31 mai 2023

C. 25B SE RACONTER

  

L’ego a tendance à se raconter, c’est-à-dire à s’expliquer, à expliquer son comportement, à décrire interminablement sa vie et les expériences de sa vie, à d’autres egos qui n’ont pas suffisamment d’intelligence vibratoire pour se retirer de ces monologues morts et sans intelligence. Cette mauvaise habitude ne fait que renforcir la mémoire de l’ego et le plonger dans le fond miroitant de son être.

L’ego éprouve s’il est un peu conscient, une certaine souffrance lorsqu’il se raconte. Car il s’aperçoit que ce qu’il dit ou qu’il a dit, ne sert qu’à le glorifier devant les autres ou devant lui-même et à le rassurer. Une trop grande tendance à se raconter, crée une sorte d’enveloppe dense, au tour de l’ego qui finit par tuer son intelligence créative. Il se produit alors une sorte de solitude vis à vis soi-même qui rend pire avec l’habitude et cette solitude crée l’angoisse existentielle, dont souffrent les egos qui s’éloignent trop de leur intelligence réelle. 

L’intelligence réelle de l’ego est une force réelle et complète, qui œuvre sans son appui, sans son support, mais pour que l’ego y est accès, il doit apprendre à mettre en échec cette faculté de se raconter et réaliser qu’il se raconte aussitôt qu’il parle de lui-même inconsciemment. La nature de l’ego est propre à lui-même, c’est-à-dire proche de lui-même, c’est-à-dire près de sa mémoire. Et c’est justement sa mémoire qui fait interférence avec son intelligence créative. 

La mauvaise habitude de se raconter, crée au cours des années, un court-circuit qui désengage les facultés créatives de l’ego et le lient à une mécanicité de l’esprit tellement rigide, qu’il peut en arriver un jour à ne plus pouvoir dire quoi que ce soit d’intelligent et d’original, c’est-à-dire venant du profond de son être. Et cette perte de créativité engendra une perte d’intelligence, équivalente a l’intensité de son émotif et plus son émotif sera puissant, plus l’intelligence créative sera réduite à des percées d’intuitions qui ne pourront pas être raccordées en une chaîne, laissant ainsi l’ego fragmenté dans sa vie mentale et se sentant de plus en plus impuissant à donner un sens continue à ce qu’il sent. 

L’intuition est une percée de l’intelligence créative, mais percée qui ne peut-être enchaînée, de sorte que l’ego bien qu’il puisse être intuitif, c’est-à-dire, un peu intelligent, n’a pas le bénéfice de son intelligence totale, car il ne peut raccorder tous les instantanéités de l’intuition qui crée la conscience supramentale continue. 

Le phénomène de sa raconter, est tellement généralisé sur la planète, que les hommes sont dépourvus de leurs moyens extraordinaires de communiquer, de se parler créativement et ce mal est devenu planétaire. Le phénomène de se raconter est un des phénomènes les plus inquiétant de l’homme et c’est pourquoi il devient de plus en plus impérieux qu’une psychologie supramentale soit indiquée, afin de permettre à l’homme de méditer sur un point qui lui échappe totalement et qui est responsable du manque d’intelligence dans le monde. 

Se raconter peut prendre l’allure d’une grande dame, lorsque celui qui se raconte, semble bien le faire, car il a la parole en bouche, comme on le dit si bien et si facilement. Et en fait ce n’est pas la parole en bouche qu’il possède, mais beaucoup de mots dans la bouche et c’est pourquoi on a l’impression que la personne parle bien. Il ne s’agit pas de bien dire les mots que l’on a dans la bouche, mais de parler et parler veux dire quelque chose d’autre, que ce que les hommes veulent bien penser. 

