31 mai 2023

C. 21A LA MORT ET SES EFFETS

  

 

La mort et ses effets sur la conscience de l’homme et de la terre. Le phénomène de la mort est inconsistant avec les hautes formes de vie, car la mort retarde l’évolution de ces hautes formes de vie. De sorte que, l’énergie de la vie, au lieu de se perfectionner, c’est-à-dire de se raffiner constamment, se condense de plus en plus, jusqu’au point, où dans le cas de l’homme, au lieu de bénéficier de son énergie, il se voit obliger d’en revivre constamment les effets sur le plan matériel, sans pouvoir s’en débarrasser que par le phénomène de la loi de retour et d’équilibre, qui demande que tout système de vie consciente et auto-réflective, réorganise l’énergie mal utilisée dans son expérience passée, afin qu’elle ne demeure pas en suspension indéfiniment sur les plans subtils, qui risquent au cours des âges, d’affecter la vie mentale, émotive et physique de l’homme, empêchant ainsi ce dernier de perfectionner ces champs de forces, c’est-à-dire, sa conscience multidimensionnelle

 

Hors la mort est acceptée comme phénomène naturel par l’homme. Car sa mémoire expérientielle et son expérience de vie présente, le confirme dans l'inévitabilité et pourtant l’homme reconnaît au cours de son histoire, certains êtres ont échappé à la mort, marquant ainsi l’histoire de l’homme et lui rappellent la mort peut être dépassé. Hors l’homme a fait de ces cas inusités des monuments à l’immortalité sans jamais pourvoir comprendre par lui-même et pour lui-même, que la mort n’est que le produit de la loi de cause et d’effets, de la mémoire de l’âme sur ses principes de vie et que la loi de cause et d’effet n’est qu’une loi mécano cosmique qui est dû à son incapacité de vivre selon les lois de la lumière.

 

La mort, telle que l’homme la connaît expérienciellement, est le rejet de la matière, de la part de l’âme, qui n’a pas atteint encore au cours de son évolution, la vibration nécessaire que confère l’expérience qui n’a pas été enregistrée dans le monde, c’est-à-dire, dans le temps. Car le monde dans le sens des lois de la vie, c’est le temps, c’est-à-dire, cette dimension de la réalité, qui permet à toutes les âmes de converser entre-elles, c’est-à-dire, de verser dans les unes et les autres, le courant de leurs expériences.

 

Ce qui crée le temps, c’est le passage d’une âme vers une autre, de la mémoire de l’expérience. Et lorsqu’une âme n’a pas évoluée, jusqu’au point où elle puisse passer son expérience, transmettre son expérience, elle empêche que se forme ce que nous pouvons appeler un courant universel, c’est-à-dire, un courant d’énergie, permettant à l’intelligence de remplacer l’expérience par l’action créative instantanée. Cette action créative ayant le pouvoir de soustraire les principes de l’homme des effets de la mémoire de l’âme, de sorte que ce dernier puisse vivre de l’énergie de ce courant, plutôt que de vivre selon la mémoire et de son effet sur la vie humaine.

 

C’est ici que nous découvrons que l’homme est prisonnier de la loi de cause et d’effet, mais prisonnier plutôt de l’effet, que de la cause, car la mémoire conditionne l’homme et ce conditionnement le fait vivre au niveau de l’effet dont-il ne connaît pas la cause. Et ne connaissant pas la cause de la vie, il ne peut comprendre la vie que par le mirage de l’effet de la mémoire sur lui, de sorte que l’homme ne vit pas, mais existe. Mais l’existence, condense les énergies de l’homme et les rends de plus en plus denses, de sorte que sa conscience diminue graduellement, jusqu’au point où ses sens ne demeurent que son seul point de repère, de référence, pour comprendre la vie et ces lois. Hors les lois de la vie ne peuvent s’enregistrer dans l’homme que par vibration, c’est-à-dire, que par le mouvement de ce courant d’énergie en lui qui est libre de sa mémoire et constitue la cause de tout ce qui est ressentie en lui, plutôt la vie de l’effet. Et cette cause, cette énergie, tant qu’elle n’est pas comprise dans son ensemble, dans son intelligence, ne peut permettre à l’homme d’augmenter le taux vibratoire de ses principes, afin d’échapper à la mort, c’est-à-dire, au rejet du corps matériel par l’âme, qui doit accumuler de plus en plus d’expérience initiant ainsi la loi de retour, la loi de réincarnation.

