La tolérance doit-être plus qu’une vertu chez l’homme, sinon elle peut facilement dégénérer en un rapport de faiblesse entre l’intelligence et l’émotion. Il est bon que l’homme soit tolérant lorsqu’il est lui-même élevé en intelligence, car cette élévation lui permet de comprendre et de reconnaître ce qui n’est pas évident à un être de moindre sensibilité. Mais l’homme conscient ne peut tolérer indéfiniment une situation qui vérifie l’homme, car il perd trop d’énergie et se verra obligé de se séparer d’une telle condition, car son intelligence l’exigera, mais tant que l’homme n’est pas suffisamment dans son intelligence réelle, il lui est nécessaire d’être tolérant, sinon s’il ne l’est pas, il sera forcé de voir jusqu’à quel point il peut être prisonnier de l’impression qu’il a d’être plus intelligent que celui envers lequel il exprime son intolérance.
Tant que l’homme n’est pas suffisamment conscient de l’intelligence en lui, il ne peut se permettre d’être intolérant car cette intolérance est par le fait même dû à une insuffisance de son intelligence. Celui qui est intolérant est en fait celui qui croit être plus intelligent que l’autre et en fait ceci peut être très bien le cas, mais ce n’est pas le cas qui compte, mais le fait que son intelligence n’est pas encore complète et c’est ce manque de développement de perfectionnement, de maturité de son intelligence qui crée l’intolérance.
Certains sont tolérants car ils sont spirituels et leurs spiritualités leurs permets de l’être, sans réaliser qu’il y a aussi au fond d’eux-mêmes une faiblesse de volonté. Ce n’est plus une bonne qualité, mais une mauvaise. D’autres sont intolérants sous le prétexte de voir dans une situation quelconque, un manque d’intelligence ou de sensibilité de la part de l’autre. Et eux aussi ne voient pas qu’ils manifestent une mauvaise qualité, car ils ne voient pas derrière leurs intolérances une forme subtile de vanité dans leur esprit. Et c’est cette vanité qui leur donne l’impression d’être intelligent face à face à telle ou telle situation. Alors que ce n’est pas une manifestation d’intelligence réelle mais de fausse intelligence, qui est dictée par une profonde incapacité d’être au-dessus de ce qui n’est pas à leurs yeux acceptables.
L’intolérance de l’homme pour l’homme, témoigne de l’impuissance de son intelligence créative et l’excès de tolérance de l’homme pour l’homme, dénote la petite teste de son esprit, vis à vis l’équilibre du bien et du mal, du bon et du mauvais. Alors il ne s’agit pas pour l’homme d’être tolérant ou intolérant, mais intelligent dans le sens vibratoire du terme, afin que l’énergie créative de l’intelligence réelle en lui, tranche la question, au-delà de l’implication subjective de son ego.
La tolérance offre à l’homme une gratification spirituelle qui peut facilement voiler un petit agacement derrière la façade spirituelle de l’attitude positive. Ceci doit-être réalisé, car une personne qui serait tolérante pour une raison de tempérament, se verrait petit à petit perdre du caractère naturel et ainsi devenir pauvre de volonté et d’intelligence réelle. Par contre la personne intolérante se verra perdre la sensibilité qu’elle a de besoin pour bien répondre à une situation pénible, qui peut être corrigée et en l’intérieure de laquelle un nouvel équilibre peut être créé. Or dans les deux cas une telle personne retarde sa propre évolution, car elle ne pourra voir les outils dont-elle à elle-même de besoin pour devenir créativement intelligente. L’intolérance est aussi mauvaise pour l’individu que la tolérance à outrance, car dans les deux cas où il y a un excès de fausse intelligence et de fausse volonté où il y a un excès de faux amour et de fausse intelligence. L’intolérance doit-être remplacée par une sorte de patience mentale et émotive réelle qui ne peut -être créée que par la conscience intelligente et créative de l’homme. La tolérance doit-être remplacée par une intelligence vive et créative qui permet à l’homme de bien saisir les conditions qui ont créé une situation regrettable et aussi de réaliser que la situation regrettable fait partie de la condition mentale et émotive de celui qu’il l’a manifesté.
