L'intransigeance élève l'ego à un niveau de réflexion qui leur donne l'impression très sûr, très net d'avoir raison. Et cette impression est si forte qu'elle tend à la faire continuer dans cette direction. Autrement dit l'intransigeance agrave la situation qui est intrangisée, car elle ne l'explique pas dans tous ses aspects, elle ne fait qu'en éliminer la partie la plus capitale, la partie qui saute aux yeux et l'ego intransigeant se sent bien, car il a l'impression d'avoir raison et de mettre de l'ordre dans le désordre. Alors que les évènements sont souvent beaucoup plus subtils car ils découlent de conditions montées de toutes pièces pour l'expérience humaine. L'intransigeance apparaît aux yeux de celui qui en est marqué comme ayant de l'allure, car elle donne ou semble donner à son intelligence de l'allure.
Mais le point n'est pas là, le fait que la personne intransigeante semble avoir de l'allure à ses propres yeux, l'invite aux yeux des autres, à manifestement représenter une personnalité qui se prend beaucoup trop au sérieux et ceci crée chez les autres une sorte d'antipathie vis-à-vis la personne intransigeante, antipathie qui peut aller jusqu'au point où ces personnes ne voudront plus un jour ou l'autre avoir affaire avec elle, car elle tranche trop sévèrement les situations. Il faut dans la vie avoir de la vie, c'est-à-dire de l'intelligence qui voit loin et profondément. Et c'est se qui manque à la personne intransigeante. Elle ne voit pas loin et ne voit pas assez profondément. Donc il n'y a pas suffisamment de vie dans son intelligence, mais il y a beaucoup d'étroitesse d'esprit. Pour qu'il y est de la vie dans l'intelligence, il faut qu'il y ait beaucoup d'esprit, beaucoup de place pour l'esprit ou pour l'intelligence.
Si l'esprit est trop à l'étroit se sont les attitudes qui mèneront et il n'y aura pas de vie dans l'intelligence. Autrement dit, il n'y aura pas d'intelligence dans la vie. L'intransigeance aveugle celui qui la porte en lui, car elle naît d'une façon à lui de voir et de mesurer et cette façon n'est pas réelle, n'est pas créative, elle n'est que bombastique. L'intelligence réelle peut sembler être intransigeante à celui qui ne la connaît pas, car elle est trop réelle pour être calfeutré, diminué, mais l'intelligence subjective elle, ne peut se permettre trop d'intransigeance car cette dernière puise son illusion dans l'ego et non dans sa réalité dans l'esprit. L'être intransigeant semble appartenir à ces êtres qui ont un sens accru de justice. Alors qu'eux-mêmes font injustice à l'homme en se servant de leur ego centrisme pour mesurer ou définir ce que eux crois déterminable selon leur propre mesure.
Il y a toujours un peu d'insécurité dans l'intransigeance, une insécurité qui se veut s'écure, qui se voit, se sent et pourtant ne l'est pas s'écure. L'être intransigeance souvent touche du doigt la nature d'un problème, souvent sa sensibilité lui fera voir quelque chose de véritable, mais là où il y aura lacune dans son comportement, c'est dans sa façon à lui d'i remédier, l'intransigeance marque toujours la personnalité et l'être conscient ne doit pas être marqué dans sa personnalité par un trait de caractère qui l'éloigne de son intelligence réelle, qui ne prend pas racine en lui, mais dans son esprit. Si l'intransigeance doit-être appliquée dans la vie, elle doit l'être selon la dictée de l'intelligence créative et non selon un aspect ou l'autre du caractériel chez l'individu.
L'intransigeance ou sa qualité tranchante doit appartenir à une catégorie d'action qui est mesurée par l'intelligence créative et qui marque la différence entre la conscience supramentale et la conscience mentale inférieure. L'être inconscient est intransigeant car il recourt à une attitude de détermination dans la solution des problèmes. Tandis que l'être conscient n'a pas recourt à l'attitude, il n'a recours qu'à la vibration qui lui donne l'énergie nécessaire à la formulation d'une action. Ce n'est plus l'ego qui est intransigeant, c'est l'énergie qui selon son mode d'expression créative rend l'action plus ou moins intransigeance, selon le besoin de la cause.
