31 mai 2023

C. 24A LE COURAGE ET LA VOLONTÉ RÉELLE

  

Beaucoup d’êtres humains démontrent au cours de leur vie, ce qu’ils appellent du courage. Et beaucoup d’êtres humains sur la terre, souffrent à cause du courage, qu’ils démontrent dans leurs expériences de vie. Or le courage est une très grande qualité de l’être humain, une de ces plus grandes. Mais il devient nécessaire à la fin du cycle, qu’il soit reconnu que le courage est une force dans l’homme, qui le pousse malgré son intelligence réelle. 

Ceci veut dire que le courage ne fait pas partie de la conscience universelle, mais de la conscience subjective de l’homme. Et que cette qualité de l’homme, est une perte d’énergie dans le cadre de l’expérience supramentale de l’homme sur la terre, car dans le courage, il n’y a pas d’intelligence réelle, mais simplement une grande force intérieure qui se sert de l’intellect et de l’émotion humaine pour le bénéfice de l’expérience de l’âme. Le courage ne veut pas dire volonté réelle et le courage ne veut pas dire intelligence réelle. Le courage est la manifestation du caractère, par le biais de l’intelligence subjective et de l’émotivité subjective et le caractère est la force que donne l’âme à la personnalité, pour que l’ego vibre certaines expériences qui l’amène à se dépasser. 

La volonté réelle dans l’homme, vient du contact vibratoire entre l’homme et le rayon et cette volonté émane du rayon, ainsi que l’intelligence. Et l’homme qui vit du rayon n’a pas besoin de courage, car il est supporté vibratoirement par le rayon. Tant que l’homme a besoin de courage pour vivre, il n’est pas dans l’intelligence de sa vie, mais dans le sentiment de sa vie. Et une telle vie est une vie de souffrance et non une vie réelle, c’est-à-dire une vie qui le détache des forces extérieures qui l’influence et le force à être courageux pour survivre. 

Pour l’humanité en général, le courage est une très grande qualité de vie. Mais pour l’être supramental, le courage est une perte d’énergie qui convient à son intelligence et à son émotif, à cause de son ignorance des lois de la volonté et de l’intelligence supramentale. L’homme doit vivre selon l’énergie en lui et non selon des attitudes courageuses envers la vie, car seul l’énergie peut lui communiquer la volonté et l’intelligence dans sa force, alors que le courage entraîne l’être humain à se débattre sans jamais en arriver à élever son niveau de conscience, au-dessus des sentiments que lui font connaître son caractère. 

Le courage délie ce que tant à lier la conscience supramentale, c’est-à-dire la volonté et l’intelligence. Ces deux aspects de l’homme doivent êtres vécus ensemble et non séparément. Et dans le courage, la volonté est séparée de l’intelligence, car la volonté est plus près du sentiment que l’intelligence. Et dès que la volonté et l’intelligence sont déliées, désunis, ce n’est plus de la volonté réelle ni de l’intelligence réelle, c’est pourquoi nous disons que l’homme n’a pas de volonté ou d’intelligence réelle, même s’il démontre du courage. Dans l’acte ou l’action courageuse, vous retrouvez toujours la détermination de l’ego. Or cette détermination ne provient pas du rayon, mais de l’ego et lorsque l’ego vie intensément la détermination devant l’obstacle, c’est ce que l’on appelle du courage. 

Il y a des hommes dans le monde qui pour toutes sortes de cause démontrent un très grand courage. Tel le cas de ceux qui font la grève de la faim par exemple. Or ce genre de courage extrême, provient de leur détermination de changer quelque chose dans le monde et ce qu’ils veulent changer fait partie des conditions de la vie inconsciente de l’homme et s’ils réussissent à changer ce quelque chose, autre chose devra être changée par la suite et ainsi de suite à l’infini, car l’inconscience de l’humanité ne peut- être arrêtée de l’extérieur de l’homme mais de son intérieur. Or ces hommes démontrent un grand courage, mais ne sont pas dans l’intelligence universelle, car s’ils étaient dans cette intelligence, ils seraient les premiers à voir à travers l’illusion de leur courage et retourneraient à une vie réelle, c’est-à-dire consciente des lois de la vie et de la mort. 

