Pourquoi la peur existe telle chez l’homme ?
Pour répondre simplement à cette question qui est très vaste. c La peur ne fait partie de la conscience humaine qu'à défaut d’une conscience supérieure, d’une conscience investie des facultés naturelles d’un éther humain perfectionné auquel l’homme n’a pas encore accès, car il ne vie qu’en fonction d’une conscience planétaire, c’est-à-dire d’une conscience qui n’est pas rendue intelligible ou intelligente à partir d’un éther personnel, mais à partir d’un éther astralisé, fixé par une mémoire personnelle ou animalisée qui le surprend, lorsque l’événement frappe.
L’homme est surpris par l’événement qui crée la peur, car sa conscience éthérique n’est pas suffisamment développée pour décoder instantanément la valeur réelle de l’événement qui la cause. Donc il doit vivre l’événement avant de le comprendre car sa conscience n’est pas présente, elle se déroule. Pour que la conscience de l’événement soit présente au lieu d’être purement réflective, l’homme doit posséder ou s’être créé un éther, c’est-à-dire une enveloppe d’énergie au-delà de l’astralité de sa conscience planétaire. La conscience planétaire de l’homme ou sa conscience subjective, refoule en lui, les forces qui servent à créer l’éther personnel et si ces forces sont refoulées, il devient difficile de ne pas connaître la peur, car seul la conscience astrale demeure pour mesurer l’événement et sa valeur.
Hors la conscience astrale de l’homme est mémoire et tout événement sera jugé en fonction de cette mémoire. De cette expérience naîtra la peur. Pour que le phénomène de la peur disparaisse de la conscience humaine, un éther doit- être développé, créé. Un éther doit-être créé afin de libérer l’homme de l’émotivité lié à la mémoire de l’expérience, car l’émotivité capture la conscience de l’homme et la réduit à une réflexion au- lieu de l’élever à l’intelligence de l’événement qui crée la peur. Dompter la peur n’est pas assez pour l’homme, car il pourra toujours y en avoir une autre qui serait indomptable.
La peur doit-être et ne peut s’éliminer complètement que par la création ou le développement d’un éther qui protège l’homme contre l’astralité de sa conscience et le rend intelligent dans la présence de sa conscience. Donc capable de saisir instantanément la valeur réelle d’un événement et ne pas en être affecté. La peur fait partie de l’expérience de tous les hommes au cours de leur vie. Car l’être humain en général n’en est pas encore arrivé au stade de l’évolution de la conscience supramentale où l’éther commence à prendre forme pour libérer l’homme, sa conscience astrale et réflective. L’absence de peur constitue une mesure de l’intelligence supramentale. Plus la peur est présente, moins cette intelligence peut se manifester dans toute sa force, car elle procède d’une fusion plus ou moins avancée d’un éther pré-personnel avec un éther personnel, celui de l’ajusteur de pensée et de l’être humain.
La peur instruit l’homme de sa dépendance sur ses facultés humaines et cette instruction lui fait réaliser la limite de la conscience planétaire, versus l’absence virtuelle de la conscience cosmique. Si la peur à traumatisée l’homme pendant l’involution, c’est qu’il ne possédait pas encore d’indépendance d’intelligence, c’est-à-dire que son intelligence n’était pas pure, elle devait subir la réflexion de ses émotions. Donc il devait vivre la peur en tant qu’expérience pour corriger petit à petit son comportement et vaincre les tendances naturelles de son astralité afin de développer graduellement des moyens de plus en plus perfectionnés pour éliminer de plus en plus la peur de sa conscience expérimentale.
Lorsque l’homme avancera vers la fusion de son éther avec des éthers supérieurs, il grandira en intelligence, il ne souffrira plus de la peur, mais pour ce, il devra comprendre les lois psychologiques de la forme, car sans cette compréhension, il ne pourra se libérer de la peur qui existe la forme, lorsque cette dernière est rendue vibrante par le choc de l’expérience. La peur naît toujours d’un manque plus ou moins évident d’intelligence car seul la peur peu réduire et paralyser l’intelligence de l’homme. Dans le cas de l’homme, les conditions de vie nouvelles, éliminent beaucoup des anciennes peurs de l’homme, mais d’autres surgiront de la nouvelle expérience jusqu’à ce que l’homme ne connaisse plus la peur. Je parle ici du cas de l’homme futur. Quel que soit la peur, elle colore la conscience astrale de l’homme, c’est-à-dire qu’elle amplifie les forces en lui qui étouffe l’intelligence et qui enchaîne l’homme à la matière.