Parler veut dire, canaliser de l’intelligence et canaliser de l’intelligence veux dire, s’instruire en parlant. L’ego ne sait pas s’instruire en parlant, parce qu’il ne réalise pas que pour s’instruire, il faut parler avec d’autres egos qui s’intéressent à la même instruction, c’est-à-dire à cette instruction qui ne vient pas de l’ego, mais passe par l’ego, pour lui faire réaliser le pouvoir de l’esprit en lui. Lorsque que l’ego découvre le pouvoir de la parole il s’excite d’abord, car il n’est pas encore dans l’intelligence de la parole parfaitement, mais dans l’esprit de la forme, c’est-à-dire la vibration astrale de la forme. 

Dès qu’il apprend à se raconter de moins en moins, il apprend à vivre de plus en plus, du choc que crée la parole sur son esprit. Il apprend à apprendre, autrement dit, pour apprendre à apprendre, l’ego doit réapprendre à composer son langage, en devenant de plus en plus conscient de la valeur de ce qu’il dit. Mais l’ego n’est pas habitué à se fier à lui-même, car il n’a pas été instruit dans la science de la parole. Alors apprendre à apprendre demeure pour lui, une nouvelle façon de voir le monde, d’après sa parole consciente et celle de ceux qui apprennent comme lui à parler pour s’instruire.

Le phénomène de se raconter, ne distincte pas l’ego de son esprit, au contraire, se raconter fait vibrer l’intelligence astralisée de l’ego, le sévère de son esprit et le lie à sa mémoire de plus en plus, de sorte que cette habitude lui nuit, car elle ne lui permet plus de se situer vis à vis lui-même, c’est-à-dire vis à vis l’intelligence en lui, dont il a de besoin pour vivre réellement, pour vivre consciemment. Tant que l’homme se raconte, il s’adapte à ce qu’il pense, mais ne s’instruit pas de ce qu’il sait. Et tant qu’il ne s’instruit pas, il n’avance pas vers l’intelligence mais s’enlise de plus en plus dans l’inconscience où l’intellect astralisé, qui est la personnification même de sa personnalité inconsciente, siège de tout ce qu’il n’est pas en réalité. 

Se raconter introduit l’ego à son passé, sans lui permettre de voir le présent de son esprit. Ceci est dangereux car non seulement est-il prisonnier de son passé personnel, mais aussi du passé de ceux avec lesquelles il entretient ce genre de conversation ou plutôt cette conversation s’engendre. L’ego n’est pas habitué à son esprit et l’esprit de l’homme est très vaste. Alors se raconter protège l’ego, le cloisonne de cette grande et puissante énergie qu’est son esprit. Et l’homme naturellement tant à tourner en cercle, à vivre à l’intérieur d’un cul de sac et ce cul de sac est la mort de l’esprit, le circuit qui ne mène nulle part et qui garde l’homme prisonnier de ses pensées personnalisées et de ses émotions. 

L’esprit de l’homme est la continuation dans la matière de son expérience évolutive. Et cet esprit doit-être utilisé, libéré, canalisé sur le plan matériel, afin que l’homme puisse passer de la mort à l’immortalité. L’esprit est puissant et tant que l’ego ne peut vivre de cette puissance, il ne peut contrôler sa destinée. Le phénomène humain de se raconter est répandu sur la terre entière et crée dans l’éther de la planète une couche très dense de forces invisibles qui lie l’esprit de l’homme, à la conscience planétaire et imprègne l’humanité d’impression qui l’amène à la mort et l’assujetti au long cycle historique d’involution qui caractérise les grandes civilisations. 

Le phénomène de se raconter est un phénomène spirituel dans un sens particulier, c’est-à-dire que ce phénomène spiritualise la nature humaine et lui enlève la particularité de sa vraie nature, celle que découvrira la sixième race de l’humanité. Tant que l’homme se raconte, son esprit est impuissant à réorganiser les neurones de son cerveau électriquement. Et cette situation, si elle n’est pas corrigée par l’esprit de l’homme, devra être corrigée mécaniquement, lorsque l’homme entrera en contact avec les races interplanétaires qui viendront en contact avec lui, lorsque le cycle nouveau aura commencé. Mais ce choc sera terrifiant pour l’humanité car l’expérience ne sera pas comprise, mais simplement vécue avec tout l’effroi que peux connaître une humanité dont les hommes n’ont jamais pris conscience de leur esprit. 

