est pas créée par la puissance de la volonté́ et l’acuité de l'intelligence de l’homme nouveau, du nouvel initié.
Quand on est inconscient, on peut parler sans fin de liberté, on peut philosopher sans fin de liberté, mais lorsque l’homme sera conscientisé, qu'il sera dans cette conscience supramentale, qui est la conscience de l’Homme nouveau, il verra que la liberté́ ne se discute pas, qu’elle ne se discute pas plus que la vie ou la mort, qu'elle est absolue et qu'elle se rend à l'inévitabilité de sa propre phénoménologie, c'est-à-dire qu'elle amène l’homme aux confins de l'immortalité.
La liberté de l’homme nouveau ne se discute pas, ne se discute plus et ne se découvre qu'au fur et à mesure où il a la capacité de la vivre, de la rendre, de la manifester pour lui-même, en fonction de lui-même et en vertu de sa propre rayonnance.
La liberté dans l'intelligence, c'est le mystère nouveau de l’homme. Ça représente encore et pour très longtemps, la phase inédite de son évolution future.
Nous ne comprenons pas encore parfaitement ce que veut dire la liberté dans l'intelligence, parce que nous n'avons pas suffisamment, encore, l'intelligence de la liberté. Lorsque nous aurons l'intelligence de la liberté, c'est-à-dire lorsque nous comprendrons les mécanismes de la vie d’une façon suffisamment enracinée pour pouvoir réellement les apprécier, les saisir, les réaliser instantanément, nous aurons alors la liberté dans l'intelligence.
Et elle est le sous-produit du développement de l’intelligence, elle ne vient pas avant, elle ne vient pas après. Elle est le sous-produit, c’est-à-dire que l’intelligence l'enfante au fur et à mesure qu'elle- même se développe. Nous avons tendance à séparer liberté et intelligence, à les voir l’une dans son plateau et l'autre dans le sien, lorsqu’en fait les deux font partie d’un même mouvement giratoire, les deux font partie d'une même constellation, les deux font partie d’une même construction.
La liberté́ dans l'intelligence est le mouvement libre de l’intelligence dans l’action. Et l’intelligence dans la liberté, c'est la capacité à l’homme, mentalement, de bien comprendre la nature de son action, la nature de la vie, à l'extérieur et à l'intérieur de lui-même afin que son action soit réellement libre, c'est-à-dire non plus empreinte des forces qui, dans le passé, coloraient cette action et lui donnaient une caractéristique existentielle, expérimentale, et naturellement non créative en soi.
La liberté́ dans l’intelligence, commence là où l’homme commence à percevoir qu'il y a en lui une dimensionnalité́ d’êtreté́ qui ne peut plus être restreinte dans son mouvement évolutif. La liberté dans l'intelligence commence là où l’homme peut saisir le roc de son être, le roc de sa nature, la puissance pulsative de son esprit, la réalité concrète de son invisibilité. Là, commence la liberté dans l'intelligence. Mais si l’homme ne sent pas le concret de son invisibilité, il ne peut pas percevoir la liberté dans l'intelligence, parce que la liberté commence dans l’invisible et se traduit dans la matière, la liberté́ ne commence pas dans la matière pour se traduire dans l'invisible.
À partir du moment, dans la vie, où l’homme doute, même vibratoirement, de sa capacité de se rendre créativement disponible à son énergie, il manque de liberté dans l'intelligence, il manque de capacité à savourer cette liberté́, il manque de savoir que l’énergie, à travers lui, rendue libre, lui donne la liberté dans l'intelligence. Mais si cette énergie n'est pas rendue libre, pour toutes sortes de raisons, psychologiques, émotives, métaphysiques, ésotériques, occultes, ou quoi que ce soit, il ne peut pas être libre dans l'intelligence.
Être libre dans l'intelligence veut dire être intelligent toujours dans la vie, veut dire être intelligent, d'une façon permanente, dans la vie, veut dire être DANS l'intelligence, c’est-à-dire dans le medium vibratoire de l'énergie de cette intelligence, c'est-à-dire être présent mentalement dans l’invisibilité́ de soi-même : c'est ça être libre dans l’intelligence.