 

La réincarnation ne résolut pas le problème de l’homme. Bien que l’âme bénéficie de plus en plus de l’expérience. L’homme aussi doit bénéficier en totalité de la vie et son pouvoir de vie dépend de sa capacité de se libérer du pouvoir de l’âme, sur son esprit, c’est-à-dire, de sa mémoire. Car la mémoire de l’âme, empêche l’homme de vivre dans l’instant de vie, c’est-à-dire dans le courant de l’énergie de vie qui est libre de la mémoire ou de ses effets sur ses principes subtils.

 

La mort correspond à l’inévitabilité de l’effet accumulative de l’âme et de sa mémoire, mais elle correspond aussi à la densification de l’énergie de l’homme, de sorte que le courant universel ne peut-être canalisé, ce qui le mène à la mort naturelle, lorsque le corps physique est affaiblit et ne peut plus retenir l’âme.

 

La mort, un jour sera élevée au stage de la progression de la conscience de la forme, de sorte que, l’homme au lieu de mourir, c’est-à-dire, de perdre à tout jamais son corps matériel, il élèvera la vibration de ce corps, qu’il continuera à utiliser jusqu’au jour, où ce corps ne lui servira plus et l’homme cessera de l’habiter dans sa forme raffinée.

 

La mort telle que l’homme la connaît, prédispose les énergies de la mémoire de l’âme, à demeurer en suspension pendant de plus ou moins longue période de temps. Mais alors que ces énergies demeurent en suspension sur différents plans de l’éther, l’être mort ne peut plus servir à faire évoluer les mondes inférieurs, car il a perdu son lien avec l’énergie du rayon, de sorte que, il peut évoluer sur les plans de la mort, mais cette évolution le confine à des expériences de vie qui coïncide toujours avec la mémoire de l’âme, mais jamais avec l’intelligence du rayon.

 

C’est une des raisons d’ailleurs, pourquoi les intelligences qui veillent à l’évolution de la terre, ne permettrons jamais que la planète soit totalement détruite et que tous les hommes meurent, car s’il en était ainsi la terre ne pourrait plus servir dans le plan de l’évolution et le plan d’évolution du système solaire. Ces derniers seront avortés. Heureusement pour l’homme et pour l’évolution de l’univers. C’est pourquoi l’initiation solaire est si importante, car elle permettra à l’homme de communiquer avec l’intelligence du rayon, ce qui lui permettra d’être intelligent au lieu de se servir de sa mémoire.

 

Si nous lisons les textes anciens, ils étaient toujours convenus, que les dieux ou Dieu, sauverait l’humanité, s’il y avait dans le monde et dans le moindre des cas un homme juste. Voilà une des raisons pour ces paroles qui cachent une grande vérité. Hors lorsque l’homme aura dépassé les dangers de la mort matérielle, les énergies de la vie en lui augmenteront, car ses corps subtils développeront un taux vibratoire supérieur, à celui qu’il connaît maintenant et l’homme pourra participer à l’évolution future, liées à jamais à une intelligence créative, faisant partie de ce rayon de création, ce que nous pouvons appeler l’ajusteur de pensée.

 

Mais la mort, c’est-à-dire, la mémoire de l’âme, vécue sur d’autres plans, ne peut être évitée tant que l’homme n’a pas cessé de se nourrir de sa mémoire et de vivre selon ses rappelles. C’est pourquoi le grand secret de l’initiation solaire est la réalisation que l’homme ne doit plus vivre dans l’illusion qu’il pense, mais réaliser de plus en plus que l’intelligence est en lui et se sert de la pensée pour communiquer avec lui.

 

Et lorsque le mental et l’émotif de l’homme ont atteint un niveau suffisant de maturité, l’homme entre dans la conscience supramentale, point de repère absolu de son lien avec l’intelligence de ce rayon. Le rayon est la puissance même dans l’homme et un jour elle sera la puissance même de l’homme. La vie sera immortalisée sur la terre et jamais plus on ne parlera de mort. Là, où les hommes conscients évolueront. Lorsque l’homme cessera de parler de la mort, il parlera de la vie et c’est la vie sans fin qui deviendra son point de mire et non la mort terminale qu’il connaît dans sa condition actuelle.

