Il serait avantageux de parler du choix dans la vie de l’homme, dans la vie de l’Homme nouveau, en relation avec son évolution de vie, afin de comprendre jusqu'à quel point l’homme peut dans sa vie donner une orientation à son énergie créative, orientation qui coïncide avec son plus grand bien personnel. Il est évident que l’homme dans la vie à un choix, c'est-à-dire que l’homme dans la vie est capable de créer des conditions qui coïncident avec son bien-être le plus total. Mais le choix que l’homme peut se donner dans la vie ou le choix qu'il peut créer dans sa vie est et sera toujours proportionnel à sa capacité de se désintoxiquer des craintes qui minent ce choix.
Nous vivons plusieurs niveaux de choix, nous vivons des niveaux de choix qui sont relativement conditionnés par notre personnalité et aussi, nous vivons d'autres niveaux de choix qui sont libres d'un tel conditionnement et qui peuvent être créés au fur et à mesure où nous avançons dans notre capacité de créer pour nous-mêmes ces choix. Donc il y a des choix dans la vie qui sont d'ordre passif et il y a des choix dans la vie qui sont d'ordre créatif. La plupart des hommes vivent des choix qui ne sont pas créatifs, de sorte que ces choix sont l'expression, qu'ils en soient conscients ou non, du pouvoir psychologique d'une conscience collective ou d'une conscience affectée.
Alors qu'il y aura des hommes qui créeront dans leur vie des choix nouveaux, totalement nouveaux, basés sur une conscience capable de se déraciner totalement, afin de se réimplanter dans un jeu ou dans un mouvement de vie qui coïncide avec l’appellation contrôlée du besoin humain, c'est-à-dire de cette nouvelle personne, créative en elle-même, pour elle-même et en fonction d’elle-même, d'une façon totale, bien que cette fonction totalement unitaire puisse et doive être parfaitement harmonisée à d'autres fonctions humaines qui créeront dans l'avenir, des relations de conscience humaine supramentalisée parfaitement harmonieuses.
Là où l’homme découvre la limitation du choix dans sa vie, c'est là où il s'aperçoit qu'il existe en lui certaines limitations, limitations qui sont d'ordre psychologique, limitations qui relèvent d’un état mental infériorisé, d’un état mental qui n'est pas capable de prendre en contrôle l'énergie de sa propre conscience. Il est évident que l’homme est un être libre, lorsque nous disons que l’homme est un être libre, nous disons que l’homme est un être libre en potentiel. Il est libre dans ce sens qu'il a la capacité quelque part dans la vie, de se créer un mouvement énergétique qui coïncide avec son plus grand bien-être. Et c'est ici que le choix devient fondamental et que le choix doit être créatif et non passif si l’homme veut naturellement étudier et vivre toutes les possibilités de vie qui font partie de sa nature.
Qu'est-ce qui détermine la nature de l’homme ?
C'est soit sa réalité foncière, ou soit son irréalité psychologique. Or l’homme inconscient vit une réalité psychologique qui n'est pas véritable, de sorte que ses choix ne sont pas véritables. L’homme conscient, l’Homme nouveau, se verra obligé éventuellement de vivre une réalité psychologique foncière, c'est-à-dire basée sur la capacité de l'ego de manipuler son énergie, afin de rendre dans sa vie une permanence qui coïncide avec son bien-être et qui représente un choix créatif de vie, choix qui sera toujours proportionnel à sa volonté, son intelligence.
Mais créer ou prendre en main son énergie, créer un choix, faire un choix qui coïncide avec notre plus grand bien-être n'est pas facile, pour la simple raison que la nature humaine, invraisemblable telle qu'elle est, est déjà assise sur une fondation psychologique qui relève de la manifestation et de l'interaction de la conscience collective avec celle de l’homme. De sorte que l'individu, en tant qu’être créatif en potentiel, ne peut pas facilement se déraciner de cette conscience collective, parce qu'il ne possède pas une confiance totale et absolue dans ses propres moyens. Et lorsque je parle de ses propres moyens, je parle de ses moyens d'ordre mental, je ne parle pas de ses moyens d'ordre matériel, ces derniers sont le résultat du mouvement de l'énergie sur le plan mental.