 

Se raconter est une faille dans la communication et toute communication qui n’élève pas la conscience, la diminue. Si l’homme n’avait pas autant de neurones dans son cerveau, l’humanité depuis longtemps aurait dégradé vers les plus bas stages de barbarisme. Lorsqu’un ego apprend à s’instruire de lui-même ou d’autres egos qui évoluent vers la conscience, l’esprit se charge de corriger les aberrations de la pensée et des émotions et l’homme découvre éventuellement qu’il possède des possibilités qui lui étaient voilées à cause du manque d’esprit dans l’intelligence et du manque de réflexion de l’énergie de l’esprit dans le mental inférieur humain. 

Un tel homme commence alors à se réaliser, c’est-à-dire à se voir tel qu’il est et à se manifester tel qu’il doit, selon le pouvoir de l’esprit en lui. Le phénomène de se raconter, provient d’une sorte de vide créatif, d’ennui de l’ego qui le pousse à vouloir chercher une raison de vivre, non pas une raison de vie, mais une raison de vivre. Et cette raison de vivre est un besoin lié à ses émotions et à ses pensées. De sorte que toutes sortes de conversations, deviendront des essais qui s’enchaîneront jusqu’à ce que l’ego se fatigue pour recommencer plus tard. 

Tant qu’il aura du matériel pour jaser, il s’en servira et c’est justement pourquoi les arts par exemple sont si important pour l’homme dans le monde, non pas pour élever sa conscience, mais pour la cajoler, pour lui faire croire qu’au moins ici dans le domaine des arts, il y a quelque chose à dire d’important. C’est pourquoi le domaine des arts de la philosophie est des domaines dits enrichissant pour l’ego, car il lui offre la possibilité de dire quelque chose qui vaille la peine d’être dit. 

Mais si l’ego est inconscient de son esprit, de l’esprit en lui, il ne sentirait pas ce besoin de chercher à l’extérieur de lui-même, car tout viendrait de lui-même et cette créativité lui suffirait, car elle serait complète en elle-même et continuerait le mouvement de l’intelligence, vers la matière éclairant la civilisation et élevant son niveau de conscience, de sorte que les erreurs de l’humanité, ne seraient plus possible car l’ego de l’homme ne serait plus acharné à chercher. 

Se raconter crée aussi dans l’homme l’intention du hasard et cette intention est mortelle, car elle accumule une foule d’impression qui ne sont jamais raccordée au pouvoir de l’esprit, mais calculé comme faisant partie de la mécanicité infinie de la matière. Dangereuse opinion, puisqu’elle diminue le pouvoir de vie dans l’homme et cache à ses yeux le pouvoir de l’esprit dans sa vie matérielle et sa vie corporelle. 

Puisque l’homme se raconte, il perd l’intelligence de ce qu’il peut savoir et c’est pour cette raison qu’il ne peut résoudre les problèmes complexes de la vie. Les problèmes de la vie matérielle sont devenus complexes, parce que l’homme au lieu de s’instruire de par l’esprit qui sait, c’est questionné pour découvrir petit à petit et très graduellement ses sens, lui ont fourni le matériel nécessaire pour nourrir sa raison.

Le fait de se raconter entrave et retarde le développement de la finesse de l’esprit, finesse extrêmement subtile qui échappe à la raison, car sa pénétration écarte la raison et permet de voir au travers la matrice, souvent complexe de l’intelligence humaine. Se raconter permet à l’homme de discuter son rapport avec la forme mais ne lui permet pas de voir combien la forme sert à l’éloigner de l’intelligence pure, c’est-à-dire du mouvement de l’esprit dans la vie. Si l’homme se raconte c’est signe que la communication avec les circuits universels, n’est pas encore établie ou suffisamment établie. Et tant que cette communication n’est pas établie, l’ego n’a pas d’autre recourt que son intellect. Et se recourt le coupe du véritable processus de l’intelligence. 