L'intransigeance d'un être conscient sera toujours une intransigeance de fond, tandis que celle d'un être inconscient sera une intransigeance dans le caractère. Chez l'être conscient c'est tout son être qui ne transige plus avec telle ou telle situation inconsciente. Chez l'être inconscient par contre le problème n'est plus le même, il n'est plus du même ordre. C'est l'être inconscient qui ne veut pas transiger avec telle ou telle situation car son caractère l'en défend, car il y a défaut dans l'être, il y a faiblesse dans la vision totale. Un être conscient qui serait intransigeant ne le serait pas parce qu'il voudrait l'être, mais le serait car l'énergie créative le forcerait à l'être pour telle ou telle raison.
Cette situation le forcerait à vivre, à supporter vibratoirement l'intransigeance de l'intelligence créative et des forces en lui. Loin serait-il de connaître l'intransigeance de l'être inconscient aveuglé par son sens de justice, de correctitude. Si l'être humain connaît l'intransigeance c'est qu'il sent en lui une force qui le pousse dans une direction ou une autre. Mais il doit être conscient de son intransigeance lorsqu'il l'exerce sinon, il laissera son astralité prendre avantage de cette force, plutôt que son mental. C'est ce qui crée l'échec dans les règlements de problème entre les hommes, trop souvent l'intransigeance dépasse les bornes de sa fonction psychologique naturelle et normale.
L'être intransigeant ne réalise pas que sa force de caractère émane d'une vibration du double qui cherche à corriger quelque peu un excès quelconque, mais il doit comprendre aussi que cette vibration doit-être sous son contrôle, c'est-à-dire qu'elle doit-être mesurer, ajustée selon son intelligence et non seulement selon sa volonté subjective. Puisque l'intransigeance naît d'une volonté encore inconsciente, elle doit-être rendu intelligente le plus possible afin qu'une volonté plus consciente se détermine ou en détermine la fonction créative. Si elle n'a pas de fonction créative, elle n'est qu'une force qui s'abat sur ou contre la personne mais qui ne moule pas l'évènement de façon créative. L'intransigeance s'instruit de la faille chez l'autre, en cachant la nôtre.
Nous avons beaucoup plus de facilité à faire du bruit dans la cour du voisin que chez soi. Car dans la cour du voisin le bruit ne trouble pas notre propre maison. Il nous est facile d'être intransigeant car cette attitude nous assure d'être juste à nos yeux et cette impression nous donne un certain réconfort. L'être humain à besoin de constamment d'assurer son identité, mais il ne réalise pas que l'identité qu'il recherche par l'intransigeance est bâtit sur le dos d'un autre. Elle ne naît pas d'un fond inébranlable venant du profond de soi, ce n'est qu'une maquette illustrant un désir profond d'être quelque soit peu identifiable à soi-même. Si certaines personnes ne pouvaient de temps à autre se référer à l'intransigeance pour s'assurer une identité, il ne pourrait prendre conscience d'une certaine valeur qui donne à l'ego conscience de soi.
Mais la conscience de soi va beaucoup plus loin que ne peut se l'imaginer l'ego, elle touche les cordes puissantes de l'esprit, et l'esprit est fort mais jamais intransigeant dans le sens inconscient du terme. Il est fort car il voit avec justesse, il voit sans faille, et fait valoir ce qu'il voit, par les moyens subtils dont il dispose et qui ne sont pas encore à la portée de l'ego. Tant que ce dernier n'a pas réalisé que l'intransigeance n'est qu'une couverture cachant le réel motif de son action. Et cette couverture une fois relevée peut très bien montrer les failles de l'ego qui le mène à l'intransigeance. L'action de l'homme n'est jamais ce qu'elle prétend être, tant qu'il ne la véhicule par vibratoirement. S'il la véhicule psychologiquement, il risque de la colorer et l'intransigeance colore la volonté de l'homme et colore son intelligence. Elle leur donne des reflets qui ne sont pas profondément séduisants. L'intransigeance est dans le fond une coloration de la volonté qui cherche à se donner un point d'appui, lorsque l'occasion se présente, et cette volonté naît dans sa forme d'un aspect caractérielle qui n'a pas encore été touché, décoloré par l'intelligence créative et vibratoire de l'être conscient.