Donc l’homme ne possédant pas parfaitement conscience de ses moyens sur le plan mental, est obligé jusqu'à un certain point de faire confiance à des moyens qui sont déjà conditionnés par une conscience sociale. De sorte que le choix de vie qu'il entreprend de vivre n'est pas le choix fondamental, il ne représente pas le choix pour un bien-être extraordinaire, il ne représente qu'un choix relatif à une situation de vie qui est plus ou moins “palatable”.
Mais vivre d'un choix qui relève de l'exercice de l'autonomie du mental humain, n'est pas comme vivre d'un choix qui relève de l'exercice influentiel, d'une conscience collective sur l’ego, ou d'une relation quelconque, entre l’ego conscientisé de l'involution et les forces sociales qui l'entourent. Il est évident qu'un homme qui un jour prend sa vie en main, est obligé de par ce fait de créer un choix, de faire naître en lui un choix, basé sur un besoin de vie essentiellement caractéristique de sa vraie nature.
Et la vraie nature de l’homme elle est proportionnelle au déconditionnement psychologique de sa culture. La vraie nature de l’homme, elle est au-dessus de la conscience collective de l'humanité, bien qu'elle puisse engendrer avec cette conscience collective, des mécanismes qui lui permettent de vivre et de bénéficier de ce que la conscience collective, historiquement a organisé avec plus ou moins d'équilibre.
De sorte que l’Homme nouveau, l’homme créatif, l’homme qui vit à partir d'un mental totalement autonome, sera obligé un jour, d'en arriver à se créer un choix qui sera fondé sur la gestion vibratoire de son énergie, en relation avec un équilibre psychologique, qui sera celui dont il se servira pour bien s'entretenir des formes qui constituent la nature de la conscience collective. Autrement dit, un homme conscient, nouveau, peut facilement bénéficier de ce qui existe dans la conscience collective de l'involution, mais il est lui-même maître du choix, des façons, ou des mécanismes de vie qu'il veut lui-même explorer en relation avec ces données antérieures. De sorte que cet Homme nouveau pourra très bien bénéficier de ce qui existe dans le monde, il pourra très bien bénéficier de ce qui est dans le monde, sans pour cela vivre l’illusion d'une séparation avec ce que l'humanité auparavant a créé.
Mais d’un autre côté, il sera libre psychologiquement des influences en potentiel que comportent les formes issues d'une conscience collectivee. Ceci lui permettra alors de vivre une vie en fonction d'un choix catégoriquement autonome et basé sur un bien-être personnel, en relation avec ce que l’humanité autour de lui aura créé. Et à partir de ceci, il pourra lui-même ajouter par sa créativité, à cette réserve de formes, qui déjà ont été créées par l'humanité, mais qui, à partir de lui-même, verront naître une nouvelle nature, une nouvelle conscience entourant les formes issues de sa propre créativité. Autrement dit, la conscience collective de l'involution pourra facilement bénéficier d’un exercice ou de l'actualisation créative d'une conscience autonome dans l'avenir.
Mais si l’être humain n'apprend pas à créer des choix d'ordre mental et dont la qualité est foncièrement autonome, il ne pourra jamais vivre à la mesure de sa sensibilité, donc il ne pourra jamais vivre une vie qui est l'expression d’un bien-être directement relié à sa véritable nature humaine. De sorte que cet homme ne pourra jamais dire dans la vie qu'il est parfaitement bien dans la vie, parce que pour être parfaitement bien dans la vie, il faut être parfaitement bien dans sa peau,et pour être parfaitement bien dans sa peau, il faut être parfaitement bien dans la vie.
Donc l’un va avec l'autre, de sorte que le choix ou la création d'un choix fondamentalement autonome de la part de l’homme, requiert une décivilisation de sa conscience psychologique, c'est-à-dire une capacité de voir toutes ces influences dans sa conscience psychologique, qui mine sa capacité de se créer un choix ultimement personnel basé sur une conscience créative totalement perfectionnée.