Se raconter entraîne l’homme vers le cul de sac de son expérience, car cette habitude au lieu d’ouvrir ses possibilités intérieures, les condamnes à une mort plus ou moins certaine. Le cycle nouveau introduira l’homme à une façon de vivre, qui cessera de nuire à son évolution, car il élèvera sa conscience vers l’intelligence et cette intelligence lui ouvrira les portes de la sensibilité, de la finesse de l’esprit. La sensibilité est la finesse de l’esprit dans l’homme. Et toute habitude où l’ego ne fait que regarder vers lui-même, tel qu’il le fait quand il se raconte, éteint cette sensibilité et renferme l’ego sur lui-même. La sensibilité de l’ego, correspond à son rapport vibratoire avec l’esprit de son intelligence et toute atteinte à cette sensibilité diminue sa conscience et conséquemment son intelligence. 

Se raconter c’est une déformation de l’émotif chez l’homme. C’est une caractéristique de l’inconscience humaine et son effet sur l’homme est remarquable, par la puissance quelle à sur son sens des valeurs. Une valeur humaine est inter relative et sa relativité est plus ou moins déterminée par l’activité émotive dans l’ego. Et tant que l’ego enregistre des opinions personnelles ou extérieures au cours de ses habitudes de se raconter, il perd la notion du réel de son esprit et entreprend de se valoriser par la jasette et cette valorisation est totalement dévalorisante, car elle n’est pas de lui, de son esprit, mais de la mécanique émotive et intellectuelle de l’ego. 

Tant que l’homme se raconte, il est forcé de détruire ce qu’il construit mal, car justement il s’apercevra au cours de ses monologues, que ses opinions sont fragiles au contact d’autres opinions plus fortes et plus savamment développées. L’intérêt de l’ego n’est jamais fixe, c’est-à-dire qu’il n’est jamais sûre de ce qu’il sait et il cherche constamment au cours et aux fils de ses monologues, à solidifier ou à donner un semblant de fermeté à ses propos, à ses opinions. Ce phénomène crée la raison d’être, même de ce besoin chez l’homme de jaser, sinon il commence à souffrir de solitude, c’est-à-dire d’échange et de communication. Un homme conscientisé ne souffre pas du manque de communication, mais s’il veut la vivre, il lui est très facile de la vivre. 

Se raconter n’est pas seulement une mauvaise habitude, mais aussi un mauvais penchant de l’ego, trop étroitement lié à l’émotion dans la parole. Ce n’est que lorsque la parole a été sévérée de l’émotion, que tout langage devient propre à l’esprit et finalement libéré de l’ego. Apprendre à ne pas se raconter, impose à l’ego la nécessité de prendre conscience de lui-même et de se regarder parler, afin d’observer s’il parle où s’il jase. Peu de temps faut-il, pour qu’il s’apercevoir de l’énorme perte d’énergie mentale et émotive qu’il subit à cause de son insécurité psychologique. L’ego à tendance à vouloir participer à une conversation afin de démontrer qu’il sait quelque chose ou qu’il a quelque chose de valable à dire. 

Se raconter est un phénomène psychologique, parler créativement est un phénomène de canalisation. Les deux phénomènes sont diamétralement opposés de nature, le premier reflétant la solitude de l’ego et le dernier sa participation au phénomène créatif de l’intelligence. Tant que l’ego n’a pas été saturé de lui-même, tant qu’il n’a pas réalisé pleinement le phénomène égoïque, ego centrique, il y a de la difficulté à se sentir translucide au lieu d’opaque. C’est cette difficulté qui l’entraîne à parler avec erreur, au lieu de parler avec intelligence. Et tant qu’il parlera avec erreur, il ne s’aura les reconnaître et ainsi ne pourra se connaître, car c’est en parlant avec intelligence, qu’il apprend à se connaître et à comprendre ce qu’il sait.