La peur provoque les forces animales qui couvrent à l’intérieur des mondes spirituels de bases vibrations et qui se servent de l’expérience humaine pour dominer l’évolution de l’homme. Sur le plan initiatique, alors que l’homme est aidé par de très grandes et profondes connaissances, la peur peut être éliminée jusqu’à ne plus être possible à cause de la puissante évolution qui se fait au fur et à mesure que l’être prend conscience de sa double nature planétaire et cosmique. Dans le cas particulier du choc initiatique solaire, l’être apprend à transmuter instantanément l’énergie astrale qui bloque son intelligence et qui détourne le courant de ses énergies.
Le choc initiatique solaire transforme l’homme en surhomme, en un être non plus dominé par lui-même, mais par une supra- conscience qui fait partie de sa conscience éthérique et qui le plonge dans l’intelligence universelle instantanément. Pour la plupart des hommes, le choc initiatique solaire ne sera possible que dans une évolution future car la conscience de l’esprit doit-être suffisamment avancé pour que la personnalité ne fasse pas interférence avec la lumière qui transperce l’être, lors d’un tel choc.
La peur contient tous les éléments d’une conscience planétaire, c’est-à-dire qu’elle régit l’homme selon l’emprise qu’elle a sur lui. Elle a suffisamment d’emprise pour éteindre la conscience cosmique qui cherche à transpercer la personnalité car elle occupe trop l’ego. Pour que la conscience cosmique de l’homme se fasse sentir en lui, l’ego ne doit pas être trop affecté par la peur, car elle enfermera l’homme dans une condition d’involution qui le gardera à la hauteur d’une conscience qui ne peut s’auto gérer mais qui doit être dominé par les forces de l’involution.
La peur n’est pas seulement psychologique chez l’homme, elle est aussi et beaucoup plus qu’il ne se l’imagine vibratoire, c’est-à-dire qu’elle est le résultat d’une condition de perfectionnement des corps subtils. La peur contient non seulement des forces animales, elles contiennent aussi des forces spirituelles de bases vibrations et se sont ces forces qui créent dans l’homme le caractère animalesque de ses peurs. Toutes peurs contiennent de l’esprit inférieur car toutes peurs interviennent dans l’homme en passant par son astralité. L’astralité humaine représente une condition qui ne sera dépassée que lorsque l’homme aura transmuté cette énergie par l’initiation solaire, c’est-à-dire par l’entrée dans la conscience de l’intelligence supramentale.
La peur intervient là où l’homme doit-être amené à dépasser une condition inférieure d’involution afin d’ouvrir les voies qui le mèneront à une plus grande réalisation de sa conscience créative. Elle est à la fois obstacle et nécessité, car elle le prédispose selon l’expérience à plus de ce qu’il connaît. La fusion de l’être humain est l’ultime limite de sa condition planétaire et le prédispose à l’inter action entre un éther personnel et un éther pré-personnel. Mais pour qu’il puisse bénéficier de cet échange, la peur doit graduellement se retirer de sa conscience, car elle bloque le passage de l’énergie de cet éther supérieur qui risque d’être bloquée par une myriade de formes dont elles construits le visage de la peur. La peur en elle-même dans toute sa brutalité n’occupe pas dans la vie de l’homme de place au hasard. Si elle se manifeste c’est que l’être a encore de besoin pour pousser plus loin son expérience, voir même éteindre son passé.
Si la peur occupe une si grande place dans la vie de l’homme, fait que l’homme doit éprouver sa présence afin de dépasser certains voiles de sa nature psychologique afin de le préparer à une expérience qui pourra lui servir plus tard. Les raisons derrière nos peurs peuvent être facilement comprises, lorsque la conscience supramentale naît chez l’homme et c’est pourtant pour cette raison que l’homme inconscient est voué à regarder la peur comme une mauvaise expérience. Tant qu’il ne la comprend pas optimalement, il doit se garder de s’infliger des souffrances à cause de ses peurs qu’il ne peut comprendre encore. Le temps lui fera comprendre beaucoup de choses qui aujourd’hui ne peuvent être rendus intelligibles. Si la peur fait partie de la conscience expérimentale de l’homme, elle fait aussi partie de la sensibilité de l’homme et cette sensibilité ne peut être contrôlée par l’ego, car elle fait partie de la relation étroite entre l’âme et l’ego.