Mais il faut comprendre que créer un choix requiert une volonté dans l'énergie. L’homme ne peut pas créer un choix seulement à partir d'une certaine connaissance occulte de la nature humaine. La connaissance occulte de la nature humaine sert simplement à permettre à l’homme de voir ses failles, de reconnaître ses failles, afin de les éliminer, pour qu'un jour son énergie puisse librement circuler. Mais lorsque nous parlons du choix, de la création d'un choix, du besoin fondamental de l’homme, de créer un choix à sa mesure, nous parlons d'un choix fondé essentiellement sur une caractéristique nouvelle de la conscience humaine.
Pendant l'involution, alors que l’homme était rattaché à une conscience collective, il ne pouvait pas créer de choix, il subissait certains choix à partir de sa conscience astralisée. Il ne pouvait pas créer de choix parce que l’homme n'avait pas conscience de l'énergie créative de son mental et il ne pouvait pas prendre conscience de cette énergie, donc il ne pouvait pas développer la volonté nécessaire pour renverser les forces dans sa vie, qui empêchaient la création d’un choix à la mesure de sa propre nature humaine.
Alors que maintenant, que l’homme entre dans une nouvelle phase d'évolution, il lui est possible de se créer des choix, des choix qui sont constitutionnellement reliés à sa nature humaine et qui ne peuvent pas être déplacés par d'autres influences extérieures. Mais pour que l’homme puisse en arriver à créer ses choix, il lui faudra reconnaître, quelque part dans sa vie, que toute conscience de limitation est une illusion de son ego, est une illusion qui relève encore des relations entre la conscience collective et son être, et que ces limitations sont à la base même de son incapacité de se créer dans la vie une vie, c'est-à-dire de se couper dans le bloc de l'existence un morceau de vie qui coïncide parfaitement avec son bien-être.
Si l’homme a l'impression, et je parle bien de l’Homme nouveau, si ce dernier a l’impression que, parce qu’il possède des connaissances initiatiques d’un autre ordre, connaissances initiatiques qui ont une certaine valeur, et qu’il verra éventuellement la vie s'ouvrir à lui selon son propre besoin, cet homme est dans une illusion, parce que les connaissances initiatiques ou les formes d’instruction de la nouvelle époque, ne servent pas à l’homme, à lui permettre de créer un choix, elles ne servent qu’à l’homme, qu’à lui permettre de voir ses illusions, afin que lui-même un jour en arrive à pouvoir créer son propre choix. De sorte que la création d'un choix relève de la conscience individualisée, elle ne peut pas être, cette conscience, ultimement universelle.
Chaque homme, chaque être humain, possède en lui-même des mécanismes de créativité qui coïncident avec sa nature. Donc chaque homme, chaque être humain, a la capacité par lui-même, de se créer ultimement un choix préférentiel, choix qui coïncide et qui doit coïncider avec tous les aspects nécessaires dans sa propre vie, à la constitution de ce choix. Et si le choix créatif d’un individu est parfaitement ajusté, parfaitement développé, il pourra ce choix, parfaitement coïncider avec le même ou un choix parallèle d'un autre individu qui lui aussi vit de la même énergie créative.
Autrement dit, ce que nous voulons dire, c'est que si nous regardons deux êtres conscients, deux êtres qui ont atteint un niveau de perfectionnement dans le mental qui leur permet de créer des choix ultimement autonomes, la totalité de la gestion de l'énergie visant à mettre sur pied un plan de vie coïncidant avec un choix créatif, pour l'un ou pour l'autre des individus, fera en sorte que ces deux individus bénéficieront d'une conscience créative universelle, c'est-à-dire conscience créative à l'intérieur de laquelle les deux choix pourront facilement se côtoyer sans qu'un individu contre l'autre individu vive un choix qui nuise à l'autre.