Un homme qui connaît les lois de la mort, n’est pas intéressé à mourir, pour que les hommes vivent. A moins d’être un être supérieur comme le Nazaréen le fut, qui a donné sa vie matérielle, corporelle, mais qui s’est élevé au-dessus du pouvoir de la mort quelque temps après. Mais mourir pour les autres, pour des causes, bien que cela démontre du courage, ne démontre pas de volonté et d’intelligence réelle. 

Quand l’homme est inconscient, selon son tempérament et son caractère, il fait des choses que l’on qualifie de courageuse, car nous n’avons pas de point de référence universelle pour voir parfaitement les conséquences de nos actes. Et si nous avions ce point de référence objectif à nos sentiments et à notre raison, nous verrions que le courage de l’homme est stupidité pour l’être supramental. Car ce courage est déterminé par des sentiments et des émotions et qu’il détruit la possibilité chez l’être qui la vie, être intelligent et conscient de son acte. 

Si l’être courageux ne pulse que dans son émotivité et qu’il ne voit pas dans son intelligence, il est évident que son acte courageux lui portera fruit sur le plan de l’expérience, mais aussi lui enlèvera la vue réelle des choses. Et la vue réelle des choses ne convient pas toujours à nos sentiments éduqués, ce n’est pas parce que l’homme a démontré du courage, au cours de son involution et qu’il a payé de sa tête l’illusion de ce courage, que l’homme nouveau continuera à vivre et à voir les choses de la même façon. 

Le courage ça peut se discuter, mais l’intelligence et la volonté supramentale, ça ne se discute pas. Et l’homme qui en est remplie, ne peut plus s’intéresser au courage des autres, bien qu’il puisse le reconnaître. Mais ce n’est pas parce qu’il le reconnaît qu’il puisse le prescrire à l’humanité, comme une formule de vie souhaitable, car il sait trop bien, que le courage est la malédiction de ceux qui sont plus susceptible de par leur caractère et leur tempérament à répondre à une cause dont ils ne peuvent sentir l’illusion profonde.

L’homme est un être dominé par ses sentiments et le courage convient à cet homme, car ses grands sentiments conviennent à sa grande illusion. La guerre est le grand champ de bataille où l’être humain démontre beaucoup de courage, mais seul l’être inconscient peut vivre de cette expérience et en bénéficier courageusement. Le courage invoque chez l’homme des prises de conscience, inconsciente, c’est-à-dire des points de vue qui conviennent à son tempérament intellectuel et émotif. Si l’homme était dans son intelligence réelle, c’est point de vue, lui seraient impossible, car l’intelligence réelle, n’est pas prisonnière des sentiments humains, et n’étant pas prisonnière de ses sentiments elle peut très facilement démontrer à l’homme, l’illusion de son courage et lui faire reconnaître que la volonté réelle, ne se situe pas au niveau des actes véhiculés par les sentiments, mais par des actes dirigés, c’est-à-dire soutenu par la volonté cosmique et éclairée par l’intelligence cosmique, non pas pour le bénéfice sentimental ou raisonnable de l’homme, mais pour le bien-être de l’homme et l’évolution de la vie sur terre et non de la mort. 

Le courage c’est le défi que se donne l’ego, pour se sentir de plus en plus près de ce qu’il est dans son sentiment et son intellect. Ce défi de l’ego, se projette extérieurement, souvent contre la société ou le système social et se sont ses actes de courage qui font intervenir l’individu contre le collectif. Ces actes de courage existent parce que la société est inconsciente, à un point tel que l’homme se sent obligé de repousser certains affronts perpétrés contre lui-même, contre son sentiment profond d’une certaine valeur qui est écrasée. Ce genre de courage est grand, mais il est tout de même inconscient, c’est-à-dire que si l’homme était dans la vie mentale supérieure, l’acte n’aurait pas lieu. Beaucoup d’actes dit courageux dans la vie de l’homme, coïncident avec une mémoire antérieure qui pousse l’homme à ce réétablir en équilibre avec son passé involutionnaire. 