Tant qu'une personne est intransigeante, elle demeure fermée sur elle-même, et sa position devient son point de vue et ce point de vue est suffisamment étroit pour diminuer l'évolution à long terme de son intelligence créative donc de sa volonté réelle. Alors elle sera forcée de se rapporter à son caractère et le caractère est toujours la manifestation de l'âme à travers l'ego. L'intransigeance ne permet jamais à l'ego de sentir son intelligence réelle, elle ne fait que percevoir en lui une sorte de fermeté qui découle du lien entre l'âme, l'astral et son mental inférieur, situation délicate car il devient évident à ce point, que l'âme ou la conscience astral possède encore sur l'homme un pouvoir d'influence qui caractérise l'inévitable dédoublement de la personne que l'on remarque chez ceux qui sont intransigeants à outrance.
Ce dédoublement relève du fait que l'âme possède trop d'influence sur l'ego et que l'ego manque de discernement ou d'intelligence réelle pour voir à travers le jeu qui lui est imposé. L'homme doit-être libre, c'est-à-dire qu'il doit pouvoir voir les jeux qui se jouent en lui entre les forces astrales de l'âme et les forces mentales de son esprit prisonnier encore de la matière. L'âme n'est pas prisonnière du corps matériel mais l'esprit de l'homme, oui. L'homme croit que l'âme est prisonnière de son corps matériel car il croit ce qu'il a apprit au lieu de savoir ce que son esprit lui dicte. Et l'esprit de l'homme c'est la lumière du double, c'est l'agencement parfait de l'intelligence à l'intérieur d'une enveloppe d'énergie à laquelle nous pouvons donner le nom de double, partie essentielle de l'homme, partie identique à la réalité, convoité par l'homme, l'ego.
Alors qu'il soit intransigeant cet ego et voilà qu'il se coupe de lui-même, de son énergie, de son intelligence et se soumet aux dictées de cette sombre mais essentielle autre partie de lui-même, l'âme. L'ego ne sait pas où commence sa réalité et où se termine le cauchemar de son illusion. Dans l'intransigeante habitude, il perd conscience de lui-même pour prendre conscience d'une partie de lui qu'il ne peut utiliser, mais qu'il l'utilise à ses fins. N'est-il pas normal que l'ego, que l'être est la dignité de son esprit à la portée de son expérience plutôt que l'indignité de l'âme à la portée de sa bouche et de son action. L'homme a toujours été un être bousculé par des sentiments parfois bons, parfois mauvais, mais jamais n'a t'il réalisé que la structure psychique de son être telle quelle fut vécue pendant le long cycle de l'involution, fut dominé par l'énergie provenant, émanant de l'âme et se projetant à travers d'innombrables attitudes grotesques, dont l'intransigeance n'est qu'une faible représentation.
L'être intransigeant s'éloigne de lui-même et se recoupe avec l'âme, il prend d'assaut l'autre face à lui et lui démontre qu'il n'est en fait qu'un outil de cette puissance intérieure et astrale qui le domine par la voie d'une raison qui ne n'ait pas de l'homme réel et supramentale, mais de l'homme envouté et inconscient. L'intransigeance n'admet pas l'opposition et pourtant l'opposition est un fait réel de la totalité d'une situation. Toutes situations se manifestent à double face, et l'intransigeant n'en voie qu'une et pourtant que doit-on faire de l'autre ? L'autre face aussi fait partie de la réalité de l'évènement et pourtant l'intransigeant la rejette et ose s'imaginer qu'il a raison.