 

L’homme a un droit fondamental à l’immortalité, car il est lié au rayon, mais ce droit lui est retenu à cause de son esclavage à la mémoire de l’âme, de sorte qu’il perd continuellement le pouvoir de vivre selon les lois de la lumière et ne vit que selon une forme ou autre de spiritualité ou de matérialisme. Hors la spiritualité bien que représentant chez l’homme, un niveau plus éveillé que le matérialisme, ne l’en franchi guerre, car il doit un jour ou l’autre, être affranchit d’elle aussi, afin de ne vivre que de la puissance du rayon en lui. Évidemment ceci est une considération des plus importantes et des plus fondamentales pour l’évolution de l’homme.  

 

La mort a toujours été célébrée par l’homme, car il a toujours douté de l’immortalité et ce doute c’est constamment renforci. Aujourd’hui l’homme de science, croît découvrir la possibilité de l’immortalité dans la cryogénie ou  dans la duplication des cellules, cette conception mécanisme de l’immortalité sera aussi dépassée, lorsque l’homme s’apercevra que les lois de la vie sont plus fondamentales et plus voilées qu’il ne l’en visage.

 

La mort de l’homme retient dans les hautes sphères, les forces créatives cosmiques et empêche que s’établisse sur la terre, l’empire de la lumière. Cet empêchement est sur le point de cesser, car un nombre suffisant d’êtres humains seront élevé dans la vibration cosmique à la fin du cycle de la 5e race. Cette élévation de la conscience sur la terre, créera de nouvelle condition d’évolution et un écart divisera les hommes nouveaux des hommes anciens. Cet écart sera nécessaire et inévitable, car la vibration des hommes nouveaux sera trop élevée pour que ces derniers puissent suivre la courbe historique de l’évolution planétaire. Les hommes de l’espace viendront et rencontreront l’homme nouveau et cette rencontre amicale créera sur terre une abondance que seul l’utopie peut d’écrire.

 

Mais avant que la mort se retire de la vie de l’homme, un très grand nombre la connaîtront, car la fin du cycle ne ressemblerait en rien à ce que l’humanité à déjà connu et l’humanité perdra beaucoup de ses enfants, mais elle ne se sera pas anéantit, car le rayon de la vie est plus puissant que la faux de la mort. L’âme possède sur l’homme un grand pouvoir, tant qu’il est inconscient, celui de lui imprimer les vibrations de sa mémoire.

 

Hors sa mémoire constitue une vaste gamme d’expérience passée que l’homme inconscient ne peut reconnaître qu’à la lueur du discernement, d’un discernement de plus en plus précis et ce discernement doit grandir au fur et à mesure que l’homme sort de sa conscience émotive et mentale, afin de vivre dans la conscience supramentale.

 

L’âme et la mort sont les deux plus grands ennemis de la vie, rayonnantes du rayon. Et c’est pourquoi la descente de la conscience supramentale sur la terre, bouleversera le cours de l’histoire humaine car nul et rien ne peut s’opposer à la lumière, ni l’âme, ni la mort. Mais la lumière est si puissante qu’un nombre très faible pourront la connaître au début du cycle.

L’évolution cependant continuera et l’homme fera un jour parti de la hiérarchie, comme il se doit.  La mort ne peut empêcher la descente sur terre des représentants de la hiérarchie, car ces représentants se fondent avec elle et nulle puissance ne peut contrer leur science. Tant que l’homme désire vivre sur sa planète selon son tempérament naturel, il fera de sa planète un lieu où se détériore graduellement la conscience humaine ; bien que cette dernière ait atteint une auto suffisante technologique hors pair. Ce n’est pas la science d’aujourd’hui qu’aura besoin l’homme de demain, mais la science du rayon, car cette science est vibratoire, elle est lumière et toute matière lui obéit.

 

Les plans de la mort correspondent aux plans de la mémoire de l’âme et tant que l’homme est voué à la mort, son esprit souffre, car il découvre éventuellement qu’il y a plus à la vie que ce qu’il connaît. Et cette souffrance s’accentue au fur et à mesure qu’elle se rapproche de par son évolution, au limite que lui impose sa mémoire, surtout après la mort, car il découvre alors que son intelligence n’est pas réelle, mais une continuité de son aveuglement.