Mais cette condition est le fondement de la condition existentielle de l’homme et seul l’intelligence et la volonté réelle peut rompent ce lien vibratoire avec le passé. Il ne s’agit pas de dénigrer les actes courageux de l’être humain, il s’agit de voir au-delà du courage et de voir la nécessité de vivre selon les lois de la vie et non les lois de la mort. Les lois de la vie intégrale dans la conscience supramentale, défi constamment les lois de la mort, car l’intelligence et la volonté du rayon sont si grands et si parfaits, que tout ce qui est de la mort, de l’inconscience est scrutée et compris parfaitement, de sorte que l‘homme ne peut plus être complice à des actes qui bénéficient l’être inconscient, au dépend de l’être conscient.

Le courage représente une grande catégorie d’action vécue, qui disloque l’homme réel et retarde son avènement sur la terre, car dans un grand nombre d’acte courageux, la violence intervient et toute violence engendre de la violence, qu’elle soit physique ou psychologique ou idéologique. Il n’y a pas de juste milieu entre l’acte courageux et l’acte conscient. L’un est diamétralement opposé à l’autre et seul l’intelligence et la volonté du rayon dans l’homme, peut faire basculer les pôles, afin que l’homme puisse vivre selon lui-même et non selon les conditions extérieures à lui-même. 

Il est toujours plus facile à l’être humain de voir le positif dans l’action, que l’illusion. Car le positif saute aux yeux de l’ego, tandis que l’illusion n’est apparente qu’aux yeux de l’esprit. Et pour que l’esprit soit plus fort, plus grand que l’ego, il faut que le rayon est suffisamment altéré la conscience de l’homme, alors tout est simple et clair. Autant le courage valorise l’ego et l’infuse d’un certain orgueil, d’une certaine vanité, autant la volonté et l’intelligence réelle, éteindra dans l’ego cette flamme qui se réfléchie sur son miroir. 

On a beaucoup énuméré au cours de l’histoire les actes courageux, mais l’homme conscientisé ne vit pas d’histoire, il vie de l’intelligence et de la volonté en lui et l'histoire ne lui appartient plus, car il n’est plus rattaché sentimentalement ou idéologiquement à elle. Elle fut ce quelle fut, mais lui est d’un autre temps où tout est et sera différent dans l’intelligence et la volonté. 

La culpabilité de l’acte courageux abordé, est un autre fardeau qui doit-être supporté par l’ego, lorsqu’il n’est pas sorti de ses illusions. Et cette culpabilité peut-être très profonde et très grave, surtout s’il y va d’un acte refusé qui aurait pu éviter la mort ou l’accident grave. Il est de plus en plus évident à l’homme conscient, qu’il doit être intelligent et volontaire, s’il ne veut pas être absorbé dans la vase de la mémoire et souffrir de n’avoir pas été suffisamment courageux dans le passé. Que l’illusion du courage soit si difficile à surmonter, provient de l’orgueil et du sentiment de l’ego. S’il n’a pas été courageux, il se culpabilise. Le sentiment monte à la surface et l’orgueil le maintien en place. 

Alors que l’homme ancien vivait selon un barème de vie ou l’acte courageux coïncidait avec le plus grand bien, l’homme nouveau à cause de son intelligence supramentale et libre de l’émotion ou de l’intelligence subjective ne pourra convenir, que d’une plus grande conscience et non d’un plus grand bien, car le plus grand bien convient à l’ignorance de l’ego, mais une plus grande conscience, convient à l’évolution de l’homme et à l’évolution de la planète, afin que l’homme puisse un jour entrer et sortir de la forme et ne jamais en être prisonnier. 