L’être intolérant se prend au sérieux et ne réalise pas que son intolérance peut être intolérable pour celui qui est intelligent et tolérant. Lorsqu’un être est tolérant par intelligence et non pas par spiritualité ou habitude ou attitude, l’intolérance lui est intolérable, car il souffre de voir que des êtres supposément intelligents n’aient pas l’intelligence de leur manque d’intelligence créative et réelle. Alors que la tolérance intelligente exige que l’homme possède une intelligence mûre, l’intolérance reflète une immaturité de l’intelligence, causée par un trop plein de vanité et d’émotivité que l’ego ne peut contenir, car le portrait qu’il se fait de lui-même est encore trop près de lui.
La tolérance mal placée, celle qui est issu d’un trop plein de sentiment et d’une volonté et d’une intelligence diminuée par un sens aigu de la vertu, peut entraver l’équilibre dans le monde, car les forts prendront avantage de ceux qui sont trop bon. C’est la raison pourquoi tant d’homme et de femme ont été martyrisés pour leur foi, leur excès de tolérance leur enlevait le pouvoir de l’intelligence et de la volonté réelle pour les remplacer par une fervente spiritualité qui les assujettissaient à la force brutale de ceux qui les dominaient. C’est l’histoire de l’humanité.
L’homme moderne ne souffre plus le martyre car les mœurs ont changé. Remarquez bien le mot changé et non le mot évolué. L’homme n’évoluera que lorsqu’il sera dans l’intelligence et la volonté réelle qui émanent des centres supérieurs à sa nature animale. Mais bien qu’il ne soit plus affligé par le martyre, il est encore voué à supporter l’inconscience de l’humanité et un trop plein de tolérance, un excès peut très bien l’amener à réaliser un jour qu’il a été dupe de la vie et cette réalisation pourra facilement déclencher en lui l’opposé, c’est-à-dire l’intolérance.
Mais cette fois, ce sera une intolérance radicale de celui qui a passé trop de temps dans le camp des grands vertueux. La loi de polarité existe même pour le saint homme, surtout s’il réalise un jour ou l’autre que sa sainteté était une forme plus ou moins avancée de naïveté spirituelle, lui enlevant le pouvoir naturel de l’ego et permettant ainsi que se canalise en lui des forces qu’il considérera divines, parce qu’il n’aura pas la force de l’intelligence et de la volonté réelle pour s’en servir pour le bénéfice de l’évolution de l’être, de l’individu de la terre, de lui-même.
Ceux qui ont gouverné les masses, les nations ont toujours prêché la tolérance car une telle attitude leur permettait d’agir avec des mains plus libres. Mais lorsque le temps de guerre est arrivé, ces mêmes chefs ne supportent plus de parler de tolérance vis à vis l’ennemi, car le feu de la haine doit servir leurs intérêts belliqueux. Je veux simplement démontrer que toutes choses, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, contiennent son opposé. A toute vertu il y a ignorance, à tout péché une vertu. Si on avait enseigné à l’homme les deux aspects de la vertu, l’être au lieu d’être naïf, seraient plus intelligent. Et si on avait expliqué l’avantage de certains péchés, l’être serait plus compréhensif envers ceux qui pêchent, alors à la fin du 20ème siècle, l’homme comprendrait bien les dangers d’une trop grande tolérance et l’aberration provenant de son opposé, l’intolérance. Un plus juste milieu serait plus près de la conscience de l’homme, de sorte que l’on vivrait plus d’intelligence et plus de volonté réelle et moins de naïveté dans un cas et de vanité d’esprit dans l’autre. Il est raisonnable de dire que les hommes ont toujours vu la tolérance comme une grande vertu, parce qu’ils n’avaient pas encore réalisé l’âge de l’individualité réel. Ils n’avaient pas encore atteint la fin d’un cycle qui ouvrira la porte sur la conscience individuelle et l’identité réelle.
De sorte que la tolérance permettait à l’homme ancien, de freiner les forces de destructions qui pulsaient à l’intérieur de la poitrine barbare de l’homme. Par contre avec l’intolérance nous entrevoyons l’échec à l’intelligence réelle, l’absence de cette clarté d’esprit qui vient de l’intelligence réelle et qui permet à l’homme d’être au-dessus des incidents de vie qui ne valent pas la peine d’être comptés comme si important, qu’ils nous embrouillent l’intelligence.