 

Hors l’homme doit vivre d’une intelligence extérieure à son expérience de vie présente ou passée, afin de pouvoir briser les formes dont est construite sa conscience expérientielle. Il fut nécessaire au début de son évolution que l’homme développe une mémoire, une âme, afin d’accroître le plus possible son pouvoir sur la matière par le biais de l’émotion et de l’intelligence. Mais lorsque ce stage ne correspond plus à son potentiel futur, il faut qu’un être cosmique tel que celui que nous avons connu, que nous avons appelé le Christ, s’incarne sur le plan matériel, afin d’ouvrir les circuits universels entre l’homme et le rayon.

 

Mais l’homme n’était pas prêt personnellement, à en connaître la valeur de l’expérience car l’initiation solaire ne devait être réalisée que deux milles ans plus tard. Afin de préparer le monde et certaines conditions essentielles au passage du rayon. Et c’est la fin du cycle qui correspond et correspondra aux conditions dictées par les lois de l’évolution. L’être qu’on a appelé le Christ a montré à l’homme son pouvoir sur la mort, mais l’homme n’était pas prêt à réaliser que cette démonstration coïncidait avec son évolution future. Alors il a fait du Christ un Dieu, au lieu de le réaliser en tant qu’être remarquable et cosmique.

 

Et lorsque l’homme fait d’un homme un Dieu, il diminue sa conscience, car il se sert de son émotivité et de son intellect subjectivement, c’est-à-dire d’une façon ni cosmique, ni créative, certain diront mais oui, mais le Christ n’était-il pas un des fils créateurs, un des Michaël ?

 

Oui, il est un des fils créateurs et un des Michaël, mais ceci ne diminue en rien l’homme, puisque l’homme aussi peut devenir un fils créateur ou un Michaël plus tard, au cours de l’évolution des systèmes encore inhabité des supers univers. Alors le point demeure toujours pour l’homme de se réaliser à travers le rayon de la création en lui et non à travers un être cosmique qui vient sur la terre pour le sortir de son ignorance ou lui faire connaître un principe nouveau de vie. La mort a ses avantages pour l’homme inconscient. Elle le libère de la souffrance de la terre, mais elle n’est plus un avantage pour l’homme conscient, pour l’homme supramental, car il sait déjà qu’elle peut être dépassée.

 

Tant que l’homme ne possède pas suffisamment d’intelligence, tant qu’il n’est pas suffisamment conscient du rayon en lui, il ne peut voir l’importance de vivre sa vie matérielle, sous le parapluie de ce rayon et d’en comprendre l’importance vibratoire. Ce caractère vibratoire du rayon est important, essentiel, car c’est de cette vibration que croît le mental et l’émotif de l’homme, que se construit la conscience supramentale en lui et que s’ajustent ses corps subtils. Comment faire la différence entre une vibration qui vient de l’âme, qui vient de la mémoire et une vibration qui vient du rayon dans l’homme?

 

Il s’agit simplement de réaliser que le rayon qui transperce l’homme, devient conscience permanente et c’est une sorte de présence vibratoire, une sorte d’état qui fait que l’homme ne peut en être parfaitement libre, même dans les moments les plus heureux. Tout le reste vient de l’âme. C’est la présence de ce rayon qui construit dans l’homme, une résistance à la vie subjective et lui permet de développer une volonté et une intelligence supérieure.

 

Lorsque la mort vient, elle ne peut frapper un homme qui a appris à vivre de cette énergie, car déjà ses corps sont suffisamment lumineux pour absorber l’énergie de l’âme. Une fois absorbée, cette énergie est sous son contrôle. C’est ce que nous appelons l’immortalité. Plus l’homme apprendra à connaître et à comprendre les lois de la vie et de la mort, plus il se libérera de ses fantaisies matérialistes ou spirituelles. Et plus se fera sentir en lui le rayon, car le rayon est intelligence et là où il y a un début d’intelligence dans l’homme, là où de nouvelles idées pénètrent dans l’homme, plus il est possible à cet homme d’évoluer.