L'intransigeant accentue son point de vue afin de diminuer l'autre, de le neutraliser et n'offre plus d'opportunité à son intelligence réelle, de bien et parfaitement mesurer l'évènement, donc il se sévère de lui-même et devient de plus en plus intransigeant, de plus en plus sévère, de plus en plus tranchant car cette attitude est longue de vie et un peu comme le ver solitaire, allonge constamment son corps pour un jour remplir totalement la vie inconsciente de l'ego et de se fait durcir les artères sclérosés de ses sentiments les meilleurs. L'ego intransigeant ne peut gagner dans la vie, car elle le bombardera d'évènements, qu'il voudra trancher de par sa justice erronée, et il perdra beaucoup de temps et d'énergie à vouloir dominer de son regard endurci la toile de plus en plus bariolée d'une vie sans calme et sans sérénité.
Ces nerfs en seront affectés, si elle est en outrance cette intransigeance et il perdra petit à petit cette noblesse réelle que l'on retrouve chez l'homme qui a compris que l'intransigeance est une sorte de maladie qui nous rend trop sérieux. L'intransigeant souffre de son intransigeance car il est sensible au départ et sa sensibilité le pousse à cette faille, mais ne lui donne ou n'offre pas la certitude dans le jugement, d'où une certaine douleur, une certaine souffrance. Pour que l'ego prenne conscience de son intransigeance et qu'il en découvre l'illusion qui mène à la diminution de l'intelligence réelle dans le jugement, il doit prendre conscience qu'à toutes situations il y a plusieurs facettes et que chaque facette vaut la peine d'être prise en considération. Mais seule l'intelligence créative peut tout prendre en considération, car seule cette intelligence est au-dessus de l'ego.
Seule cette intelligence peu parfaitement guider l'ego dans le sombre ou la sombre expérience de sa conscience encore trop planétaire et encore trop expérimental. Si l'ego ne prend pas conscience de son intelligence réelle, il ne peut qu'en feindre les lois de la vie créatrice par une intransigeance qui naît de son aveuglement. L'intransigeant trouble l'esprit de la vie, c'est-à-dire qu'il trouble l'esprit dans la vie et lorsque l'esprit est troublé dans la vie, l'âme prend avantage de la situation et l'ego perd petit à petit un peu plus de liberté réelle, c'est-à-dire de conscience créative. Le problème qui ressort de l'intransigeance c'est celui d'empêcher les forts de voir le point de vue des plus faibles et tous les hommes qu'ils soient forts ou faibles ont quelques choses à apprendre des autres qu'ils leurs sont différents.
Ce n'est pas le fort qui a raison ou le faible qui a tort, c'est le fort qui fait tort au faible car ce dernier n'a pas la force de se donner raison ou de la faire valoir. Le phénomène d'intransigeance est un phénomène de rapport de force et non de rapport d'intelligence. L'être conscient où intelligent, ou intelligent en conscience, n'a pas besoin de s'exécuter en termes de rapport de force, puisque son intelligence créatrice est la force créatrice même qui nulifie tout rapport de force émane d'une dualité ou d'un conflit psychologique. L'intelligence créative étant toujours au-dessus de la dualité, se fout de la force ou de la faiblesse de l'homme. Sa réalité est dans l'actualisation de l'harmonie qui convient à sa présence sur le plan matériel, tout le reste n'est qu'illusion pour elle.