Si un choix chez un individu nuit à celui que l'autre a créé, c'est qu'il n'y a pas suffisamment de perfection ou de perfectionnement dans l'intelligence créative de l'un ou de l'autre, de sorte que ces deux choix ne pourront pas se super imposer afin de créer ou de permettre la gestion d'une forme de créativité leur servant tous les deux d'une façon unique.
Donc il est très important pour un être humain qui en arrive un jour à créer un choix dans sa vie, pour sa vie, à créer ce choix en fonction d'un équilibre vibratoire de son énergie suffisamment développée pour que son propre choix puisse facilement coïncider avec le choix de l'autre. Si non un individu sera absorbé par le choix de l'autre, donc il sera lui-même emprisonné par l'énergie créative de l'autre, et ceci ne représente pas un état de conscience créative ultimement perfectionnée, ultimement universelle, ultimement supramental.
Pour pouvoir créer un choix créatif, pour pouvoir mettre sur pied un mode de vie qui coïncide avec son propre bien-être autonome, il faut avoir une très grande conscience de soi, c'est-à-dire qu'il faut avoir une très grande conscience de ses besoins. Une conscience de soi nécessite une conscience de ses besoins et une conscience de ses besoins représente sur le plan de l'expérience de la nature humaine, une force créative en soi qui doit se manifester de telle ou de telle façon afin que nous puissions être bien.
Nous avons tendance à penser que la conscience de soi est une sorte de conscience spirituelle. C'est une très grave erreur. La conscience de soi est une conscience extrêmement matérialisante, c'est une conscience très près de la Terre, très près de la vie du mortel, c'est une conscience qui est très près de nous. Donc c'est une conscience qui est directement reliée à notre pouvoir de créer dans notre vie les choix nécessaires afin de nous donner un bien-être qui coïncide parfaitement avec l'équilibre de notre énergie. Mais l’homme nouveau qui se conscientise, a une très grande tendance à penser qu'une conscience de soi est une conscience de nous-mêmes quelque part dans le cosmos. Alors qu'une conscience de soi est une conscience de nos besoins réels, c'est-à-dire de ces besoins qui rend, une fois remplis, font de nous des êtres parfaitement équilibrés.
Nous ne pouvons pas dissocier nos besoins de notre intelligence créative, nous ne pouvons pas dissocier notre conscience de soi de nos besoins, nous ne pouvons pas dissocier ces aspects du choix créatif qui naît de l'exercice autonome de notre intelligence créative. Tout ceci va ensemble, tout ceci fait un “package deal” (forfait) que l’homme doit reconnaître quelque part dans sa vie s'il veut un jour vivre, au lieu d'exister.
Mais pour créer un choix, il faut nécessairement quelque part, rompre avec la tradition psychologique de l’ego. C'est-à-dire qu'il faut quelque part rompre avec les habitudes de l’ego, habitudes qui au cours des années ont donné à l'ego certains mécanismes de fausse sécurité. Il faut pour créer un choix ou faire un choix réellement créatif et autonome, rompre avec les habitudes de l’ego qui constituent pour l'être humain une sorte de façon de vivre qui ne coïncide pas avec la vraie vie de la nature humaine, mais qui coïncide avec cette vie où cette vitalité morte et mécanique de l'antinature, c'est-à-dire de cet homme qui n'est pas parfaitement défait de ces mauvaises vibrations.
Pour que l’homme en arrive un jour à pouvoir exprimer dans le monde sa nature totale, il faut qu'il soit un jour libre de ces mauvaises vibrations. Donc ces mauvaises vibrations sont toutes ces énergies, ces formes d'énergies qui sont directement rattachées à son ego, c'est-à-dire à ses habitudes de vie, c'est-à-dire à cette façon de vivre mécanisée qui lui a été lentement, graduellement, imposée par les influences psychosociales d'une conscience collective qui ne fait pas partie de sa réalité, mais qui fait partie de la réalité sociale.