 

Ce n’est pas toujours facile de considérer la mécanique universelle de façon supramentale mais nous n’avons pas le choix à longue échelle, car l’homme ne peut pas toujours vivre d’ignorance, un jour ou l’autre il doit tendre l’oreille, même si ce qu’il entend lui fait un peu mal ou même un peu peur car il dort depuis si longtemps. L’effet de la vie et de la mort doivent être connu. Les mystères ne doivent plus avoir leur place dans la vie de l’homme, sinon il ne pourra jamais rien comprendre et sera forcé de retourner dans des mondes qui ne peuvent le soulager, car ces mondes ne sont pas réels, ils ne sont que mémoire.

 

La mort est la mémoire de la vie et la vie est la mémoire de la mort. Seul l’immortalité est le réel visage de la vie et seule la vie immortelle est la destinée de l’homme. Entre ces deux vies possibles, l’homme a le choix, c’est-à-dire qu’il a l’opportunité selon son degré d'évolution. La mort du corps matériel ne peut que ralentir l’évolution, mais ne peut l’arrêter, car les êtres silencieux veillent à ce que l’homme un jour puisse les reconnaître et travailler consciemment avec eux, à partir du plan le plus bas afin que les hautes et les bases sphères soient unis et que l’atome serve l’homme.

 

Car l’atome aussi doit évoluer et tant que l’homme ne vivra pas du pouvoir du rayon, l’atome lui-même sera retardé dans son évolution et tout ce qui en dépend sera menacé. Les mondes de lumière, qui évolués librement en dehors des limites de la matière, se servent créativement de l’atome et ces mondes s’inquiètent de l’utilisation énorme et erronée qu’en fait aujourd’hui l’homme. Le lien entre l’atome et l’homme est très vaste, mais les dangers de mort collective qui peuvent en découler aussi sont très vastes. Il faut comprendre à tout prix l’intelligence du rayon, afin de se soustraire des effets terribles que peut entraîner une humanité qui ne réalise pas encore les méfaits de la mort.

 

La soif du pouvoir sur la terre est tellement grande aujourd’hui, que peu sans faux, pour que l’humanité en grand nombre subisse la destruction par le feu. Et pourtant le feu peut rendre de si grand service à l’homme. Pour l’homme il est question de vie ou de mort ou même d’immortalité, ne sont que des questions philosophiques, c’est-à-dire intellectuelle ni plus ni moins. Mais pour l’être supramental, déjà le débat est clos et il le demeurera toujours. L’homme c’est toujours demandé qu’est-ce qui se passe après la mort ? Qu’elle genre de vie connaît-il ? Ainsi de suite.

 

La mort le fascine autant qu’il peut en être fasciné par l’immortalité, s’il y croit ou voudrait y croire. Et bien la mort est le résultat de la séparation des principes inférieurs de l’homme, à partir de ses centres, c’est-à-dire que les enveloppes d’énergie qui constitue son corps vital, son corps émotionnel et son corps mental, se sépare les uns après les autres. Le corps mental étant le premier à se détacher et à retourner sur le plan mental inférieur, le corps astral et ensuite le corps vital.

 

Lorsque le corps vital se détache en dernier de tout, le corps matériel n’a plus de support et l’on connaît le “ rigor mortis ” ou le durcissement de l’enveloppe matérielle. Lorsque le corps astral se retire, tout le matériel de vie de l’homme, ses passions, ses appétits, etc... Tout ce qui avait rendu sa vie intéressante, devient mémoire, c’est-à-dire que l’énergie de ce corps est subtilement absorbée éventuellement par l’âme et il ne reste plus que l’enveloppe externe, vide de son contenant. Il en est ainsi pour le corps mental.

 

Tout redevient mémoire et l’âme se retire, c’est-à-dire que la mémoire de l’homme d’autrefois, est aspirée en elle et l’âme retourne sur son plan, c’est-à-dire dans un monde qui n’est pas humain, mais totalement mémoire, on appelle ce monde, les archives de l’humanité. Alors que l’âme retourne aux archives, le corps mental et le corps astral et le corps vital, demeurent en suspension sur leur plan respectif et lorsque le temps vient pour une nouvelle incarnation, ces corps sont restitué leur mémoire et un homme naît sur la terre, outillé une fois de plus.

