Tant que l’homme n’a pas réalisé la nature profonde de sa pensée. Tant qu’il n’a pas réalisé le pouvoir de communication avec des plans supérieurs. Tant qu’il n’a pas communiqué intelligemment avec l’origine de sa pensée. Tant qu’il n’a pas connu la mécanique de sa pensée, il lui est impossible de comprendre ce que veut dire le mot esprit. Et s’il ne comprend pas la nature du mot esprit, s’il ne comprend pas l’essence de l’esprit, comment peut-il engendrer dans sa vie, suffisamment de lumière pour comprendre sa vie et en estimer la valeur réelle, la valeur présente comme la valeur future ?
L’homme doit se détacher de ces conceptions psychologiques de l’intelligence, s’il veut atteindre un jour ou l’autre une compréhension plus ou moins grande de la réalité de son propre esprit, de sa propre vie et de sa propre intelligence. L’esprit n’est pas seulement une conception philosophique, l’esprit est une réalité coordonnée aux activités de l’homme et qui engendre dans son intelligence une suffisance, c’est à dire un pouvoir de comprendre sa propre évolution, sa raison d’être et l’avenir qui se développe devant lui.
L’esprit est une force, une force intelligente, l’esprit est intelligence. Et tout rapport entre l’homme et l’esprit devient un rapport de communication qui permet à l’homme d’autodéterminer sa vie et de consacrer ses énergies à un processus créatif vital qui l’amène là où il doit aller et non là où il est poussé, par les événements existentiels d’une vie inconsciente et mécanique.
L’importance pour l’homme de comprendre la loi, de toutes communications avec l’esprit, fondée sur l’intelligence de son esprit, en relation avec l’intelligence de l’esprit, avec lequel il communique, est la pierre fondamentale, sur laquelle doit s’ériger toutes conceptions éventuelles de la réalité. Sans cette pierre fondamentale, l’homme rapidement épuise ses forces et contribue à la continuité de l’aliénation, entre lui-même et le cosmos invisible. Inutile à l’homme de rechercher par des formules pratiques, spirituelles ou philosophiques, des attributs de l’esprit, puisque l’esprit n’engendre chez l’homme que l’intelligence dont l’homme est disposé à recevoir. Et cette intelligence dont il est disposé à recevoir est toujours mesurée à l’échelle de la personnalité humaine et en conjonction avec le plan de vie de tel ou tel homme.
Mais ce n’est plus la qualité ou la grandeur de l’intelligence qui devient importante lorsque l’homme est en communication avec l’esprit et que son esprit apprend graduellement à découvrir, mais c’est la qualité de son intelligence, la profondeur de cette qualité et la vertu même de l’intelligence de cette qualité. De sorte que, tout homme, quel que soit son plan de vie, possédant l’intelligence de l’esprit peut facilement s’accorder avec un autre homme, dont le plan de vie peut-être plus vaste et l’intelligence aussi plus vaste, mais dont l’origine appartient à la même souche, c’est à dire aux forces de la lumière.
L’universalité de l’homme, l’universalité des hommes est représentée par la conscience de l’esprit dans l’homme. Et tout rapport entre les forces de la lumière et l’intelligence de l’homme n’a de qualité que dans l’absence des différences intellectuelles que veulent bien attribuer les personnalités à l’intelligence universelle. Le fardeau de l’erreur humaine est fondé sur la conception de l’intelligence de l’homme tel qu’exprimé par sa personnalité cultivée et conditionnée par la tradition. Lorsqu’en fait, l’intelligence humaine, quelle que soit ses vertus ou ses qualités, cachent derrière elle un tableau sur lequel s’inscrit l’intelligence universelle. Mais malheureusement ce tableau, parce que justement l’homme inquiet de sa connaissance et n’ayant pas su reconnaître l’écriture sur le tableau, refuse d’y voir une pré-personnalité, de sorte qu’avec le temps, il est enclin à glorifier son intelligence et à s’attribuer tous les aspects de cette intelligence, sans y reconnaître le souffle invisible.