De sorte qu'elle voit à travers de l'illusion d'intransigeance et peu avec grande facilité la neutraliser, la dépasser, la rendre totalement inutile dans l'intervention humaine. L'intransigeant se perd de vue dans son attitude, il perd contact avec lui-même, il se sert de sa vanité pour se donner raison, c'est une façon à l'ego de se pommader, de se donner une allure, car il se prend au sérieux, il se prend pour un autre. Mais si l'ego voyait au-delà de ses limites, de sa petite conscience égocentrique, il verrait le jeu de son double qui se moque de lui et qui se sert de la situation pour que l'âme se fasse sentir à travers lui afin que plus tard, il puisse comprendre, reconnaître qu'il avait été dupé. Il ne faut pas oublier que l'être humain est sur le point au cours des prochaines années, des prochaines générations, de comprendre sa vraie nature, les vrais mécanismes de sa nature, donc il est normale que toutes ces attitudes reflètent un état intérimaire de conscience qui sera mise à jour, lorsque l'homme aura pris connaissance ou conscience de sa réalité et de ces mécanismes.
Réalité qui ne peut être perçue que lorsque qu'il aura suffisamment réalisé les reflets de sa conscience inférieure et les impératifs de sa conscience supérieure ou le pouvoir de son double, jusqu'à aujourd'hui invisible pour lui. Lorsque l'homme aura pris conscience de son double, le mystère de sa conscience planétaire sera mis à jour en lui, il ne pourra plus être dupe de lui-même, c'est-à-dire une marionnette des forces astrales ou animiques en lui. C'est pourquoi la compréhension de l'intransigeance est importante car elle permet à l'homme de réaliser qu'il s'appuie sur un centre de gravité qui n'est pas réel mais crée, créée de toute pièce par ses émotions et le langage de son mental, non élevé à une conscience universelle. Si nous réalisons un jour, que l'être humain est un être programmé et que l'âme sert à sa programmation puisqu'elle est sa mémoire, nous découvrons que l'être de demain, l'homme nouveau, la nouvelle race ne pourra souffrir d'être programmée et détruira toute force en elle qui cherche à la contrôler en dehors de son intelligence et de sa volonté.
Voilà pourquoi l'intransigeant doit apprendre à se rassoir et à prendre fortement son caractère en main et à le forcer à réduire le feu qu'il l'anime durant la confrontation qui donne naissance à cette faille. Sinon il ne pourra jamais réaliser qu'il est manipulé adroitement par des forces qui font parties d'un monde qui n'est pas le sien, puisqu'il n'est pas construit par lui. Il fut construit par le passé et tout ce qui fut construit dans le passé, lors de l'inconscient, ne fait pas partie de l'homme nouveau. Ce qui a été construit par le passé à servi à l'homme nouveau, car il devait souffrir pour en arriver à être ce qu'il est, mais lui, l'homme nouveau une fois réalisé, ne peut plus tremper dans les énergies du passé, elles sont anti-liberté, elles sont anti-liberté, elles sont anti-liberté, il faut le bien comprendre.
La liberté se crée de toute pièce, elle n'est pas du passé de l'homme, elle ne naît pas de l'intransigeance au contraire, cette attitude la bloque, la replie sur elle-même, et l'empêche d'être réalisée dans le monde. L'homme intransigeant se flatte de l'être, il se flatte car il est déjà un peu rempli de lui-même. Pour être intransigeant, il faut être un peu remplit de soi-même, un faux soi-même naturellement. L'intransigeance atteint toutes les couches sociales, et plus elle est puissante dans son rôle social, plus elle devient dangereuse politiquement parlant. Lorsque l'intransigeance atteint le cerveau politique d'une nation, nous allons vers le totalitarisme qui risque de détruire le peu de liberté relative que l'homme peu connaître dans une société inconsciente, et encore trop enracinée dans le mal planétaire. Le totalitarisme c'est l'intransigeance politique à outrance.
Nous ne réalisons pas toujours que se que nous sommes personnellement peu souvent prendre de grandes proportions, s'il est étendu à l'échelle d'une nation, regardez Hitler qui était totalement intransigeant. Au temps l'intransigeance sévère l'homme de son intelligence créative, autant sur le plan politique, elle mène la nation vers une forme de torture mentale, perpétuelle, le totalitarisme, le fascisme, le nazisme et empêchent que s'harmonise les hommes et les nations. L'intransigeance est une de ces failles dans le caractère qui a l'échelle de la politique, est la raison même pour laquelle l'humanité se trouve dans une situation évolutive si retardée. L'évolution des peuples a toujours été retardée par l'intransigeance des gouvernements, des gouverneurs ou de la hiérarchie politique.