La tolérance, la belle tolérance, c’est-à-dire la patience intelligente n’est pas une qualité, mais le pouvoir de l’esprit sur l’émotion et cette belle tolérance n’est pas de l’homme, de son ego spirituel, mais de la force de l’intelligence en lui qui perce la surface de son moi et lui donne la vigueur de ne pas se prêter à ce qui démonte la petitesse humaine. Car l’homme est beaucoup plus petit qu’il ne se l’imagine. Et sa stature ne se mesure pas à son statut matériel ou psychologique, mais à sa capacité d’être en harmonie vibratoire avec l’intelligence et la volonté universelle en lui qui dicte la juste mesure de la tolérance, c’est-à-dire de l’intelligence et de la patience. Si l’homme mesure la tolérance à la lueur de sa spiritualité, de son émotion, il en sera victime, car les forts domineront sa vie et lui demeurera pauvre par tolérance pour ceux qui ne vivent pas du même pain.
Par contre s’il ne voit pas son intolérance ou la rationalise, il affaiblira son lien avec l’homme et ne pourra réaliser que celui à cause duquel il vit l’intolérance est sur sa route pour que lui-même devienne intelligent au lieu de vaniteux. Plus l’homme avance vers le nouveau cycle de l’évolution, plus il devra reconsidérer le défaut et la qualité et en voir les deux côtés de la médaille à la fois et ceci ne peut être réalisé pleinement que par le développement de l’intelligence supramentale qui détient la clé à la dualité et qui peut sans faille, faire réaliser à l’homme que la mesure de toute mesure n’est jamais dans la mesure elle-même, mais dans l’intelligence de sa réalité.
Si par exemple un être anciennement de nature tolérante voit que sa tolérance lui a nuit, car elle lui a empêché de prendre sa place, sa part dans la vie. La mesure de son expérience sera en fonction de son intelligence réelle qui est en fait, la mesure finale de cette expérience. De même que dans le cas de l’intolérance, mais si l’homme n’atteint pas le stage de cette intelligence objective qui est la conscience supramentale, il sera toujours l’esclave d’une bonne mesure ou d’une fausse mesure selon qu’il soit tolérant ou intolérant par habitude et il ne pourra jamais pourvoir s’ajuster, c’est-à-dire découvrir la juste mesure dans un cas ou dans l’autre car son ego brouillera cette intelligence de la mesure réelle et dans les deux cas, il sera perdant ou du moins dans les deux cas, il aura cessé d’être libre, c’est-à-dire intelligent réellement, c’est-à-dire non influençable par la situation extérieure. Sa vraie mesure ne sera jamais atteinte et il continuera ainsi pendant des années à être l’esclave de ses bons sentiments pour le bénéfice de ceux qui dominent et le faux dictateur de ceux qu’il voudrait bien pourvoir étranglés de ces mots, sinon de ces gestes.
Chez tous les peuples nous retrouvons des vertus et leurs opposées. Et tous les hommes de tous ces peuples sont prisonniers de ces vertus ou en flagrant d’élite. Et dans tous les cas, l’intelligence pure et objective essaye de sa frayer en vain un chemin afin que l’homme soit libre dans l’ego, c’est-à-dire intelligent dans ses émotions, donc intelligent dans sa conduite. Évidemment la tolérance permet à l’humanité d’être plus humaine, mais elle encercle l’individu dans un circuit qu’il l’empêche de reconnaître sa volonté et son intelligence réelle, si cette tolérance n’est que spirituelle ou que fondée sur l’habitude. Là où l’intolérance règne, l’humanité souffre, car l’homme s’acharne contre quelque chose, qu’il ne peut changer et s’acharnant, il perd contact avec lui-même et prend petit à petite possession de faux sentiments qu’il juge correctes vis à vis lui-même, alors que ce n’est qu’en fait une glorification personnelle de l’idée qu’il se fait du bien ou de mal, du bon ou du mauvais, pour sa propre satisfaction.