Avec le temps la conscience du souffle invisible disparaît et l’homme se plonge à tue-tête dans les préconceptions erronées qui se fait du monde réel et invisible. L’homme doit apprendre à coordonner la nature de ses pensées, avec l’origine intelligente de ses pensées. De sorte que, si ses pensées lui apparaissent comme ne venant pas de lui, il doit faire le point dans l’instantané et reconnaître qu’une intelligence autre que la sienne, souffle en lui ses pensées, afin de le diriger dans le processus philosophique de sa vie.
Mais si l’homme n’est pas disposé à reconnaître ou n’est pas instruit dans la reconnaissance de cette réalité, il est évident qu’il ne pourra jamais atteindre la conscience totale de lui-même et éventuellement réaliser le profond de sa réalité. Il ne s’agit pas pour l’homme de se faire prendre dans le jeu de toutes les pensées qui puissent pénétrer son esprit, mais bien réaliser que de ces pensées certaines viennent d’une intelligence supérieure qui veille sur lui et le guide dans son évolution.
Déjà ce premier pas lui suffira pour l’amener petit à petit à mettre de côté le flot incessant d’intelligence ou de pensées intelligentes ou non intelligentes, passant par son esprit et cherchant à créer en lui la confusion. L’homme toujours inquiet de son esprit, de son orientation, se voit obliger de subir pendant une certaine période de temps, une sorte de confusion qui résulte justement du fait, que la limitation ou la délimitation entre l’intelligence universelle en lui et les formes d’intelligences planétaires créées par lui au cours des années, n’est pas encore établies. C’est le manque de délimitations entre l’intelligence intérieur et l’homme qui fait que ce dernier, vie une vie confuse, lorsqu’il devient de plus en plus conscient de l’origine de ses pensées.
Or la confusion est un état essentiel qui fait partie de l’étape de restructuration de son mental inférieur en vue du développement du mental supérieur en lui. Les lois de l’esprit sont simples, mais l’énergie que véhicule l’esprit lorsqu’il pénètre le mental inférieur de l’homme, est inusité dans l’expérience pensante de l’homme et c’est pourquoi ce dernier, peut vivre une période ou une certaine confusion s’établit dans son esprit. Mais cette confusion est toujours proportionnelle à l’attachement personnel qu’il a envers ses pensées, puisque toutes pensées sont une forme et que toutes formes de pensées non transmutées contiennent en elles-mêmes une qualité émotive directement liée à l’expérience humaine. Il est évident que l’homme néophyte dans son expérience doit en vivre la réalité selon la structure même de son mental inférieur.
Le conditionnement de l’homme est tellement vaste, tellement nuancé que ce n’est qu’avec le temps qu’il apprend à discerner derrière ses pensées, dans la jungle de ses pensées, une autre forme de pensées, émanant d’un centre supérieur de lui-même et servant à éclairer le champ très vaste de son expérience pensante. L’actualisation en lui de la pensée objective, de la pensée universelle lui révèle avec une certitude fracassante, que le domaine de la pensée est assujetti à la forme et que tant que l’homme est assujetti à l’illusion de cette forme, il ne peut-être en liaison avec l’intelligence universelle.
L’homme doit devenir libre dans sa pensée, c’est à dire que sa pensée doit venir du fond intérieur de lui-même, être totalement personnelle et non le résultat d’un conditionnement quelconque. Sans ce pouvoir de pensée personnelle, qui est à la fois prépersonnelle, l’homme est incapable de se situer dans la vie face à sa propre réalité interne. Il est forcé par le fait même de se situer face à une réalité qui n’est pas la sienne et qui doit forcément l’emporter sur lui-même, car elle est créée de toute pièce par les consciences collectives de la société ou de la civilisation. Comment est-il possible à l’homme de se trouver, de se retrouver face à lui-même, s’il n’est pas capable de saisir en lui-même le fil de plus en plus ténu de ses pensées les plus personnelles ?