 

Certains se demandent ce qui se passe lorsqu’il communique avec un défunt, une mère par exemple. Et bien lorsqu’un homme communique avec un être cher et qu’il reçoit une réponse il communique avec la mémoire de cet être, c’est-à-dire qu’il rejoint une partie de cet être qui n’est pas totalement extrait en mémoire par le retrait total de l’âme. Si l’âme n’a pas fait un retrait total de la mémoire des enveloppes, c’est parce qu’elle en fut empêchée temporairement par les êtres silencieux qui veillent à ce qu’un terrestre puisse être soulagé. Mais avec le temps cette mémoire disparaît totalement dans les archives et les communications deviennent moins fréquentes, plus difficile.

 

D’autres se demandent, comment explique-t-on le phénomène du fantôme Poltergeist

Et bien le Poltergeist ou le fantôme représente la présence sur le plan matériel soit du corps astral, soit du corps vital, d’une personne décédée qui n’a pas encore été soumise au retrait de l’énergie de la mémoire par l’âme et tant que l’âme ne s’est pas totalement retirée d’un des principes, ce dernier peut jouir d’une certaine affectation, c’est-à-dire qu’il peut réapparaître sur les plans plus denses de la matière et être vue par les yeux de l’homme. Mais l’être vue n’est plus l’être de jadis, car déjà le corps mental n’est plus et si le corps mental n’est plus, l’apparition n’est que forme, l’image dans de très rares cas là où le mental, l’astral et le vital se retrouvent réunis au-delà de la vie matérielle. L’homme sera plus réel que dans les cas précédant, mais encore selon des lois particulières à cet homme.

 

Les initiés qui par le passé, se montrèrent à l’homme après la mort, possédait tous leurs principes et ceci étaient conforme à des lois leurs permettant de réapparaître après la mort. Mais dans ces cas, l’âme n’était pas retournée aux archives, elle avait été intégrée dans leur principe et ces êtres étaient immortels. Mais en général, lorsque l’homme meurt, ces principes se séparent et l’âme retourne aux archives et les corps subtils libres de l’énergie de l’âme, demeurent en suspension sur leur plan respectif, jusqu’à ce qu’il soit réutilisé plus tard pour une réincarnation éventuelle.

 

Quels que soient les cas de vies après la mort, tous peuvent être compris pourvue que l’homme soit dans l’intelligence du rayon qu’il l’anime ainsi il est protégé des témoignages externes, c’est-à-dire d’être partiellement ou mal informé en communiquant avec des plans ou avec une mémoire partielle. Pour bien comprendre la mort, il faut bien comprendre le phénomène de l’œil. L’œil est le seul sens chez l’homme qui lui permet d’être en conscience mentale, astral et vital à la fois. Et c’est à partir de ce sens que se construit dans ses principes, une mémoire phénoménale et très vaste, dont il n’est pas toujours conscient lui-même, mais qui peut servir dans le monde des esprits.

 

Car après la mort matérielle, l’œil a permis le souvenir au mental, à l’astral et au vital et c’est pourquoi l’on dit souvent que l’œil reflète l’âme. En effet l’œil reflète la mémoire de ces trois principes et ces trois principes sont les enveloppes subtiles qui contiennent l’information donc se servira l’âme pour son évolution. Évidemment si un homme entre en communication avec un, deux ou trois de ces principes et que la mémoire n’est pas encore retirée, l’homme aura la ferme impression d’avoir vu ou communiqué avec un être cher.

 

Mais après la mort, l’âme n’est pas dans le corps physique et dès qu’elle se retire, l’homme n’est plus. Il n’y a que mémoire et un jour il n’aura plus que des coques, des enveloppes vides de cette mémoire du mortel dont l’âme aura totalement retiré le matériel. L’homme se pose aussi des questions sur le phénomène des endroits dit hantés. Ces endroits représentent pour le décédé un environnement dont sa mémoire est encore intacte ou partiellement intacte.

 

Alors si la mémoire du corps vital est encore intacte, ce corps se rattachera à cet endroit et ceci peut être pendant de longue période. On dit alors que l’âme est troublée, mais en fait ce n’est pas que l’âme est troublée, mais c’est dû au fait que les êtres silencieux ont empêché l’âme de retirer la mémoire de cette coque, de ce véhicule afin de maintenir vivant dans un coin quelconque de la terre, l’idée de la vie après la mort afin que l’homme sache qu’il n’est pas seulement matériel. Mais il n’y a pas de vie comme telle après la mort, il n’y a que mémoire et c’est l’activité de la mémoire qui donne à l’homme l’impression de la vie après la mort.