Tant que l’ego est inconscient, le courage est pour lui une grande force, car elle lui permet de s’exprimer selon son plus grand désir, de sorte que l’ego découvre en lui des aspects qui constituent son matériel psychique, dont il peut extraire certaine substance, afin que la vie coïncide le plus possible avec ce qu’il ressent. Mais lorsque l’homme se conscientise et qu’il entre en contact supramental avec l’intelligence et la volonté universelle, la vie au lieu de la traverser en rampant, il la vie debout à chaque instant et éventuellement elle lui permet de se révéler dans tous ces contours simples. Le courage n’est plus nécessaire car l’intelligence et la volonté sont tellement présents en lui, qu’il n’a plus à combattre, il n’a qu’à vivre selon le plan de vie qu’exécute pour lui le rayon. L’exécution du plan de vie de l’homme, permet au rayon de se faire sentir dans l’homme et à l’homme par le fait même, de sentir la direction de sa vie, sans nécessité de courage, seulement dans l’intelligence et la volonté de ce rayon.

Il n’est plus nécessaire à l’homme d’invoquer que le courage le propulse sur le théâtre de la vie, afin de faire de lui un acteur. Il cesse d’être acteur et commence à être et à faire partie intégrale du théâtre lui-même. Hors le théâtre, c’est la totalité de l’expérience de l’homme, non une partie qui est jouée sur la scène sous le regard aveugle des spectateurs, qui se payent de sa tête, au nom d’une vertu quelconque, tel le courage ou d’autres vertus, que l’homme inconscient exécute avec habilité sur la scène de la vie. Il faut brûler la scène et vivre, mais on ne peut le faire, si on est pas dans l’intelligence et la volonté réelle. Il n’y a que deux vies possibles sur la terre, une ignorante et l’autre intelligente. Que l’homme fasse son choix ! Si vous choisissez la deuxième, ne parler plus de courage, car elle ne le permet pas. Mais vous pouvez parler d’intelligence et de volonté réelle car elle est faite et construite de ces deux principes. 

Le courage intervient dans la vie inconsciente, selon les épreuves qui sont placées sur la route de l’homme. Plus il a du courage, plus il peut supporter les épreuves, car le courage aide à supporter les épreuves, mais il n’a pas l’intelligence et la volonté pour les éliminer une fois pour toute. Et tant que l’homme vie des épreuves, c’est qu’il n’est pas encore dans l’intelligence et la volonté, car on ne peut être dans cette conscience et supporter qu’il y ait dans notre vie de l’épreuve, car l’épreuve fait partie de l’expérience et dans la vie réelle, il n’y a pas d’expérience, car il n’y a plus de mémoire qui puisse servir d’expérience à l’homme pour le bénéfice de l’âme. 

L’intelligence et la volonté supramentale sont instantanées et la vie ne se règle plus, elle est réglée, selon soi et non plus selon les conditions extérieures à l’homme. Il est difficile à l’homme inconscient de voir, jusqu’à quel point sa vie peut être libre, car il n’a pas les outils qui puissent lui donner le pouvoir d’accès à cette liberté affranchit de ses illusions. Mais lorsqu’il prend conscience, il s’aperçoit graduellement que sa liberté est proportionnelle à son intelligence et à sa volonté réelle et que toute sa vie dépend de ce pouvoir vibratoire en lui, qui transperce sa conscience et qui l’élève au-dessus de l’inconscience planétaire. 

C’est pourquoi le courage devient décourageant, car il ne convient plus à l’homme conscient d’être courageux, mais d’être bien dans sa peau et de vivre une vie en paix, même si à l’extérieur il y a le feu de la guerre. Car lorsque l’homme est dans l’énergie du rayon en lui les conditions extérieures de la vie ne peuvent plus l’affecter, car il ne vibre plus de la même façon dans ses centres, de sorte que son rapport avec l’extérieur, ne lui impose plus d’être courageux pour en subir la tribulation, puisqu’il ne fait plus partie de ceux qui doivent souffrir et démontrer du courage dans la souffrance, puisqu’il est supporté entièrement par le rayon, sa conscience humaine est au-dessus de la conscience de la masse et tout ce qu’il vie est consistant avec la volonté et l’intelligence du rayon. 