C’est pourquoi la conscience supramentale ou le contact de l’homme avec l’intelligence universelle est la fondation même de la liberté individuelle de l’homme et le havre de sa liberté personnelle. Ce n’est pas l’universel dans l’homme qui crée la dé-satisfaction, la culpabilité, l’erreur, la stupidité.
Mais l’intelligence de l’homme infirmée par des pensées, par des sentiments qui n’ont pas naissances dans le profond de lui-même, mais plutôt dans les couches conditionnées de son esprit. Il nous est difficile de comprendre, de saisir l’incroyable possibilité que nous avons de nous servir, de vivre en liaison avec l’intelligence supramentale qui cherche de tous les moyens à pénétrer notre conscience. Nous parcourons toute une vie sous un toit créé de toute pièce par les opinions des autres, par les pensées des autres et souvent cousu par les erreurs des autres.
Que nous sommes forcés à accepter, parce que nous n’avons aucune alternative personnelle, autrement dit, nous, nous ne servons pas de notre intelligence interne ou supramentale. Et ce qui nous infirme dans l’usage de notre intelligence supramentale, c’est justement la crainte que nous avons de communiquer avec les plans, d’où prend son origine cette intelligence.
Car il nous est dit, il nous est confirmé que toutes communications en l’intérieur de nous-mêmes, est soit infantiles ou aliénées, que certaines communications soient aliénées ou aliénantes, il y va de soi. Mais lorsque l’homme aura compris les lois de l’esprit, il lui sera facile de reconnaître les mécanismes de l’aliénation, de sorte que, beaucoup de ceux qui souffrent de communication avec d’autres plans, qui retardent leur évolution et créent dans leur esprit la confusion, pourront être soulagés de leur mal. Mais aliénation de l’homme n’est pas courante chez les gens qui recherchent la connaissance, la sagesse philosophique ou la compréhension d’eux- même.
L’homme ne doit pas craindre l’infinité de son propre esprit et ne doit pas craindre non plus l’intelligence universelle qui cherche à ce lié à son esprit, afin de l’éclairer et de lui faire sentir son propre infinité. La science de la psychologie est une science relativement neuf, nouvelle, l’importance de cette science sera mise en évidence au fur et à mesure que l’homme découvrira le pouvoir de son esprit. Mais le pouvoir de son esprit sera toujours en relation avec les forces grandissantes de son intelligence et son intelligence grandira lorsque son esprit sera éclairé de plus en plus par l’esprit universel qui dirige l’évolution.
A partir de ce moment, la psychologie de l’homme sera une science profonde, merveilleuse, engendrant en lui la connaissance totale de son être et la réalisation profonde de ses liens avec les plans invisibles qui dirigent l’évolution. L’homme ne peut plus continuer à œuvrer seul, prisonnier tel qu’il est de la matière, de l’espace et du temps. La parapsychologie ouvrira de plus en plus les portes de ce qui est aujourd’hui insondable et la psychologie cherchera à intégrer dans ses études le mystère de l’homme, de tout ce qui est au-delà des sens, au-delà du sensoriel, au-delà de la logique, c’est à dire ce qui est et émane de la réalité spirituelle de l’homme.
Ceux qui ont l’occasion pour une raison ou une autre de commencer à étudier sur un plan personnel, la nature de leurs pensées, l’origine de leurs pensées et de comparer dans l’instantané, leurs pensées véritables avec leurs pensées subjectives, seront automatiquement les pionniers d’une psychologie personnelle, intuitive et supramentale. Le déclin de l’inconscience chez un certain nombre d’hommes ne peut résulter que dans le croisement de la conscience supramentale et de la communication entre l’homme et les plans invisibles. Ceci est inévitable vue la réalité même de l’état d’esprit engendré par la liaison entre l’esprit de l’homme et la conscience supramentale telle que manifesté par un ajusteur de pensées. Il vous sera utile de savoir et de comprendre que toute contradiction qui surgit dans votre esprit concernant des paroles ou des idées, émanant de la conscience supramentale, provient de l’incapacité de l’intellect humain, d’absorber les nuances de l’esprit et d’engendrer instantanément dans le mental inférieur, les vibrations caractérisant ces nuances.