L’esprit de l’homme doit-être un jour libre de l’ego, car ce n’est que son esprit qui est sans fin, tandis que l’ego n’est que la réflexion inférieure de son esprit. Ce que j’appelle le périsprit, cette partie de lui-même qui ne peut vivre que s’il est nourri par l’astral. Le périsprit ou cette partie de l’esprit qui est subordonnée aux impressions qui se logent dans la conscience astrale de l’homme, n’a aucun pouvoir sur le plan matériel, car il est contrôlé par les forces astrales et ne peut se libérer de ces forces, c’est la liaison entre l’ego et l’esprit. Et plus l’ego évolue, plus le périsprit diminue chez l’homme, de sorte qu’un jour, il n’y a en lui, qu’un ego conscientisé, c’est-à-dire un ego translucide à travers lequel l’énergie de l’esprit se canalise, selon les lois d’énergie de l’intelligence universelle. 

Le périsprit est difficile à éliminer chez l’homme parce qu’il donne à l’homme l’impression d’être dans sa suffisance. Lorsqu’en fait cette suffisance n’existe que parce que le matériel astral de sa conscience n’a pas été troublé par l’énergie des forces cosmiques en lui. Mais dès que cette énergie commence à le pénétrer, l’ego souffre, car le périsprit ne peut plus se servir de l’astral ou de la conscience astrale pour perpétuer le mythe de la conscience egocentrique. Lorsque le périsprit commence à souffrir, l’ego lui, commence à se sentir de plus en plus isolé, de plus en plus coupé du monde et ceci l’inquiète. Et pour remplir ce vide il se raconte, mais le mal est toujours ressenti, car il sait très bien qu’il ne sait pas et qu’il ne fait que prétendre qu’il sait quelque chose. Il prendra tout le matériel que peux lui fournir sa mémoire afin de tisser une fabrique quelconque pour s’y envelopper.

On se raconte parce que l’on n’a rien à dire de réel. Sinon, nous cesserions de parler, mais ceci est impossible, car l’ego doit exprimer la souffrance du périsprit, car c’est le périsprit qui est le souffre-douleur de l’esprit. C’est lui qui est le point, le pont entre l’ego et l’esprit. C’est lui qui garde l’homme, qui le protège contre l’infinité de l’esprit et qui le pousse par le fait même, à jaser au lieu de parler créativement. 

Le périsprit contrarie l’esprit dans l’homme, dans ce sens qu’il donne toujours à l’ego, la note dont il a de besoin pour ne pas être dans son esprit. Le périsprit à cause de sa présence dans le mental inférieur et dans l’émotif, truc l’ego de milles et une façon, afin de le laisser sous l’impression qu’il est intelligent, alors que ce dernier ne possède aucune intelligence réelle. Alors le phénomène du périsprit est directement lié au phénomène de l’ego. Et ce dernier peut entraver l’activité vibratoire du périsprit, s’il réalise que chaque fois qu’il parle, il s’instruit ou instruit ou ne s’instruit pas. S’il n’y a pas d’instruction quelconque, si l’ego ne sent pas qu’il apprend véritablement quelque chose, lorsqu’il parle ou qu’il ne dit pas quelque chose d’essentielle et qu’il n’y a aucune perte d’énergie, il est sous l’influence du périsprit et ne peut vivre à tous les niveaux de l’énergie de l’esprit en lui ou de l’intelligence universelle. 

Se raconter fait partie de l’activité du périsprit derrière l’ego, ce périsprit qui s’occupe de l’envelopper et de le plonger dans une condition où ce dernier, ne peut faire contact avec l’intelligence de l’esprit. La présence du périsprit est totale chez l’homme, bien que l’ego ne s’en rendre pas compte. Il est tellement présent, qu’il est la raison même de la souffrance vibratoire de l’ego, sur le plan matériel. C’est pourquoi l’ego doit apprendre à ne pas se raconter, car lorsqu’il aura bien saisi cet aspect d’une conscience nouvelle, il pourra s’apercevoir de la présence du périsprit et son effet sur lui, car sa conscience aura été élevée et l’ego pourra plus facilement enregistrer parfaitement ce que lui indique l’intelligence réelle. L’ego doit être suffisamment translucide, c’est-à-dire pénétré par l’intelligence réelle, c’est-à-dire libre de l’effet vibratoire du périsprit, pour pouvoir savoir instantanément. C’est à partir de ce moment qu’il est libre et supramental.