Donc si l’homme un jour veut se créer un monde nouveau, un monde à lui, c'est-à-dire une vie à lui, dans un monde qui, avec le temps, deviendra de plus en plus lui-même, il sera obligé de décomposer la valeur psychologique de son moi, c'est-à-dire qu’il sera obligé de regarder ce qui en lui, l'empêche de faire un choix créatif et qui l’amène ou qui le force de toutes sortes de façons, de se bien contenter d'un choix purement psychologique, fondé sur des habitudes de vie qui ne coïncident aucunement avec sa nature, donc choix qui ne peut rien lui donner, parce que ce choix ne vient pas de lui, ce choix est le produit de sa mécanicité.
Il est évident que si nous parlons de la création d'un choix à partir d'une conscience supérieure, nous ne parlons pas du choix ou de cette sorte de choix que l’homme inconscient crée. Si nous parlons d'un choix qui relève de l'activité d'une conscience supérieure de l’homme, nous parlons d'un choix qui nécessite de sa part une nouvelle création dans sa vie, c'est-à-dire une nouvelle façon pour lui de vivre. Et ceci est très important, parce qu’il est évident que l’homme, en fonction de la conscience collective ou de la société dans laquelle il vit, ne peut pas vivre sa vie d'une façon qui coïncide parfaitement avec sa vraie nature, puisque l'involution ne peut pas créer de contexte de vie égal créativement, vibratoirement, à ce que l’homme réel, naturel, a besoin pour bien vivre.
De sorte que nous découvrons que l’Homme nouveau se verra forcé, quelque part au cours de sa vie, de prendre une ou des décisions qui entreront dans le compte de ce choix créatif et ils verront qu'ils seront obligés quelque part de se donner une formule de vie qui ne coïncidera plus avec les anciennes habitudes de l’ego. Et c'est ceci qui pour certains sera très difficile, parce que beaucoup d'hommes et de femmes vivent une vie foncièrement basée sur des principes usuriers de la conscience, c'est-à-dire qu'ils ne vivent pas leur vie en fonction d'un mouvement générateur, mais qu'ils vivent leur vie en fonction d'un mouvement qui pacifie leurs besoins. Et ceci est très dangereux et c'est ce qui a amené l’homme de l'involution à une totale impuissance d'expression de son moi créatif.
Nous avons été au cours de l'involution, amenés petit à petit, par habitude et par impuissance, à vivre des vies qui étaient des vies de pacification, nous sommes des êtres qui avons été pacifiés. Et ceci est dangereux parce que l’homme qui est pacifié ne peut plus être capable de rendre dans la vie cette énergie dont il est capable afin de se donner un espace qui coïncide parfaitement avec son milieu mental, son milieu psychique ou son territoire réel. C'est ce qui crée dans sa fondation l'anxiété existentielle, la déprime, le plat, le manque de vitalité générative, le manque de mouvement sans fin qui donne à l’homme une très grande santé émotive, mentale, physique et vitale.
Donc créer un choix est beaucoup plus que l'on pense. Créer un choix demande une sorte de mentalité éprouvée, c'est-à-dire une mentalité qui ne veut plus jouer le jeu de la vie comme ce jeu nous a été imposé par habitude pendant des générations. C’est pour cette raison que l’homme découvrira avec très grande difficulté son intérêt vital, parce que l'intérêt vital de l’homme est justement l'expression de son choix, il est directement relié à ce choix créatif qui exerce dans la vie de l’homme une profonde marque et qui installe l’homme d'une façon permanente sur la Terre.
Il faut que l’homme puisse un jour comprendre que la nature humaine n'est pas quelque chose qui est naturel dans la vie de l'inconscience collective. Que la nature humaine est quelque chose qui est enfoui dans la Terre profonde des mystères de l’homme, et que cette nature doit être exposée au soleil de son intelligence et de sa volonté, afin qu'il puisse un jour se renouveler constamment, se redonner constamment une vie qui à chaque instant change, une vie qui continue dans sa permanence à être créative, à représenter pour lui ou à faire venir vers lui de nouveaux reflets d'expérience.