La parole, le mot n’est pas seulement une forme, mais une énergie dans une forme. L’intellect s’attache à la forme, lorsque l’esprit éveillé reçoit l’énergie dans la forme. Un esprit éveillé peut percevoir toutes les formes et les subtilités de l’énergie et ainsi se libérer du fardeau d’influence créé par des contradictions apparentes, lorsque le mot usagé par l’esprit sert à véhiculer son énergie. Tant que l’esprit de l’homme n’est pas éveillé, tant que la conscience n’est pas suffisante et que l’intellect règne, l’homme est impuissant à séparer la réalité de l’impression vibratoire, de l’impression intellectuelle créée par l’apparente distraction de son esprit véritable, contre son intelligence rationnelle, menant à une contraction. La contradiction n’existe pas dans l’esprit. Elle est un produit de l’intelligence humaine, incapable de se souvenir parfaitement de la grandeur et de la profondeur de la pensée qu’il l’anime.
Voilà pourquoi il est si facile à l’esprit supramental de déjouer constamment l’intellect humain, qui est fossilisé, rigidifié par la forme, au lieu d’être dilaté, assouplit, par l’énergie de la forme. Autrement dit ; l’intellect humain doit devenir un soulier dont la texture est faite d’un cuir souple, plutôt que d’un cuir durcit par l’usage. La contraction est à la base même du manque de compréhension, entre un homme qui est dans l’esprit et un homme qui est en dehors de l’esprit. La contradiction sert à l’homme qui est en dehors de l’esprit dans la mesure qu’elle lui permet de croire qu’il peut ou qu’il doit rivaliser avec les concepts émis par l’homme qui est dans l’esprit.
Or l’homme qui est dans l’esprit n’est jamais en état de rivalité et il établit les faits, tel qu’ils lui sont présentés par l’esprit, afin de jeter plus de clarté possible sur l’intelligence des choses pour l’évolution de l’intellect humain. Si l’intellect humain essaye de comprendre ce que veut transmettre l’esprit, en se servant simplement des mots, de la forme des mots, à ce moment-là, il vivra un échec. Car l’esprit est dans l’énergie qui alimente la forme et non dans la forme.
Ainsi qu’il est dit dans la tradition, la lettre c’est la lettre, mais l’esprit de la lettre c’est l’esprit de la lettre. On peut changer la lettre, mais jamais l’esprit de la lettre. Par contre l’intellect humain qui essaye de sentir ce qui est dans la forme, ce qui est dit derrière, ce qui est attendu, assouplira son intelligence de la forme et petit à petit en viendra à saisir ce qui voulait être dit, plutôt que de saisir ce qu’il a voulu entendre.
Il n’y a jamais de contradiction dans l’esprit, car l’esprit est universel, l’esprit est uni de par sa nature même, tandis que l’intellect est forcé de par son comportement, à diviser, à comparer, à établir des catégories afin de dé-falsifier ce qu’il croit être de la connaissance pour atteindre à un moment donner une sommation qui lui permet de croire qu’il règne en maître. C’est pourquoi l’intellect est orgueilleux devant l’esprit et ce plein de la contradiction qui semble émaner de l’esprit.
Hors ne cherche pas la contradiction dans l’esprit, mais chercher la contradiction dans votre intelligence. Chercher la faille dans votre intelligence, qui est à la base de la contradiction et vous verrez que l’esprit est pur, que l’esprit est pré-personnel, que l’esprit est au-delà de l’intellect de l’homme et qu’il sert à éclairer, à jeter de la clarté sur la disposition de l’intelligence humaine. Ainsi vous serez heureux d’entendre les propos de l’esprit, car ce dernier deviendra pour vous une source constante et permanente de compréhension et de réel entendement. Comme l’intellect humain vise à se glorifier, la recherche de la contradiction pour lui est semblable un peu à la chasse que mène un homme contre le gibier, armer d’un outil, fait à la grandeur de son intelligence, il tue une proie faite à la grandeur de la vie et croit qu’il a eu suprématie sur la vie. Ce n’est pas l’esprit qui fausse la réalité, mais l’intelligence humaine qui est incapable de la recevoir. Ainsi accuse-t-on l’esprit lorsqu’en fait nous devrions nous accuser nous-mêmes.