 

 L’intelligence réelle de l’homme doit transpercer l’enveloppe du périsprit et ouvrir ainsi le canal, qui lui permet de diriger le mortel et l’amener à un état de réceptivité qui permet à l’homme de survivre au cours de l’évolution qui le mène vers les espaces infinis de la conscience atomique de son esprit. C’est pour cette raison que l’homme doit apprendre à reconnaître les mécanismes des forces, qui le lient temporellement à la matière, empêchant ainsi son esprit d’être rendu libre, c’est-à-dire capable d’agir sans le support de l’ego. Tant que l’homme n’aura pas vaincu le pouvoir du périsprit sur l’ego, il ne pourra libérer son esprit et ce dernier ne pourra intervenir dans la destinée de l’homme, car ce dernier n’aura pas pu absorber l’énergie de l’esprit, détruisant pour toujours la force qui lie la matière et l’esprit dans un retour cyclique et qui empêche l’esprit d’élever la matière, au-delà du taux vibratoire qui doit la retourner à la nature planétaire inférieure du minéral. 

L’esprit est éternel, sans fin et il ne peut épouser un corps qui ne soit aussi parfait que lui et pour que ce corps possède une perfection équivalente à l’esprit, il faut que l’homme ne soit à aucun moment de sa vie, l’emprise du périsprit. Car ce dernier maintient le lien entre l'esprit et la matière, mais ne peut élever ce lien au-delà de la vibration planétaire. Hors l’immortel contrôle le lien entre lui-même et son esprit. Il possède les clés vibratoires qui réorganisent à volonté les champs de force qui maintiennent en vie son corps et les principes inférieurs de sa conscience planétaire, pour qu’il ne vivre que de l’énergie de l’esprit. S’il contrôle le lien entre son corps et son esprit, il ne peut que de déterminer les conditions de sa destinée, car il n’est plus divisé par la vie et la mort, puisque la mort matérielle n’a plus de pouvoir sur lui. Alors il peut jouir de l’union de son esprit avec l’esprit universel et c’est cette ultime expérience qui fait de l’homme un être parfaitement créateur. L’ego de cet homme ne ressemble plus aux autres egos, car il n’est plus envelopper dans le périsprit. 

Apprendre à ne pas se raconter est un premier pas vers cette étape de la conscience supérieure de l’homme, car elle déchire le pouvoir du périsprit sur l’ego, le déchirement de cette enveloppe libère l’énergie émotive et mentale et la canalise vers l’extérieur de l’ego et c’est à ce point que ce forme la conscience supramentale. Cette couche d’énergie qui deviendra de plus en plus puissante, de plus en plus grande et qui permettra à l’ego d’enregistrer de plus en plus d’énergie provenant de son esprit qui est lui-même lié à un esprit supérieur. Delà se formera le lien invisible entre le mortel et l’immortel. Et ce lien ne sera dissoluble que par l’élévation du pouvoir de la lumière dans l’immortel, de sorte que viendra le temps, un jour plus ou moins lointain où le mortel, c’est-à-dire cette partie de l’homme qui s’instruit de la vie, ne pourra plus pénétrer dans les mondes de lumière et de vie avancée et à partir de ce temps, le mortel, c’est-à-dire cette conscience humaine qui est régit par les lois planétaires, sera transmutées à nouveau et le mortel immortalisé deviendra éternel, c’est-à-dire qu’il n’aura plus besoin de forme pour se manifester. 