Tant que l’âme domine la vie de l’ego par les voies astrales de la conscience, l’homme est voué à en faire expérience. Mais l’objet de la peur n’est jamais aussi près de l’homme qu’il se l’imagine. Car la condition est créée pour son expérience à partir d’un autre plan de vie qui lui est inconnu, jusqu’au jour où la vie dans ses moindres détails est soumise à son éther, c’est-à-dire à son intelligence réelle. À partir de ce moment la peur ne peut être efficace car elle est tronquée à sa source, c’est-à-dire que l’événement qui pourrait la créer est connu et comprit à la source de la vibration dans la conscience éthérique de l’homme. Donc les mécanismes astro sont impuissants devant une conscience parfaitement présente car l’intelligence de la valeur de l’événement ne peut passer inaperçu et donc la peur doit-être neutralisée.
La peur est totalement éliminée de l'expérience de l’homme lorsque son éther est suffisamment développé. Si l’esprit peut faire reconnaître à l’ego, la raison de l’événement qui autrement créerait la peur, ce dernier ne peu la vivre car l’âme ou la mémoire n’ont plus de pouvoir sur lui. Alors il apprend à vivre de plus en plus sans peur. La peur trahie toujours le pouvoir de l’âme sur l’ego et l’homme ne réalise pas que la peur n’est pas seulement une prise ou une sorte de possession de l’âme sur lui, mais que l’ego ne doit pas être possédé. L’ego doit-être conscient de l’intelligence derrière ou a l’intérieur de lui qui seul peu neutraliser le pouvoir naturel de l’âme par l’émotion et la mémoire.
Tant que la peur existe chez l’homme, elle s’inspire de l’effet de l’âme sur lui, au lieu qu’il ne vive que d’intelligence, c’est-à-dire qu’il ne soit parrain qu’à l’éther, qu’au lieu de l’astral. Pour qu’un grand nombre la peur semble inexistante dans sa forme troublante. Il s’agit qu’un grand pas à l’avant soit nécessaire à l’évolution de leur esprit pour qu’il la connaisse et en reconnaisse la puissante présence. Lorsque l’homme avance vers l’initiation solaire, elle peut prendre plusieurs visages, car elle sert à la transformation du corps astral et ceci l’homme ne le reconnaît pas au début. Donc il la subie sans en réaliser la fonction. C’est alors qu’elle peut être troublante car elle offre une certaine résistance à la pénétration des grandes forces qui changent tout en lui. Depuis sa conception philosophique de la vie jusqu’au moindre détail de son existence. Une telle peur ne peut-être domptée car elle est la mesure du combat entre l’âme et la lumière ou le combat entre le subconscient et la conscience créative du double éthérique qui se veut remplacer le vieil homme par l’Homme nouveau.
Voilà pourquoi beaucoup d’êtres qui connaîtront l’initiation solaire auront l’impression le long du parcours de connaître la folie, non pas par manque d’intelligence mais à cause d’une très grande perception de l’énergie de l’intelligence qui les pénétrera et dont ils ne comprendront pas la nature, tant que les corps subtils n’auront pas cessé de réagis au choc vibratoire de cette énergie.
La peur en d’autres mots sert l’âme ou l’intelligence, selon le stage d’évolution de l’esprit, si l’esprit doit-être libéré de l’emprise de l’âme, la peur sera utilisée et rendue parfaite dans sa fonction. La peur sur toutes ses formes, procède de l’ignorance de l’homme. La plus grande peur élève toujours le sceptre fatal de la mort ou de la folie, mais la mort aussi procède de l’ignorance, donc la peur et la mort vont ensemble. Lorsque l’homme aura retrouvé la source de son intelligence, il aura diminué sensiblement la peur à tous les niveaux, car sortant de l’ignorance déjà il aura une certaine maîtrise sur sa nature inférieure, ce qui lui permettra de voir parfaitement les mécanismes qui peuvent créer la peur tant qu’elle existe chez l’homme et lui est difficile de parfaitement vivre car pour vivre parfaitement, il faut avoir dépassé les illusions qui créent la peur dans la vie.