L’homme dans sa vraie nature ne peut pas être passif. Donc la pacification de l’homme est un poison, c'est un poison qui fait partie de son alliance avec l'involution et c'est quelque chose qu'il devra un jour éliminer de sa vie, c'est-à-dire de sa conscience. Et pour ce il sera obligé quelque part de se créer un choix, un choix qui de par sa propre nature lui donnera tout le tonique nécessaire afin qu'il puisse exercer sur le plan matériel une santé qui, de mois en mois, d'année en année, de période en période, se manifestera parce que justement, cet homme vivra sa vie en fonction des principes créatifs et générateurs de sa conscience ultimement reliée à sa véritable identité.
C'est-à-dire son soi créatif, c'est-à-dire sa conscience créative parfaitement harmonisée à un ego qui ne vit plus d'habitudes, c'est-à-dire qui n’est plus assujetti aux petites craintes de la vie qui empêchent l’homme de générer un plan d'action qui coïncide ou qui doit coïncider avec la plus grande capacité chez lui d’interroger les possibilités de vie afin de lui-même s’appointer directeur, coordonnateur de ses événements, de ses possibilités, de cette vie créative.
La question qui viendra à l'esprit de certains est celle-ci : comment pouvons-nous être sûrs que le choix est le bon ?
Il ne s'agit pas pour nous de nous demander si le choix est bon. Nous devons savoir que le choix, ce choix créatif, est le seul que nous puissions prendre, parce que c'est le seul qui coïncide parfaitement avec ce que nous voulons parfaitement. Donc la question du bon ou du mauvais choix, tant qu'une personne est au stage de la question du bon ou du mauvais choix, cette personne n'est pas entrée dans cette vibration mentale supérieure où elle peut créer un choix parce que déjà, ce choix est polarisé, c'est-à-dire qu'il est affecté par la mémoire, et il est affecté par l'émotivité, il est affecté par les pensées et il n'est pas le produit de la créativité mentale de l’homme, il est le produit de l'accession de l’homme à certaines possibilités qui dénotent chez lui un mouvement plus ou moins sûr dans telle ou telle direction.
Ceci n'est pas un choix créatif, ceci est un choix qui représente une certaine dynamique, qui représente un certain mouvement de son énergie, mais énergie qui est encore astralisée, c'est-à-dire encore sous l'empire de l’ego. Et quand je dis l’empire de l’ego, je parle de l’empire de l’ego qui n'est pas conscientisé parfaitement, je parle de cet ego qui possède encore certaines lacunes, certaines failles, qui n'est pas encore pleinement dans sa propre lumière. Un choix créatif à un choix créatif, ne s’oppose pas la question « est-ce qu’il est bon ou est-ce qu'il est mauvais », « est-ce qu'il est sûr ou est-ce qu'il ne l'est pas ». Un choix créatif est par lui-même, de sa propre réalité, sa propre définition.
Donc tant que le choix n'est pas réel, c'est-à-dire qu'il n'est pas l'expression de la profonde nature humaine, il est polarisé. Donc il ne peut pas être l'expression directe de l'énergie créative de l’homme, il ne peut pas être parfaitement harmonisé aux besoins réels de l'ego. Et c’est pourquoi les hommes ont beaucoup de difficultés à prendre conscience de cette sorte de choix, de ce choix qui est absolument vital, absolument relié à l’intérêt vital, donc directement relié à la santé de l’homme sur le plan mental comme sur le plan matériel.
Donc nous pouvons facilement dire que dans l'avenir, l’homme conscient qui n'aura pas été capable de se créer un choix, c'est-à-dire de se désintoxiquer de la pacification psychologique de la conscience collective sur son ego, sera un homme qui sentira en lui un manque, c'est-à-dire de l’impuissance, de l'incapacité, une sorte de vide qui ne sera pas rempli par lui-même. Et cet homme sera effectivement un être qui ne sera pas parfaitement heureux, bien qu'il puisse avoir eu accès à beaucoup de connaissances occultes concernant la nature de l’homme, concernant la nature de l’Homme nouveau et l'évolution de la conscience future.