Lorsque vient la fin d’un cycle de vie sur un globe, les conditions de vie nouvelle coïncident avec renouvellement et une gradation du taux vibratoire des énergies qui ont servi à l’évolution antérieure et ce renouvellement des énergies n’a plus de fin, car il constitue l’augmentation du pouvoir de l’esprit nouveau qui pénètre dans la conscience planétaire. L’ego qui subit une telle transformation par un renouvellement de ces énergies, sent de plus en plus s’amplifiées en lui, une vie nouvelle, une vie qui ne se calque plus et de moins en moins sur l’ancienne. De sorte que ses habitudes anciennes qui ont fais parties de sa vie ancienne, ne peuvent plus servir cette nouvelle vie et c’est pourquoi il sent de plus en plus que se raconter contient une faiblesse graduellement plus évidente qui déplaît à son esprit et dont l’ego perd avec le temps le goût de vivre. C’est le début de l’intelligence dans l’homme. 

Se raconter enferme l’homme sur lui-même et l’empêche de se découvrir et de découvrir les vastes domaines de l’intelligence. S’il ne parvient pas à conscientiser son esprit, il demeurera prisonnier des formes que crée cette mauvaise habitude et perpétuera son ignorance. Tant que l’ego se raconte, il détruit la possibilité d’engendrer en lui-même, suffisamment d’énergie pour briser le pouvoir du périsprit sur son émotivité et son mental. L’intelligence de l’ego est proportionnelle à la destruction du périsprit a l’annulation de son pouvoir. Tant que l’ego se raconte, il regarde vers le passé de son expérience, alors qu’il doit créer plutôt une énergie nouvelle, une pensée nouvelle qui est en lui et qui veux être canalisée de plus en plus parfaitement, afin que se libère l’esprit. 

C’est en canalisant vers l’extérieur de lui-même que l’ego libère son esprit, car l’esprit de l’homme veux se manifester dans le monde de l’homme, afin d’élever la vibration de la conscience et le rapprocher de la vie parfaite. L’homme possède beaucoup de mauvaises habitudes et se raconter fait partie de cette conscience archaïque de la cinquième race. L’homme contient le germe de toute intelligence, mais ce germe ne peut grandir, si son ego est constamment occupé à le jeter à tous les vents, que suscite en lui son émotivité et son insécurité intellectuelle. 

 

Un homme qui parle et ne se raconte pas le sait et en jouit, car il a une joie dans la parole créative, mais l’ego ne possède pas le monopole sur cette parole, car elle ne lui appartient pas. Lorsqu’elle cesse de se manifester, il doit le réaliser et ne pas la remplacer par les racontars Dès qu’elle lui est retenue, il doit convenir qu’elle n’est plus alimentée dans les médias par l’esprit et qu’il doit se suffire de façon qui convienne à un esprit restreint du pouvoir d’expression. Si l’homme était constamment alimenté par l’énergie de l’esprit, son système nerveux en serait affecté car cette énergie n’a pas de relâche, elle est infinie et lorsque l’esprit le juge opportun l’ego doit réaliser et accepter une suspension de l’intelligence créative en lui, lui permettant ainsi de vivre sur un autre niveau et de se reposer. 

 

Mais l’ego est très avide d’intelligence et c’est pourquoi il souffre lorsqu’il sent que la créativité de l’intelligence cesse, qu’elle se retire. Ceci est l’effet du périsprit en lui, qui fait vibrer son émotivité et son intellect. Lui le pauvre en souffre, jusqu’au jour où il s’habitue à canaliser, lorsqu’il en est le temps et à se reposer l’esprit, lorsqu’il en est aussi le temps. 

Tous les hommes se racontent plus ou moins, car ils ne peuvent supporter la retenue de l’esprit sur eux- mêmes. Alors c’est l’ego qui entre en jeu et parle à tort et à travers et l’homme démontre toute son ignorance au lieu de se taire. L’ego se raconte car il croit savoir quelque chose, lorsqu’en fait il ne sait rien. Car tout ce qu’il croit savoir est du domaine de l’expérience et ce qui est du domaine de l’expérience n’est pas savoir, mais mémoire de l’expérience. Le savoir n’a rien à faire avec l’expérience. Il est pur et total et ne se canalise dans l’ego, que lorsque le périsprit a été éliminé, il n’a plus de pouvoir sur lui.

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