L’homme est encore au stage expérimental donc il est obligé de vivre sa vie en sursis. Il est obligé de la connaître par petite section à la fois, il ne peut la vivre dans sa totalité car le choc éblouit. Et la peur qui fait partie des mécanismes de l’âme surgit pour protéger la fine toile de l’ego contre le choc. C’est pourquoi la peur au fond n'est pas seulement une expérience psychologique, elle est aussi un mécanisme de protection de l’ego contre l’éblouissement de la lumière derrière sa réalité matérielle ou spirituelle.
L’homme au cours de la prochaine évolution rencontrera pour la première fois son homologue, c’est-à-dire la contrepartie invisible de lui-même donc il sera éprouvé dans son ego afin de réduire les tendances naturelles de sa mémoire, d’amoindrir la percer de la lumière. La peur est à un niveau ou un autre, le produit de ce mécanisme astral. La peur ne se défini psychologiquement que si l’homme pense. Dès qu’il commence à perdre cette faculté subjective, elle ce vie vibratoirement et son choc alloue une plus grande pénétration de lumière. S’il la définie ou la renationalise, il cherchera à l’éliminer de sa conscience psychologique afin de se sentir moins affecté dans sa conscience. Mais ceci ne changera rien en lui, autre que l’image qu’il se fait de lui-même ou qu’il veut se faire de lui-même.
La peur n’a rien à faire avec la réflexion de l’ego, elle a affaire avec la réflexion dans l’ego. Différence fondamentale dans sa conception. Et la réflexion dans l’ego est en fonction de l’énergie dans la mémoire et non en fonction d’une psychologie personnelle. Donc avoir peur fait partie des mécanismes internes de l’homme et ce dernier devrait apprendre à ne pas se diminuer lorsqu’il a peur. Il devrait apprendre à vivre sa peur comme si elle lui était imposée pour des raisons d’évolution. Il devrait réaliser que le choc qu’elle crée s’il est conscient des lois de la vie, altère le tau vibratoire de ses corps subtils, jusqu’au jour où elle ne peut plus de faire sentir car la fusion la neutralisée. La peur n’a jamais été comprise par l’homme parfaitement car ce dernier a toujours interprété son rôle en fonction de sa psychologie au lieu de la comprendre en fonction des forces actives et créatives en lui qui par la voie du choc pénètre sa conscience et l’élève.
Donc l’homme au niveau de l’ego a voulu combattre la peur et se faisant à développer la violence, car la violence est le visage caché de la peur. La peur naît de l’illusion qu’a l’homme d’être un être inférieur à la vie, lorsqu’en fait la vie et l’homme ne sont un. Mais l’homme n’étant pas dans la vie, mais dans son expérience périphéral et sensoriallisé ne peut voir qu’en lui qu’il existe des forces tellement puissantes que la peur ne peut les courber.
La peur protège l’homme contre l’effroi créé par le choc de la vision, de la pénétration des forces de vie d’un côté et de l’autre. La peur n’a jamais été comprise de l’humanité, excepté dans un contexte psychologique ou philosophique. Elle n’a jamais été vécue sur le plan vibratoire du choc, donc elle n’a jamais servi à détruire les couches de mémoire qui lui donnent naissance. Si l’homme ou lorsque l’homme se sera bien entretenu de la réalité derrière l’ego et ses voiles, il comprendra que la peur ne peut être contrôlée parfaitement dans toutes ces dimensions par l’ego. Elle peut être contenue par lui avec effort, mais elle ne peut être contrôlée. Seule la fusion de plus en plus grande entre l’esprit et la lumière peut la vaincre parfaitement.
La peur étant un phénomène d’énergie qui va loin, au-delà de l’aspect psychologique invitera l’homme de demain à tester la résistance vibratoire de ses corps subtils contre de nouveaux événements qui au cours de l’évolution, révolutionneront la conscience humaine et le pouvoir de l’homme sur la terre. Tant que la peur est analysée en fonction de l’ego, elle ne sert pas à l’évolution et à l’élévation de l’esprit, ni à la pénétration de sa présence dans l’homme, mais à la distorsion du comportement pour le bénéfice de l’ego.
Si l’homme ne devait pas vivre ou connaître la peur alors qu’il est inconscient, il serait dangereux car il n’aurait pas d’intelligence suffisante pour vivre en équilibre avec son voisin, la guerre serait plus permanente sur la terre, car il n’y aurait plus de barrière contre elle. Une fois conscient, elle peut lui être retirée car la fusion ne permet plus la guerre ni la violence. Les êtres les plus dangereux pour l’homme, sont ceux qui ont l’impression de surface, de ne pas avoir peur car alors tous leurs sont permis ou leur semble permis. Le terrorisme est un exemple mais ce n’est pas que la peur n’est pas au fond de ces êtres mais qu’elle est camouflée par d’autres forces de l’âme afin que le destin de l’humanité s’inscrive sur le mur des lamentations avec le sang de l’ignorance. Nous voyons encore ici que la peur ou sa retenue est une activité de l’invisible sur le plan matériel pour la destruction ou la création.