Mais l’homme préfère toujours donner raison à son intellect, à sa logique, car il ne connaît pas les lois de l’esprit et ne sait pas communiquer avec l’esprit de sorte que, il n’a aucune idée de la façon, dont s’engendre l’esprit dans son intelligence. Si vous êtes attentif à l’esprit en vous, vous ne chercherez pas et ne verrez pas de contradiction, car votre intellect sera temporairement mis de côté, afin de laisser pénétrer la lumière qui est esprit. Mais si vous cherchez la contradiction dans l’esprit, vous amplifierez l’orgueil de votre intelligence de votre intellect et croirez que vous avez cerné l’esprit. Ainsi vous retarderez l’avancement de votre intelligence vers le supramental et vous fermerez une porte précieuse vers la connaissance intuitive et le savoir universel.
Si l’esprit vous refuse une information a un moment donné de votre vie, ce n’est pas parce que cette information n’est pas connue de l’esprit, mais parce que l’esprit doit vous protéger d’une trop grande lumière, afin que votre intellect puisse s’habituer et vos émotions ne pas être perturbés par une trop grande révélation de l’esprit que vous considérez intellectuellement comme étant d’importance ou intéressante, mais dont l’esprit de par sa sagesse connaît les dangers. L’intellect humain est comme un enfant, il veut savoir aujourd’hui ce qu’il ne doit connaître que demain et lorsqu’on lui refuse ce qu’il doit connaître demain, il se retourne contre ceux qui lui refusent. Mais demain il s’aperçoit que ceux qui lui ont refusé hier avaient raison.
Je vous le dis l’homme doit être humble dans la connaissance s’il veut avoir accès à toute la connaissance et non une connaissance partielle qui est plus dangereuse que toute la connaissance. Un grand nombre se sont nui, car ils ont su un peu de connaissance. Si l’homme savait réellement combien l’esprit veut transmettre de lui-même, vers l’homme, il serait triste de connaître la condition qui empêche ce même esprit de révéler à l’homme sa lumière. C’est pourquoi je dis, plus vous, vous exercez à communiquer avec l’esprit, plus l’esprit entre en vous et plus il entre en vous, plus il vous prépare à recevoir l’énergie qui est la fondation même de la connaissance transmise par l’esprit vers l’homme.
Nous prétendons en tant qu’homme, toutes sortes de capacités d’exploits. Mais dès que l’esprit commence à pénétrer en nous, nous, nous apercevons que sa pénétration est tellement puissante, que les remparts de notre intellect se mettront à craquer et que déjà nous craignons la rupture totale de ces remparts et la même nous osons et nous avons l’effronterie intellectuelle, si non l’orgueil intellectuel, de réclamer de l’esprit, qu’il nous révèle tout. Et pourtant la pénétration même de l’esprit dans notre intelligence devient à certain moment un aspect effroyable de notre expérience, mais encore nous n’avons pas compris.
C’est pourquoi j’avertis tous ceux qui entrent en communication avec le supramental, ne s’attendre à rien, d’attendre de vivre lentement l’expérience, afin que ce mûrissent les liens entre l’intellect et l’esprit afin que l’intellect grandisse, s’assouplisse et devienne un réservoir solide pour la connaissance que voudra bien lui apporter l’esprit, lorsque le temps sera venu. L’expérience de ceux qui ont vécu la pénétration du supramental, a un degré avancé, servira toujours de mesure pour ceux qui osent, pour des raisons d’intelligence d’orgueil intellectuel, vouloir devancer les temps.
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