Avec la démocratie un essor fut ressenti dans le monde, spécialement en Europe et en Amérique du nord, mais le totalitarisme risque encore aujourd'hui d'éteindre dans les pays sous-développés cette flamme délicate de la démocratie, ou l'individu dans ses droits les plus fondamentaux peut s'éveiller à une pluie équitable de réalité politique. L'intransigeance est un grand manque dans l'intelligence et une perversion éventuelle de la conscience cosmique de l'homme. L'être cosmique qui sommeille à l'intérieur de chaque homme, détruira l'intransigeance de l'être planétaire, car l'intransigeance de cet être cosmique est réelle et ne peut-être étouffée par la boutade d'un être inférieur en conscience, en intelligence et en volonté. Le 21ème siècle verra s'élever sur la surface de la terre une phalange d'homme et de femme dont les pouvoirs psychiques mettront fin à l'intelligence intransigeante des politiques gouvernementales et l'humanité verra le premier rayon d'espoir illuminer la terre dans son entièreté.
L'être conscient réagit avec force à l'intransigeance dirigée contre lui, car il n'a plus peur et c'est la peur sur la terre qui a permis que l'intransigeance devienne avec les siècles la pointe du couteau de la puissance politique anti-homme que nous découvrons dans les abus du pouvoir contre l'homme. Il n'y a pas de place dans l'intelligence réelle pour l'intransigeance, car cette dernière appartient au passé, à la vanité, à l'illusion, à la peur. Là où il y a intransigeance il y a de la peur, de la crainte, que ce soit sur le plan personnel ou sur le plan politique, puisque l'intransigeance est une force qui cherche à dominer, en imposant afin de dominer. On domine toujours pour ne pas être renversé. On domine toujours parce qu'on n'a peur d'être renversé. C'est une forme de (bluff en anglais = faire semblant) car celui qui est intransigeant n'est jamais parfaitement sûr d'avoir raison, ce n'est que lorsque son intransigeance est impuissante qu'il s'aperçoit qu'il n'a pas nécessairement raison ou qu'il a raison à tort.
L'intransigeance affermi le caractère mais le durci en même temps. Le durcissement du caractère n'est pas un élément créatif de la personnalité, car il rend plus difficile l'expression de l'esprit ou du double. Plus le caractère est endurci, plus il est difficile à l'ego de s'en défaire, car il est imprimé en lui et toutes impressions caractérielles s'amplifient au lieu de diminuer. Ce n'est que lorsque l'ego subit de grands chocs au courant de la vie que se durcissement s'estompe. L'intransigeance doit-être perçu comme telle et bien observée chez soi, car souvent l'intransigeant ne se rend pas contre, elle fait partie intégrale de lui et ce n'est que lorsqu'on là, lui fait voir qu'il en saisi la présence. L'ego a tendance à ne pas se voir, car il n'a pas de yeux, les yeux sont toujours ceux des autres. Mais rare sont les hommes qui aiment se voir à travers les yeux des autres.
Lorsque l'intransigeance s'installe trop profondément chez l'homme, il lui est difficile de se faire des amis à moins qu'une autre qualité de bonhommie chez lui balance cette énergie astrale qui domine sa personnalité. Mais trop souvent l'être intransigeant se trouvera plutôt seul qu'en compagnie. La personnalité de l'intransigeance se définie très bien selon la loi d'impression. La loi d'impression est une loi astrale, c'est-à-dire qu'elle s'applique selon les lois de la forme et lorsque la personnalité de l'être intransigeant se manifeste, cette loi de l'astrale se manifeste aussi, car elle est en définitive toujours présente, lorsque l'ego va au-delà des bornes ou des limites qui lui sont vibratoirement imposé par le double. S'il va au-delà de ces limites, il sentira en lui-même une légère vibration, lui indiquant qu'il a outre passé la limite naturelle de la conscience astrale, il c'est à ce moment qu'il pourra réaliser qu'il a fait une erreur, qu'il a troubler l'éther entre lui et l'autre et s'il est suffisamment sensible, il cherchera à rebalancer la vibration, c'est-à-dire à neutraliser le choc qu'il aura créé par son l'intransigeance.