Donc un homme qui crée un choix est un homme qui vit un état d'esprit dont le choix devient l'expression. À partir de ce moment-là, la vie de l’homme s'engendre par elle-même, l’homme n'a plus à s'inquiéter des déboires à l'intérieur de cette vie, parce que déjà, il a créé un taux de vibrations suffisamment élevé pour pouvoir éliminer de son chemin tout obstacle qui puisse empêcher que ce choix se réalise.
Donc il y a dans la formation du choix créatif chez l’homme, une période, un temps, qui coïncide parfaitement avec sa capacité d'exécuter ce choix. Il est évident que l’homme ne peut pas créer un choix et en même temps, ne pas être prêt à l'exécuter.
Lorsque l’homme crée un choix, il est prêt à l’exécuter, c'est-à-dire à le mettre en mouvement, quitte à ce que ce choix se concrétise dans tel ou tel cas. Mais à partir du moment où l’homme créé un choix dans son mental, il engendre en lui inconsciemment, sous-consciemment, des forces qui un jour l’amèneront à pouvoir manifester ce choix. Et à partir de ce moment-là, où dans ce temps-là, il ne sera plus question pour lui de se demander si le choix est bon ou mauvais.
Donc si vous êtes au stage de vous demander si vos choix sont bons ou mauvais, c’est que vous êtes encore au stagee de vous demander qui vous êtes. Voilà qui n'est pas sans conséquence. Il est évident que si vous êtes au choix de vous demander qui vous êtes, vous ne pouvez pas vous demander pourquoi vous ne pouvez pas créer un choix qui coïncide avec votre vraie nature. La création d’un choix nécessite de la part de l’homme une investigation de ses possibilités, il implique une révision de sa vie, une réorganisation de sa vie et le développement d'une infrastructure de vie qui coïncide parfaitement avec son bien-être.
Donc il est évident que l’homme qui en est arrivé à faire un choix, en est arrivé à prendre conscience suffisamment avancée de lui-même pour pouvoir finalement avancer dans la vie dans une direction qui coïncide avec un désir profond de vivre et de ne plus exister. C'est à partir de ce moment-là que l’homme est capable de réconcilier la vie avec lui-même, qu'il est capable de rentrer dans son intérêt vital, qu'il est capable de faire un travail qui coïncide avec sa créativité, qu'il est capable d'engendrer dans sa vie une permanence qui ne sera plus affectée par les conditions extérieures, c'est-à-dire par les conditions qui peuvent lui être imposées par une conscience collective.
C'est à partir de ce moment-là que l’homme est réellement bien et qu'il peut commencer à perfectionner se bien-être, et en arriver un jour à se donner une forme de vie qui coïncide parfaitement avec le potentiel de la conscience supramentale créative. Mais la délimitation du choix créatif ne peut pas être fondée sur l’approximativation d'un choix relatif, parce qu'un choix créatif est, dans un sens, une forme absolue de vie que l'on veut vivre. C'est une forme absolue, non pas dans le sens que cette forme ne pourra pas changer, mais une forme absolue dans ce sens que, déjà,la condition représente exactement ce que nous voulons au départ, c'est-à-dire une très grande paix dans la relation entre notre être créatif et le monde extérieur.
Donc pour que l’homme en arrive un jour à pouvoir créer un choix, il lui faudra prendre conscience de lui-même, savoir qui il est, dans ce sens qu’il lui faudra être capable de prendre sur lui-même la totale responsabilité de sa conscience créative. Il lui faudra être capable d’avoir les reins suffisamment forts pour absorber à travers son ego cette puissante créativité qui constitue pour son ancien ego un test de valeur humaine réelle, c'est-à-dire un test qui lui permettra de réaliser enfin qu'il est capable de toujours être à la mesure de lui-même. C'est pourquoi, d'ailleurs, un jour l’homme devra créer un choix dans sa vie, parce qu’un jour il sera obligé d'avoir une mesure exacte de lui-même, c'est-à-dire de ce qu'il veut.