La peur matérialise dans les éthers inférieurs des couches d’énergies qui empêchent l’esprit de descendre sur la terre car ces couches d’énergies sont contrées avec le monde de la mort et transforment l’éther terrestre en une atmosphère astralisé, à un tel point que la lumière de l’invisible paradisiaque, ne peut être perçu par l’homme. Autrement dit : la peur sur la terre crée un mur, un voile qui cache la lumière du paradis terrestre, c’est-à-dire de l’éther physique. Voilà pourquoi l’homme ne peut voir dans l’invisible éthérique où évoluent les intelligences subtiles de la hiérarchie. Il ne faut pas seulement voir le phénomène de la peur sur le plan psychologique humain car ce plan n’est qu’une fonction inférieure d’un plus vaste plan qui affecte toute la terre et tous ses habitants.
La peur contamine l’éther terrestre et astralise son atmosphère invisible, de sorte que les habitants perdent de plus en plus le pouvoir de la vision intérieure. La nouvelle race humaine sera libérée de ce voile car l’homme sera transformé par l’énergie de sa propre lumière, elle forcera son chemin en lui et ouvrira un canal qui lui redonnera la vue de l’atmosphère invisible de la terre. Il est absolument nécessaire que l’homme est accès à l’invisible de sa planète, sinon la peur deviendrait étouffante à un point tel que l’homme se détruirait et détruirait son monde, car son esprit trop emprisonné de l’astral ne pourrait plus jeter de lumière sur ses actions. Donc si nous regardons le phénomène de la peur individuellement, quels que soient ces aspects personnalisés, nous devons la concevoir comme le produit du travail de l’esprit contre l’astral humain et ne plus se replier sur des attitudes psychologiques qui nous rendent coupable d’avoir peur et automatiquement l’amplifie et la conserve.
La peur, il faut la vivre, la souffrir jusqu’à ce qu’elle ne soit plus, au lieu de développer égocentriquement des attitudes qui nous donnent l’impression de la contrôler, lorsqu’en fait, ils ne font que la camoufler. Lorsque l’homme aura compris les lois de la peur, il n’en souffrira plus, car il réalisera qu’elle n’a rien à faire avec lui personnellement, mais qu’elle est le début de l’action de l’esprit contre l’astral en lui. Tant qu’il ne comprend pas ceci, il souffre de la peur psychologiquement et c’est à partir de ce point que l’astral devient plus puissant en lui et que la peur augmente, car elle n’est plus comprise par l’homme, elle est alors subie ignoramment, au lieu d’être vécue intelligemment.
La peur afflige l’ego car il ne comprend pas qu’il est victime de sa propre déformation de la réalité derrière ces voiles et tant qu’il en est affligé il la garde en lui, car elle fait miroiter ses faiblesses selon que ses faiblesses naissent du conflit entre l’esprit et l’astral qui enveloppe ce premier dans sa lumière inférieure. Donc l’ego sans appuis car sans intelligence de sa situation réelle se débat avec lui-même au lieu de se retirer du débat et voir se manifester objectivement le combat entre les deux forces l'une et l’autre ayant un point d’appuis plus ou moins solide selon l’intelligence de l’ego ou son illusion, son ignorance. Ce n’est pas l’ego qu’il faut diminuer ou blâmer d’avoir peur, c’est l’ego qu’il faut instruire dans ses lois de l’esprit et de la mémoire d’âme. Instruit de ces lois la peur disparaît, car elle ne peut plus ou peu de moins en moins prendre le dessus car l’esprit grandit et plus il grandit moins l’astral est puissant chez l’homme. La peur a toujours été associée chez l’homme à des états d’âme incontrôlable alors qu’en fait, elle est le produit d’un fort combat entre l’intelligence et l’âme ou la mémoire.