 

Le mot vie peut dire beaucoup de chose, selon que l’on la considère partielle, c’est-à-dire principe actif séparé et possédant une mémoire pleine ou partielle et la vie terrestre, où tous les principes sont actifs. Le mot vie après la mort n’est pas parallèle au mot vie sur la terre, c’est-à-dire qu’il faut considérer que sur la terre la vie est totale, mais non parfaite. Tandis qu’après la mort, la vie est partielle ou nul selon la mémoire du principe. Si le principe possède une mémoire, la vie est plus réelle. Si la mémoire est restreinte, la vie aussi est restreinte, tout dépend du rapport entre l’âme et ses principes et ces rapports sont rigidement contrôlés par ces êtres silencieux qui s’occupent de ces travaux.

 

Beaucoup peut être expliqué sur la mort ou la vie après la mort, mais cette entrée en matière ne sert qu’à faire reconnaître à l’homme l’importance de l’immortalité et lui faire réaliser que l’immortalité est le résultat de son évolution, c’est-à-dire de sa capacité de comprendre les lois de l’esprit afin qu’il puisse un jour être en harmonie vibratoire avec le rayon. Dont son intelligence est l’ajusteur de pensée.

 

La mort en soi est une condition de l’involution et tant que l’homme n’est pas conscient de la vie réelle, il ne souffre pas de son ignorance mais lorsque la conscience supramentale descend en lui, l’autre versant de la montagne n’est plus une solution au problème de l’évolution. Certains diront qu’auparavant au moins, il avait ou vivait de l’espoir qu’après la mort, la vie continue et que maintenant que si l’homme ne tend pas à la conscience supramentale il se retrouvera un jour divisé dans ses principes, un peu comme l’automobile avant de sortir de la ligne de production. Ceci risque de causer une certaine tristesse dans l’homme, disent-ils ?

 

 

Et bien ne vous inquiétez surtout pas, car plus vous en savez sur la vie et la mort, même si vous mourez, la mémoire vous servira et si votre mental est grand, parce que vous avez vécu une vie plus intelligente, les êtres silencieux permettront que vous gardiez votre mémoire.  Et ceci est un point important. Une des tâches les plus délicates de ces êtres merveilleux est justement de permettre que les morts dont les principes ont accumulé de lumière dans leur mémoire sont permis de garder cette mémoire et c’est justement cette mémoire qui permet à ceux qui sont de l’autre côté de voir la lumière, car leurs principes sont sur des plans supérieurs.

 

Mais ceci laisse encore l’eau à la bouche, car l’homme veut bien de l’autre côté ne pas être simplement un principe, mais un lui-même qui évolue. Et je répondrai à celui-ci, de ne pas s’inquiète non plus, car la mort telle que se l’imagine l’homme n’existe pas. La mort est simplement le retrait de la vie mental sur son plan, la vie astrale sur son plan et la vie vitale sur son plan.

 

L’homme en tant que tel n’est plus, car le physique n’est plus, mais remarquez que la nuit lorsque vous dormez, vous êtes sur le plan astral et le mental est sur le plan mental. Et seul le vital demeure accroché, fixé au corps physique. Et pourtant vous n’êtes pas homme dans la même façon, dans le même sens que pendant la journée. Il en est ainsi après la mort, ce sont les émotions qui vous causent peut-être cette tristesse, mais c’est justement aussi à cause de ces émotions et de ces pensées subjectives que l’homme est esclave de la mort, c’est-à-dire esclave de la mémoire de l’âme.

 

C’est pourquoi le phénomène de l’immortalité pour l’humanité est un phénomène important et ce n’est qu’au cours de la fin du cycle que l’homme découvrira jusqu’à quel point il est essentiel pour lui de vivre d’intelligence, c’est-à-dire de vivre dans la conscience supramentale où se situe en lui, l’intelligence de l’ajusteur de pensée à travers le rayon qui lui est propre. Et lorsque l’homme vit de l’intelligence il ne vit plus de la mémoire de l’âme et c’est pourquoi il est libre de la mort et libre dans la vie.

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