Il existe une relation particulière entre le jugement d’autrui et l’intolérance et ce jugement provient du fait que l’on se donne un droit de maître, un droit d’être bon juge, car on a l’impression de l’être, non pas parce que nous le sommes vraiment, mais parce que nous sommes atteints d’une sorte de vanité dans l’esprit. Manqué d’intolérance à cause d’une impression que l’on a de ce qui peut ou devrait être autrement, nous entraîne inévitablement à un conflit avec la nature humaine qui est encore ignorante. Donc nous perdons beaucoup d’énergie à châtier, alors que nous pourrions aussi bien la conserver à nous perfectionner dans l’intelligence réelle et la volonté réelle afin que nous puissions développer éventuellement un discernement précieux. Alors nous verrions que l’homme intelligent réellement n’est ni tolérant, ni intolérant, mais simplement dans la mesure de l’intelligence qui se manifeste en lui, le libérant ainsi au niveau de l’ego, du lourd fardeau spirituel ou philosophique ou moral de la tolérance ou de la vanité de son opposé. Ainsi libre devant ce monstre à deux têtes que crée le bon et le mauvais, la tolérance et l’intolérance.
L’homme exécute avec précision l’action qu’il doit vivre selon les lois vibratoires et harmonieuses de l’intelligence créative. Fini l’attitude qui fait de l’un, un saint homme et de l’autre un fils de Caïn. La descente de l’intelligence supramentale sur la terre, ouvrira l’homme à lui-même, il lui fera reconnaître une façon de vivre, qu’il n’est pas opposé au bien de l’ancienne vie, ni complice du mal de cette même vie, mais qui le libère des fausses valeurs rattachées aux deux vies, de sorte qu’il pourra enfin vivre sans être étouffé, ni sans étouffer les autres. L’intolérance est un plus grand mal sur le plan collectif que la tolérance à outrance, car elle empêche l’homme de voir qu’il y a en lui une sorte d’impatience, donc un manque d’intelligence réelle qui peut corriger les excès de l’ego. Et cette situation rend pire les relations humaines qui sont déjà à un très bas niveau d’harmonie.
L’intolérance démontre la limite de l’intelligence de l’homme et remplit le canal psychique de l’homme d’une énergie qui bloque l’énergie pure et non contaminée de la conscience réelle et universelle. Même si l’intolérance est facilement rationalisable et il est précisément là le danger, elle ne peut être sanctionnée par l’intelligence réelle, car elle divise et sépare, alors que l’intelligence réelle unit et répare. Ceux qui se savent intolérant, doivent réaliser leur intolérance et la brimer avant qu’elle ne les brimes dans leurs vibrations, car il ne faut pas oublier que l’homme conscient, vivra d’énergie et cette énergie ne peut être contaminée par la subjectivité rationaliste de l’homme inconscient.
L’intolérance coupe l’homme d’une vibration qui lui sert de force mentale et de support au niveau de son système nerveux. Autrement dit, plus l’homme souffre d’intolérance, moins il peut développer de résistance aux bases vibrations qui sont dans l’éther et qui affaiblissent son corps émotionnel. L’intolérance détruit à la longue, le jugement chez l’homme, un peu comme par érosion, parce que l’émotivité étant une énergie de plus base vibration, ne peut plus éventuellement être rejointe par l’énergie du mental, de sorte qu’avec le temps, l’homme perd la capacité de correspondre parfaitement sur les deux plans. Le jugement est alors affecté et avec les années sa correction devient de plus en plus difficile.
L’intolérance renverse la polarité entre le mental et l’émotif et si elle continue pendant un grand nombre d’années, elle est totalement irréversible et c’est ce qui rend pire l’esprit de la vieillesse. L’intolérance est une des grandes faiblesses psychologiques de l’homme et représente un des plus grands problèmes d’adaptation et de relation sociale que vie aujourd’hui l’humanité. Par contre la tolérance à outrance irréfléchie, représente un problème, non pas pour l’humanité, mais pour l’individu, car elle lui enlève la clarté d’esprit dont il a de besoin, pour bien vivre sa vie et ne pas être obligé constamment de supporter l’inconscience des autres.
La tolérance à outrance le force à garder à l’intérieur de lui-même, certaines énergies qu’il devrait éliminer par le pouvoir de la volonté et de l’intelligence réelle. S’il conserve trop longtemps en lui-même certaines émotions, à cause d’un excès d’attitude de tolérance, il se fait tort et perd petit à petit sa volonté de se séparer d’un éther inférieur. Ceci est mauvais pour l’individu, car il suffit qu’il garde trop longtemps à l’intérieur de lui-même ces énergies, pour qu’il se trouve un jour incapable de corriger des situations qui requièrent une correction quelconque infirmer ainsi, il peut facilement appauvrir sa vie et diminuer son plaisir de vie pour le bénéfice des autres.