L’homme doit prendre conscience de son invisibilité. Alors il prendra conscience de son indivisibilité. Alors il sera conscient de sa totalité, de son unité, de sa liberté, de son intelligence. Alors il sera créatif. Alors il n’y aura plus de liens entre le passé et l'avenir, il ne vivra que dans un présent absolu, il sera capable de répondre, de reconnaître, de voir, d’associer, de dissocier, d'amalgamer et de répandre dans le monde les vertus de cette intelligence qui fait partie de l'énergie de son double, de son esprit ; il pourra alors se confier simplement au mouvement de cette énergie à travers lui et c’est ce que l’on appelle la liberté dans l'intelligence. Ce n'est plus une question de métaphysique, ce n’est plus une question de philosophie, c'est un pouvoir de l'esprit à travers l’ego, pour le bénéfice de l’homme et le rendement parfait de l'esprit dans le matériel.
Nous avons trop tendance à penser à la liberté dans l'intelligence comme étant l'expression exponentielle d’une pensée philosophique, d’une pensée subjective, d'un besoin affectif de l'émotion dans le mental. Ce n'est pas ceci. La liberté dans l'intelligence, c’est la concrétisation, sur la Terre, du surhomme. C'est la concrétisation, sur la Terre, de l’homme-oméga, de l’homme-Christ, de l’homme-lumière, appelez- le comme vous voulez. C’est l'expression dans le nouveau temps de l’affranchissement de l’homme des forces de l’involution.
C'est ça la liberté́ dans l’intelligence. Mais ça ne peut pas être vécu, cette liberté, en dehors de la résonance absolue de l’invisibilité́ psychique de l’homme à travers son mental supérieur. Le mental supérieur est l'appointement psychique de son invisibilité connectée avec le cerveau, permettant à l’homme de prendre conscience, c'est-à-dire d'établir, sur le plan matériel, les lois des mondes invisibles afin qu’il puisse un jour créer une civilisation selon des lois, des formules de forces qui coïncident avec les lois de la lumière, avec les lois du feu, pour que l’homme, demain, puisse se donner une plus grande territorialité, une plus grande dynamique dans le cosmos et cesser de vivre comme un pauvre, cesser de vivre comme un pauvre d'esprit, cesser de vivre comme un infirme, dans les ténèbres de son involution.
Les mots liberté́, les mots intelligence, les mots volontéś, n’ont plus la même signification pour l’homme nouveau qu’ils avaient pour l’homme ancien. Donc ne recherchez pas dans le Larousse la définition de la liberté, ne recherchez pas dans le Larousse la définition de l'intelligence créative, ne recherchez pas dans le Larousse la définition du mot volonté, puisque ces trois mots, ces trois concepts ne sont que des formes qui voilent, qui cachent, qui sous-tendent une réalité beaucoup plus grande, beaucoup plus vaste, beaucoup plus merveilleuse que ce que nous avons connu alors que dans le passé du XVIIe, XVIIIe siècle, nous étions en train de les définir, pour le plaisir de l'esprit, pour le plaisir de la métaphysique et pour le plaisir de la philosophie.
Le nouvel initié ne fait plus partie du passé, sa liberté est autre, son intelligence est autre, sa volonté est autre, sa conscience est autre, sa lumière est présente sur la Terre comme elle ne l'a jamais été dans le passé. Donc, si vous voulez savoir où commence la liberté dans l'intelligence de l’homme, sachez où commence votre réalité, sachez où commence votre perception de votre invisibilité à travers votre mental supérieur, sachez où se mesure la relation entre cette invisibilité et votre capacité de la rendre visible et vous aurez une mesure de votre liberté dans l'intelligence, vous aurez une mesure de votre capacité d'intégrer la lumière à la façon dont vous pensez la forme, vous aurez une mesure dont vous pouvez agencer les forces de vie qui sont vôtres à la mesure des formes qui font partie de votre personnalité, de votre culture, de votre race, de notre nation, de votre peuple.
Mais si vous n'avez pas compris que la liberté vient de l'esprit, que la liberté c'est l'esprit et que l'esprit c'est l’homme dans la matière, vous n'avez rien compris du besoin d'être libre, vous n’avez rien compris du besoin d'être libre dans l'intelligence et intelligent dans la liberté. Vous n’êtes que philosophe, vous n'êtes que mortel, vous n’êtes qu’Hommes qui font partie de l’ancienne involution qui ont encore beaucoup de choses à apprendre, parce la vie est infinie, parce que la liberté, elle est vaste, parce que l’intelligence elle est puissante et graduellement, infiniment manifeste.
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