Tant que l’homme ne saura dominer les forces en lui et en extraire l’intelligence et la volonté, il ne pourra vivre sur la terre, une vie qui mène l’être à l’immortalité, c’est-à-dire à la continuité de conscience et ni le courage, ni la détermination, ne pourront ouvrir à l’homme les portes de la vie réelle. Car ces portes sont fermées et seul la conscience des forces intelligentes des mondes supra sensibles, que l’homme peut reconnaître au-delà de sa pensée subjective, peuvent l’acheminer au-delà des obstacles de la vie inconsciente ou le courage seul, sert de levier à une existence précaire et bornée par la mort et la souffrance. 

 

Le courage tue dans l’homme l’intelligence de sa souffrance, car elle aiguise son sens personnel de la valeur de la vie, alors que la valeur de la vie, ne peut être perçue qu’au travers d’une conscience supramentale qui éloigne l’homme de sa subjectivité, pour l’élever dans son intelligence et sa volonté. Le courage illustre bien le conflit entre la vie et la mort, mais ne réussit jamais à libérer l’homme de la mort ou de la souffrance attenante. L’homme ne peut plus continuer à vivre dans un cul de sac, où son courage lui affaiblit la vision déjà diminuée du réel, il a de besoin d’un tremplin, la science de l’intelligence, pour soustraire son énergie créative, des tentacules insatiables de l’épreuve, qui démontre la mesure du courage, mais l’impuissance de l’intelligence et de la volonté réelle. 

L’homme à la fin du cycle, devra réaliser sans ambiguïté, que les grandes vertus de son passé, ne s’appliquent plus dans un avenir où tout doit-être repensé, c’est-à-dire où tout doit-être renversé dans la forme, pour que prenne naissance une nouvelle dimension d’expérience et de vie. Certain, sinon tous les peuples, ont institutionnalisé le courage, car la psychologie d’une nation, est une psychologie de masse et toute psychologie de masse va en l’encontre d’une psychologie créative et supramentale. 

Ce que le courage donne à l’individu personnellement, revient toujours conséquemment au peuple, à la nation d’une façon ou d’une autre. Alors que la volonté intelligente de la conscience universelle, ne sert pas le peuple ou la nation, mais l’être humain et l’évolution. Différence profonde et fondamentale, qui altérera la fondation politique de l’homme et la psychologie sociale de demain. 

L’évolution de l’être humain coïncide toujours avec de grand tournant dans l’histoire de l’homme et aujourd’hui plus que jamais, l’homme commence à vivre et à réaliser ce tournant, mais il n’en connaît pas les aspects profonds et voilés à la conscience humaine, parce que le choc serait pour l’homme insupportable. Tant que l’homme confondra le courage avec la volonté, sa conscience personnelle, sera prisonnière d’une conscience sociale et toute socialisation de la conscience humaine, détruira l’intelligence et la volonté universelle dans l’homme. C’est pourquoi demain après le choc, l’humanité ne sera jamais plus ce qu’elle aura été ou même rêvé d’être, par des systèmes de pensées, telles que nous retrouvons chez certains peuples. 

L’être humain doit-être capable de voir à travers les multiples illusions de sa conscience planétaire et le courage en est une grande, car il prétend à la vertu, lorsqu’il n’y a de vertu que là où il y a inversion de la loi de l’intelligence et de la volonté cosmique, pour le bénéfice de la conscience subjective de l’homme. L’illusion est grande et la forme subtile et l’homme nouveau doit pouvoir voir à travers toutes les illusions, toutes les formes, s’il vaut être réellement libre et vivre selon lois d’énergies, qui ne sont pas limitées par la condition humaine. 

 

Le courage peut très bien convenir à celui qui a besoin de se manifester, afin de ne pas périr, mais ceux qui ont à se manifester, afin de ne pas périr, ont déjà dans leurs mains, un aspect de leur plan de vie. L’autre aspect de ce plan de vie, doit-être découvert et seul l’intelligence et la volonté réelle de l’homme, peut jeter de la lumière sur l’autre côté de la carte de route, que doit connaître et vivre et comprendre l’homme de demain. 