Si la peur était simplement un état d’âme celui qui en serait victime, la vivrait de façon permanente ou presque, c’est ce que nous observons chez ceux dit souffrant de paranoïa, mais il ne faut pas confondre la paranoïa ou peur maladive avec la peur naturelle, car la première reflète un manque d’esprit ou d’intelligence alors que la seconde représente le combat entre l’esprit et les forces de l’âme. S’il y a manque d’esprit chez l’homme, c’est que l’astral est trop puissant chez lui et peu s’en faut-il pour qu’il connaisse cette maladie, les conditions de vie aidant.
La peur naturelle ne peut troubler l’esprit de l’homme car c’est lui qui œuvre alors que dans le cas de la paranoïa ou de la peur maladive, ce n’est pas que l’esprit de l’homme est troublé, c’est que la trop grande présence de l’astral, l’était à un tel point que démuni d'esprit ou d'intelligence il ne vie que de l'énergie astral et c'est ce qui fait qu'il est troublé.
Si l'homme comprenait les lois de l’intelligence de son esprit au lieu de se nourrir de pensée purement subjective et subjective il verrait que le phénomène d'astralité est contigue avec le phénomène humain tant que la fusion n'est pas avancer. Il verrait alors que toute ses peurs ne sont que le produit en lui d'une tension vibratoire entre un plan supérieur et un plan inférieur de sa conscience.
Le passage de l'énergie de l'intelligence d'un plan supérieur à un plan inférieur crée un choc chez l'homme et c'est ce choc qui diminue et éventuellement fait disparaitre la couche astrale qui enveloppe l'esprit et assujetti l'ego c'est à dire qui lui donne ou lui fait vivre une expérience subjectivement, l'affaiblissant ainsi et lui créant une myriade de mécanisme subjectif de réflexion qui font de lui un être malheureux à l'intérieur de sa peur.
La peur bien que l'homme ne réalise pas le soutient dans son évolution et lui permet d'assujettirent les forces de l'âme au fur et à mesure qu'il prend conscience de lui-même de son intelligence. Ce qui met en danger l'équilibre chez l'homme ce n'est pas la peur elle-même, mais le soutient que lui donne l'ego ignorant. L’ego peut facilement nourrir la peur en lui car il réagit émotivement à l'évènement qui la crée au lieu de la vivre objectivement en observateur en s'en dégagent psychologiquement, et en vivant le travail intérieur profond et nécessaire pour que l'esprit puise un jour vaincre l'astral et tout ce qu'il contient de mémoire.
Le tragique de la peur c'est que l'ego s'en sert contre l'esprit et son évolution si l'émotivité est trop grande ou très grande. Dangereuse situation car ceci crée un cercle vicieux l'évolution peut être lente dans un tel cas car l'ego n'osera pas vivre de ses situations intérieures qui engendre la peur il s'éloignera donc de ses situations qui rendre la peur possible afin de n’avoir à connaitre cette peur pauvre homme alors car il demeurera prisonnier de sa crainte. À partir de ce moment, il ne vivra pas la peur, mais il vivra de la crainte et l’esprit devra pousser plus loin dans le temps sa libération de l’astral.
Si nous ne perdons pas de vue, le fait que l’homme encore aujourd’hui est à un état très primitif d’intelligence et qu’il ne comprend pas les subtilités de l’esprit travaillant derrière la conscience astrale pour la pénétration sur les plans inférieurs de sa lumière, nous pouvons facilement comprendre pourquoi les hommes de toutes les nations, de toutes les races, vivent des peurs qui coïncident avec le travail évolutionnaire effectué sur d’autres plans à travers toutes les formes possibles et imaginables des races et des nations. Sur le plan individuel c’est la même chose, l’homme est attribué individuellement une variété de peur au cours de sa vie, il vie ses peurs sans s’en rendre compte que la construction les mécanismes et toute la toile de fond de ses peurs font parties de l’activité de son esprit contre l’astral.
Nous devons remarquer que l’esprit veut se libérer chez l’homme, que l’âme, les forces astrales qui le contiennent, et qui le rendent prisonnier, doivent être éventuellement forcés de lâcher prise, donc le phénomène de peur qui existe chez l’homme fait partie de ce combat et l’homme de demain comprendra très bien ce mécanisme car déjà plus près de son esprit, plus près de son intelligence, plus facilement en voie de réalisation, il pourra réaliser et comprendre et bien saisir le jeu qui se fait derrière lui derrière son ego et il pourra facilement aller au-delà de l’impression créer naturellement par la peur et regarder-le tout un peu comme un observateur regarde un jeu et ne plus souffrir d’elle.
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