C'est ainsi que l'ego apprendra à reconnaître ses erreurs psychologiques et s'ouvrira de nombreuses portes dans ses relations avec l'homme. Si par contre il ne réalise pas ceci, il se fermera les portes et sa vie en sera affectée. Un être conscient peut sembler être intransigeant mais son l'intransigeance n'est qu'un jeu de sa volonté créative et de son intelligence créative. Il est conscient de jouer l'intransigeant, mais ne l'est pas dans le fond, car s'il doit jouer le jeu pour qu'elle raison qu'il connaisse, il rebalancera la vibration et la personne s'ajustera à son éther mais sans vergogne, car elle ne sentira pas l'ego qui agit avec force, mais l'être qui agit avec intelligence et volonté créative. Il ne faut pas utiliser la force contre l'homme, car la force éloigne l'homme de l'homme, il faut utiliser l'intelligence et la volonté créative. Ces deux principes sont parfaits dans l'homme et peuvent déjouer, dénouer, neutraliser n'importe laquelle force égocentrique.
Tant que l'être intransigeant n'a pas réalisé son intransigeance, il ne pourra percevoir, sentir son intelligence créative, car il se servira de la force, plutôt que de la patience mentale qui est un des outils les plus efficaces de la conscience créative sur cette planète. Certains peuples possèdent un peu et inconsciemment cette qualité d'esprit, les chinois et certains peuples orientaux par exemple, pour n'en nommer que quelques-uns. La patience mentale élève au stage de la conscience, élevée plutôt au stage de la conscience créative peut neutraliser toute forme d'intransigeance, car elle enveloppe l'ego et le protège contre l'intransigeance. Par exemple une personne très l'intransigeante vis-à-vis un être conscient, se verrait vexer par la grande neutralité de ce dernier, neutralité qui empêcherait la loi d'impression d'agir contre lui. L'être intransigeant se verrait alors forcé de baisser pavillon et on verrait bientôt ce dernier s'adoucir dans son comportement vis-à-vis l'être conscient. Pour que l'intransigeance soit efficace, elle doit-être écoutée, reçue, perçue.
L'être conscient n'écoute, ne reçoit et ne perçoit rien de cette nature, car il est dégagé de l'impression qu'elle crée. Donc celui qui est intransigeant n'a d'autre à faire que de changer sur le champ son comportement. La grande faiblesse de l'homme vis-à-vis l'homme, c'est de nourrir ses faiblesses par manque de centricité et pourtant le double lui fournit toujours la vibration, pour qu'il sache, et connaisse, reconnaisse la limite de l'infraction. Mais l'ego n'est pas toujours sensible à cette vibration, donc l'intransigeance s'abat sur lui et lui en souffre car il ne sait comment la neutraliser. L'être intransigeant peut se reconnaître de deux façons. Premièrement, il verra qu'il a tendance à vouloir trancher les situations d'une manière catégorique et sans retour. Deuxièmement il verra qu'il a tendance à ne voir que de ses propres yeux et à mesurer une situation selon son entendement et non selon l'entendement d'autrui.