La volonté réelle ne vient pas de l’ego nullement, elle vient intégralement du rayon et transperce la conscience de l’homme. Elle est sa force, sa seule force et ce qui la rend si grande, c’est qu’elle ne vient pas à lui seul, mais accompagnée d’intelligence et c’est justement cette double combinaison, qui fait la différence entre le courage subjectif et la volonté objective de l’homme. La volonté est le produit de la vibration dans le mental et soyez assuré que cette vibration ne vient pas à l’homme gratuitement, car elle est et fait partie de la vie, c’est-à-dire de l’énergie cosmique dans l’homme et c’est de cette énergie qu’il vie, un point c’est tout. Là où il y a volonté cosmique, vous ne découvrirez pas d’attitude subjective, que l’on appelle courage. 

Là où il y a volonté réelle, vous ne la verrez pas seul, sans intelligence réelle et certaine. Parler de courage n’a plus de sens dans la conscience supramentale, car l’ego n’est plus au prise avec la vie, il est simplement au prise avec la volonté qui pénètre et s’actualise en lui, malgré ses sentiments. 

Voilà ce que lui apporte l’intelligence, le discernement. On ne peut dissocier le courage de l’expérience de l’âme et l’être supramental ne vie plus de l’expérience de l’âme, puisqu’il y a intégré l’énergie de la mémoire et créer avec cette énergie son corps de lumière. La psychologie de l’intelligence supramentale est totalement en opposition avec la psychologie de l’homme, car cette dernière est fondée sur des attitudes et non sur l’intelligence pure. C’est pourquoi au fur et à mesure qu’elle éclaire la psychologie humaine, elle doit en détruire les fondations, afin de libérer l’homme de ses attitudes sentimentales et intellectuelles qui le séparent de lui-même, c’est-à-dire de la volonté et de l’intelligence cosmique en lui. 

Le courage ne fait pas seulement interférence avec l’intelligence supramentale et la volonté de cette intelligence, il retarde la prise de conscience ultime de l’homme, celle qui le mène vers l'individualité de son être. L’individualité de l’être humain ne peut contenir à la fois l’attitude du courage et la conscience de la volonté réelle, car son individualité provient du développement de sa compréhension de la vie, tel que démontré clairement par la conscience supramentale. La structure même de la civilisation d’aujourd’hui, préconise le courage pour sa progression. 

C’est le courage d’un nombre d’être humain qui a permis la progression de la civilisation terrestre, mais jamais ce courage n’aurait et ne pourra élever, libérer l’homme, au-delà de la condition humaine. Car le courage est la mesure des changements, alors que l’énergie cosmique de l’intelligence et de la volonté est le pouvoir de la lumière dans l’homme et c’est ce pouvoir qui élève l’homme, au-dessus de la condition humaine. L’élément clé dans la compréhension de toutes les illusions de l’homme, lui est fourni par l’intelligence supérieure en lui et non pas par la raison de ses sentiments. Et l’homme se devra de plus en plus, de tout scruter en lui, que la tradition considérait comme étant vertu. 

Les temps qui viennent ne se seront pas plus doux aux vertueux qu’aux courageux, ils seront doux. Cependant à ceux qui seront dans leur intelligence et qui bénéficieront de la volonté de cette intelligence. Car ils auront le pouvoir de ne pas souffrir de la condition humaine, c’est-à-dire de la forme, qui va vers son paroxysme. Il ne s’agit plus pour l’homme d’être courageux, mais d’être intelligent, mais intelligent dans un sens, qui ne se discute plus, car l’intelligence réelle n’est plus de l’homme, mais du pouvoir en lui qui croît. 

Le courage est une qualité de l’ego, mais une illusion de la conscience de l’ego, car il assujettit l’homme à la mémoire de l’âme. L’homme doit-être dans son intelligence et sa volonté pure, afin que les formes qui risquent de l’enchaîner, soient à l’instant détruites, le laissant libre de vivre, selon lui-même et jamais selon des dictées impérieuses de l’extérieures ou son émotif et son intelligence risquent d’être enlisés. Si nous avons convenu d’expliquer à la lueur de la conscience supramentale, qu’une vertu aussi grande et remarquable que le courage, contient un élément dangereux pour le développement de la conscience supramentale sur la terre, il y va de soi, que l’homme nouveau, se verra de plus en plus obligé de vivre selon les dictées de sa conscience, plutôt que les dictées de ses sentiments, même les plus élevés. Certains diront : qu’es ce qui se passe, lorsque l’homme fait face à un grave danger ou à une situation ultime ? Il a besoin de courage pour passer à travers. 