L’excès de tolérance sera utilisé par les autres inconsciemment, car leur inconscience ne leur permet pas de voir ou de reconnaître votre tolérance. Et l’homme tolérant à excès devient l’homme perdant. Dans la vie il faut prendre des décisions, il faut agir, il faut trancher des situations, il faut canaliser de l’énergie qui vient des plans supérieurs de l’homme et qui lui permettent de vivre de façon noble, au lieu de vivre de façon pauvre et à la remorque de ceux qui souvent ne valent pas la peine d’être en relation continue avec soi. Chaque situation de vie, requière une compréhension qui lui siée bien, c’est pourquoi l’intelligence réelle d’une situation est la seule réponse au rapport souvent disharmonies que nous vivons en relation avec les autres.
C’est pourquoi la tolérance ou l’intolérance doivent-êtres le résultat du pouvoir vibratoire de l’intelligence et de la volonté de l’homme, au lieu d’être simplement des attitudes morales positives ou négatives fondées sur une psychologie qui n’est que la caricature d’une personnalité dont le tempérament et le caractère n’ont pas été encore polis par l’intelligence réelle de la conscience supramentale. Beaucoup sont tolérant de tempérament et beaucoup intolérant de tempérament. Mais le tempérament doit-être poli par l’intelligence si l’homme doit bien réfléchir l’action dite tolérante ou l’action dite intolérante. À partir de ce moment, nous ne parlons plus de tolérance ou d’intolérance, mais d’intelligence patiente ou de volonté créative et active.
Tant que l’homme n’aura pas pris conscience de ses facultés vibratoires, il sera prisonnier de l’une ou de l’autre attitude, de l’une ou de l’autre vertu. L’universalité de l’homme est un projet d’évolution à long terme et l’individu conscient ne peut attendre après les siècles, pour bien vivre sa vie. C’est pourquoi une compréhension profonde des lois vibratoires en soi résoudra le problème à l’échelle de chaque individu et fera comprendre à beaucoup d’individus que se n’est pas le salut de la terre qu’ils doivent espérer mais l’intelligence et la volonté réelle qui est à leur porté, lorsqu’il se conscientise.
Lorsque l’homme se conscientise, son système nerveux, sa vision intérieure se développe et il a tendance naturellement au début à opter pour une sorte d’intolérance vis à vis l’action inconsciente des autres. Ceci fait partie du fait que ses corps ne sont pas encore ajustés et qu’il n’a pas encore le contrôle sur ces énergies. Ceci est compréhensible à la lueur de la grande sensibilité vibratoire qui se développe en lui, mais il ne doit pas perdre conscience de l’équilibre qui doit s’établir en lui avant qu’il puisse être en mesure de bien être sûre qu’il agit avec intelligence.
Il est facile pour l’être qui se conscientise de dire qu’il est conscient et que ce qu’il fait, fait partie de sa conscience, mais il doit réaliser que même si beaucoup d’illusion ont été éliminées, d’autres le seront, dont il ne prendra conscience qu’au fur et à mesure qu’il grandira dans son intelligence réelle. Remarquez bien, être conscient n’est pas assez, il faut que la conscience devienne de l’intelligence réelle, pure. On ne parlera plus alors de conscience mais d’intelligence.
La tolérance intelligente instruite l’homme de sa volonté et de la capacité qu’il possède d’absorber de l’énergie de base vibration, sans n'en être affecté. Mais il faut que l’homme soit dans une intelligence réelle, dans son intelligence réelle, pour ne pas être affecté par de l’énergie de base vibration. Une volonté intelligente, éliminera l’intolérance, il lui fera remarquer sa capacité aussi, d’absorber de l’énergie de base vibration sans en être affecté. De sorte que le problème de tolérance à outrance ou d’intolérance ne sera plus une botte de foin à l’intérieur de laquelle il vivait. Mais les temps changent rapidement et l’homme de demain sera le maître de ce qu’il pense et comprendra bien ce qu’il pense et son comportement sera conforme à sa nouvelle intelligence objective du phénomène humain.