Probablement une des plus grandes illusions que l’homme puisse se créer ou vivre, ou subir en fonction du choix réel dans sa vie, c'est celle qui a tendance à lui faire croire que psychiquement, il est suffisamment sensible à une forme de vie qui est quelque part dans l'avenir, là, mais qui aujourd’hui lui est cachée. Ce que je veux dire, c'est que l’homme ne peut pas s'attendre à ce que le choix créatif lui soit soufflé, il doit savoir que ce choix doit venir de lui et que ce qui est soufflé en lui, est une énergie créative qui servira à rendre ce choix possible et inévitable. Il y a beaucoup de gens qui se conscientisent qui souffrent de ce que l'on peut appeler une sorte de psychisme. Le terme est beaucoup plus précis en anglais, nous disons en anglais par exemple qu'ils ont tendance à être (sakique) psychique ? Il ne s'agit pas pour l’homme d'être extrasensoriel vis-à-vis le choix, vis-à-vis de sa vie de demain, il s'agit pour l’homme de créer ce choix d'une façon qui coïncide parfaitement avec sa vibration de maintenant, d'aujourd'hui.
L’homme ne doit pas attendre que la vie, quelque part dans le temps, s’ouvre à lui et lui fasse desfaveurs, puisque la vie ne fait pas de faveurs à l’homme. La vie ne fonctionne pas ainsi, parce que la vie est un continuum d'énergie qui sert à créer dans la conscience humaine constamment de l'expérience, et un jour il faudra que l’homme cesse de vivre d'expérience. Et il cessera de vivre d’expérience lorsqu'il aura finalement compris, réalisé, sa capacité de se créer un choix. À partir de ce moment-là, l’homme ne vivra plus d'expérience, il vivra simplement d’impressions nouvelles qui seront sous son contrôle et qui lui permettront de vivre une vie en fonction de sa capacité créative.
Créer un choix veut dire empêcher que toutes sortes d'influences dans sa vie fassent interférence avec ce que lui veut, c'est-à-dire avec ce que lui sait qu'il a besoin pour bien vivre. Autrement dit, créer un choix est réellement, pour l’être conscient, l’Homme nouveau, une nouvelle façon de vivre et d'exploiter la vie sous toutes ses formes. Créer un choix est effectivement le début chez l’homme de la prise de conscience de sa maîtrise dans la vie.
Et tant que l’homme n'a pas goûté à cette sorte de conscience, à cette énergie, à cette volonté, à cette intelligence, il n'a pas goûté de lui-même, donc il ne peut pas avoir une bonne mesure de lui-même. Il se sent alors un être diminué, impuissant, qui attend le lendemain, afin de pouvoir le lendemain bien vivre, c'est une illusion.
L’homme doit se créer le lendemain, il doit se créer l'autre lendemain, autrement dit l’homme doit créer son avenir, il doit créer son futur. Il ne doit pas attendre que la vie occulte ou psychique en lui, ou les forces en lui, le fassent pour lui. Elles ne le feront pas, ce n'est pas leur rôle, ce n'est pas leur fonction, elles n'agissent pas ainsi. L’homme peut en avoir l'illusion, mais ça alors c'est son illusion à lui, l’homme peut avoir l'illusion que la vie lui fera demain une faveur, mais ça encore, c’est son illusion à lui.
N'oublions pas que nous commençons à sortir de l'involution. Autrement dit, nous commençons à sortir de notre programmation humaine, nous commençons seulement, donc nous ne sommes pas encore réellement, parfaitement, des êtres supra mentaux, nous ne sommes pas encore parfaitement des êtres capables de nous donner le titre des maîtres de la vie. Ceci viendra avec les années, ceci viendra avec le temps, au fur et à mesure où nous aurons graduellement contrôlé ces énergies en nous, qui ont tendance à créer de l'astralité plutôt que de la mentalité, parce que nous, en tant qu'hommes, n'avons pas encore parfaitement saisi le message.
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