La réponse est simple, lorsque l’homme vivra dans sa conscience universelle, la vie sera pour lui très différente et ses situations lui seront évitées, car vivre dans la conscience, veut dire, vivre une vie harmonieuse et calme et si pour une raison de travail sur les corps de l’homme, il devrait vivre une épreuve quelconque, il aurait le support de l’intelligence et de la volonté et son ego ne serait pas l’enjeu de l’épreuve, mais seulement le champ vibratoire de ces principes. Autrement dit, l’ego ne sera pas impliqué dans l’épreuve, car déjà l’ego sera dans l’intelligence de sa conscience et se sera la conscience qui dictera l’épreuve pour la transmutation des principes et non l’ego pour des raisons personnelles. 

Le courage comme tant d’autre qualité humaine, fait interférence à la conscience supramentale, car il nécessite que l’ego vibre dans le sentiment, alors qu’il doit-être neutre dans le sentiment. Le sentiment tel qu’il vie qu'il soit, fait partie de l’inconscience planétaire de l’homme et la conscience supramentale, doit neutraliser ce plan d’énergie dans l’homme, afin qu’il puisse vivre et agir selon les lois de la lumière et non les lois de l’ego inconscient. Si le courage entraîne la détermination, la détermination procède de l’inconscience et donne à l’homme l’impression qu’il a de la volonté. Hors l’homme peut avoir de la volonté, mais la volonté qu’il possède n’est pas la volonté, le principe de la volonté et c’est le principe de la volonté, principe supérieur dans l’homme qui le sépare de la cinquième race. Car cette volonté supérieure ne peut être exercée, sans l’intelligence supérieure qui l’accompagne. 

C’est pourquoi le courage ne peut-être et ne pourra jamais être un agent de liberté pour l’homme, car il ne procède pas de la volonté cosmique dans l’homme, mais d’une attitude quelconque et l’homme ne peut pas vivre d’attitude, car elles ne le servent pas, mais l’enchaîne à l’intérieur d’une illusion qui ne peut-être éclairci ou éclairé que par une conscience supérieure. 

Les temps viennent où l’homme devra être centrique à un point tel, que jamais son sentiment ou sa raison ne pourront faire obstacle, à cette force grandissante en lui qui sera sa pleine sécurité. Les héros servent l’humanité, car l’humanité à besoin de gens courageux, pour la faire progresser. Mais lorsque l’homme entre dans un cycle nouveau où les lois de ce cycle, ne correspondent plus aux lois progressives de l’humanité, il est clair et net, que cet homme ne peut plus s’entretenir d’illusion. Et le processus de correction, de ces illusions, ne cesse plus de se faire, car dès que la conscience supramentale descend dans l’homme, c’est lui qui doit voir les choses telles qu’elles le lui présentent et non, elles se plier à ses sentiments ou à sa raison. 

Le courage existe sur la terre, car l’homme en a besoin et il doit corriger la trajectoire des événements et de faire face à ces événements, pour s’empêcher de périr. Mais les conditions de vies futures de l’homme conscientisé, ne coïncideront plus avec le motif existentiel de l’involution, car l’homme aura le pouvoir sur les événements, sur la nature. 

Il est évident alors que le courage n’existera plus et ne fera plus partie de la conscience de l’être, car il aura été dégagé des forces opprimantes de l’extérieur à lui-même. Cette conscience nouvelle éliminera les grands actes valeureux, d’ordre personnel ou social, car tout sera dans l’ordre et compris selon l’intelligence universelle. Le courage comme tant d’autres vertus de l’homme, cache son vrai pouvoir et lui donne l’illusion d’une maîtrise quelconque sur la vie, alors qu’il ne fait que subir la vie plus intensément et pour une cause qui le dépasse, car il ne connaît pas la raison derrière l’acte courageux.

 

 

 

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