Il ne s’agit plus pour l’homme conscient d’être tolérant ou intolérant, il s’agit pour lui d’être en harmonie vibratoire avec son énergie et c’est le développement de cette harmonie qui suscitera en lui une intelligence réelle de la masure qu’il doit appliquer vis à vis telle ou telle situation de vie. De sorte que, au lieu d’être esclave des autres, à cause de son émotivité ou esclave de son faux moi, à cause de sa vanité, il sera nettement et clairement dans sa peau, dans son intelligence réelle. La réalité de la conscience individuelle ne se façonne pas de l’extérieur, mais se sert des expériences extérieures pour se développer. L’être qui se conscientise apprend petit à petit à ne pas se prendre au sérieux, ni dans la tolérance à accès, ni dans l’intolérance. Il voit très bien la ligne de démarcation qui divise cette polarité et ne se nuit pas en vivant sa vie aux extrémités de cette démarcation.
Il vit sa vie en fonction de l’intelligence de cette vie et ne peut plus se voir comme vertueux ou non vertueux. Il est bel et bien dans son action intelligente et se garde bien d’être trop bon ou trop mauvais subjectivement. En fait, il n’est ni l’un ni l’autre, il est point final. Il est conscient de l’intelligence en lui qui passe par son canal et rien d’autre ne peut ternir la qualité de son action, car il n’a plus d’émotion dans la pensée, ni de pensée qui trouble l’émotion.
Le problème avec la psychologie de la vertu qui caractérise l’involution et le développement de la civilisation humaine ressort de l’incapacité naturelle de l’homme, de voir les deux côtés de la vertu à la fois et de comprendre quand il n’est pas bon d’être vertueux et quand il n’est pas bon de ne pas l’être. L’homme est toujours coincé entre le bien et le mal, le bon et le mauvais et n’a jamais eu la suffisance d’intelligence pour ne pas souffrir ni dans un cas ni dans l’autre. De cette situation historique qui dure depuis des millénaires, il s’est développé chez l’individu une sidérose de l’esprit qui s’est accentué vers le milieu du 20ème siècle et qui a précipité un changement radical des valeurs morales, ce qui en retour a miné les valeurs sociales. Et l’homme souffrira de cette situation jusqu’à la fin du cycle et elle s’aggravera, car peu nombreux seront ceux qui en font la synthèse de cette polarité, pour se libérer du concept du bien et du mal, afin de vivre dans leur intelligence réelle.
Autant les individus ont mal vécu leurs tolérances et leurs intolérances, autant les nations que les sociétés, car enfin de compte, ces corps collectifs sont faits d’individus non individualisés. De sorte qu’il n’est plus surprenant qu’aujourd’hui, les sociétés collectives appellent trop tard à la tolérance, car déjà, elle n’existe plus chez l’homme et c’est l’intolérance qui a pris le dessus, car l’homme a réalisé sans le savoir que l’intolérance le libère plus rapidement de la stupidité oppressive du passé que la tolérance. Mais ce qu’il n’a pas réalisé, c’est que l’intolérance aggrave le cas de l’homme, vis à vis l’homme, car la guerre est sa marque dégénérative, lorsqu’elle passe du plan individuel au plan collectif. Et tous les hommes vivent sur une même planète.
Dans l’avenir, toute la tolérance possible devra exister sur le plan collectif et ceci ne se pourra que lorsque l’homme aura réalisé que seule l’individualisation réelle, peut faire renaître le respect et transférer la tolérance du plan d’une moralité individuelle à un cadre moderne de moralité collective. Autrement dit, la servitude historique de la tolérance individuelle, est la sauvagerie de l’intolérance individuelle, seront remplacées par la tolérance collective, sinon l’homme souffrira de l’intolérance collective et ceci mènera l’homme à la grande guerre ou tous les effrois se réuniront en lui pour lui faire réaliser qu’il n’a jamais compris la nature de l’intelligence réelle et qu’il a toujours vécu en fonction de valeur historique et que ces valeurs ont été positives, elles ont été négatives mais elles n’ont jamais été créatives.
La tolérance si elle est intelligente, accroît la résistance de l’homme contre l’inconscience humaine et lui sert de garde contre les maladies de l’esprit qui souvent provienne d’une trop grande sensibilité et d’une incapacité de s’immuniser contre la trop grande inconscience de l’homme. Une telle tolérance augmente la tolérance émotive, mentale et physique de l’homme, mais il faut qu’elle soit intelligente, c’est-à-dire non pas seulement la dictée morale d’une civilisation, d’une culture, d’une opinion collective, mais une capacité vraiment intelligente de pouvoir supporter le fait de l’homme, tel qu’il se présente aujourd’hui.
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