Dans le deuxième cas, il faut grande intelligence créative et volonté créative pour agir ainsi dans une certitude totale. Et ceux qui peuvent agir ainsi, déjà à cause de leur conscience supérieure, ne seront pas intransigeants, mais ferment dans leur vision des choses. Mais s'ils sentent que leurs fermetés ne peut-être supportées, ils adouciront leur façon d'agir, pour mieux convenir, mais sans laisser s'échapper leur point, car la conscience à grande mémoire et elle reviendra plus tard corriger s'il y a lieu l'infraction à l'harmonie. L'être intransigeant perd la notion de l'effet qu'il crée chez ceux qui l'entoure. Il ne semble pas être capable de voir, de sentir l'effet qu'il crée, il porte des ouillères et ces ouillères lui donnent la raison qu'il a de besoin pour voir ce qu'il veut. Et c'est le fait qu'il voit ce qu'il veut qui lui donne l'impression d'avoir raison en imprimant sa volonté subjective sur autrui, par l'intransigeance.
La personne intransigeante manque de flexibilité et un tel manque dénote un manque de maturité dans l'émotif. La flexibilité de la personne est d'importance majeure car elle lui permet de ne pas se prendre trop au sérieux. La flexibilité de la personne est un atout pour la personne, car la personne traite toujours avec d'autres et toutes personnes qui traitent avec d'autres ne peu se permettre d'être intransigeant, puisque toutes personnes possèdent un modicum d'intelligence qui doit-être canalisée et rendue à l'expérience. Donc la flexibilité est importante pour tout être humain sinon l'intelligence créative qu'elle soit forte ou faible sera manquante, ne pouvant être canalisée et son absence diminuera la richesse de la vie. La vie ne peut être enrichit que par l'intelligence créative. Plus il lui est permit d'être canalisée, plus la flexibilité entre les hommes, entre les personnes est essentielle.
L'intransigeance tue la flexibilité dans l'œuf, et une personnalité qui n'est pas dotée d'une flexibilité ne peut apprécier la personne d'autrui, car elle est trop fixée sur elle-même comme dans le cas de l'intransigeance. La flexibilité de la personne est aussi un tonique dans le monde des relations humaine qui de nos jours sont de plus en plus rigide et mécanique. La flexibilité de la personne requière une diminution de l'aveuglement que cause le corps astral sur l'intelligence inférieure ou le mental planétaire. Et sans conscience de la patience il est impossible de devenir flexible car seul la patience tempère le caractère rigide de l'intransigeant pour lui faire découvrir la patience et seul le double peut créer des conditions suffisamment rigides pour que le caractère de l'intransigeant se casse, petit à petit pour que prenne racine en lui la flexibilité.
Tant que l'homme n'a pas conscience du double, il peut difficilement prendre conscience de ce dont qu'il a de besoin pour perfectionner sa conscience. Mais dès qu'il prend conscience du pouvoir du double dans sa vie, il est projeté dans une courbe d'évolution qui lui fera voir la réalité de la relation entre l'intransigeance et la flexibilité de la personne. Le problème le plus sérieux de l'être intransigeant c'est qu'il ne pourra à cause de ses humeurs se créer suffisamment d'éther pour s'assurer d'une collaboration amicale avec les hommes surtout si son intransigeance est très poussée. Cette situation rendra donc sa vie plus difficile, car c'est selon l'éther que l'on crée, que l'on développe de grande et profonde amitié qui nous servent dans la vie, et la rendre plus douce.
L'être conscient réalise de plus en plus cette facette de la réalité humaine. Et c'est pourquoi peu de temps s'en faut-il, pour qu'il prenne conscience, que beaucoup d'êtres évoluent au tour de lui, avec lesquels il n'aurait auparavant pu établir de liaison, à cause de son intransigeance. Il ne faut pas confonde intransigeance avec fermeté d'esprit, le faussé entre les deux est immense. Dans le premier cas il y va d'une forme grave d'inconscience, et dans le deuxième, d'une conscience de plus en plus perfectionnée. Il ne faut pas non plus s'imaginer être ferme d'esprit, lorsqu'en fait nous sommes intransigeants. Cette confusion peu créer encore plus de confusion, car un mal inconscient est moins pire, qu'un mal à demi- conscientisé.
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